La batterie comme art martial.
Concentration. Contrôle du flux énergétique. Le souffle de vie est entretenu de manière constante durant une heure. Pas d'éclats de cymbales ni de chutes soudaines. L'improvisation se passe au milieu. Roulements sur les toms. Jeu principalement axé sur les peaux. Son mat. Le rythme est entretenu de cette manière comme un feu sacré. Recherche d'un équilibre entre le corps et l'esprit. Influence du Shintaïdo ? [nouvelle voie du corps]. Art martial qui réunit les techniques ancestrales du bâton, baguettes et sabres.
Shoji Hano a joué avec des pointures de l'improvisation telles que William Parker, Peter Brötzmann, Derek Bailey, Keij Haino mais aussi avec des musiciens traditionnels du Japon. Étonnant de simplicité. Superbe.
(Bertrand Backeland, Mons)