ELLE S'APPELAIT SCORPION
Âpre, violente, gore et plutôt féministe, cette
Âpre, violente, gore et plutôt féministe, cette
histoire d’évasion et de vengeance débute dans un univers
machiste, une prison pour femmes, soumises aux
tortures de leurs gardiens. L’Enfer n’est pas loin. La rébellion gronde, orchestrée par deux meneuses au caractère bien trempé. Elles s’évadent avec leurs co-détenues semant sur leur route meurtres et terreur. L’une, surnommée « Scorpion » pour sa détente fatale, veut se venger de la façon dont la police l’a utilisée puis abandonnée, l’autre veut se venger de sa vie volée. Ce film, accompagné de musiques « western spaghetti » aigrelettes, est rythmé par des visions diaboliques, mises en flashs de kabukis sanglants qui vous prennent aux tripes. La violence iconoclaste, l’impudeur de cette histoire simple tournée de façon charnelle, parfois grossière, fait penser à du Takasi Miike, l’alibi culturel en moins. La séduisante héroïne au regard magique est interprétée par Meiko Kaji dont ce film, deuxième d’une trilogie inspirée d’un manga, en fera une star au Japon.
(Pierre Coppée,Charleroi)
tortures de leurs gardiens. L’Enfer n’est pas loin. La rébellion gronde, orchestrée par deux meneuses au caractère bien trempé. Elles s’évadent avec leurs co-détenues semant sur leur route meurtres et terreur. L’une, surnommée « Scorpion » pour sa détente fatale, veut se venger de la façon dont la police l’a utilisée puis abandonnée, l’autre veut se venger de sa vie volée. Ce film, accompagné de musiques « western spaghetti » aigrelettes, est rythmé par des visions diaboliques, mises en flashs de kabukis sanglants qui vous prennent aux tripes. La violence iconoclaste, l’impudeur de cette histoire simple tournée de façon charnelle, parfois grossière, fait penser à du Takasi Miike, l’alibi culturel en moins. La séduisante héroïne au regard magique est interprétée par Meiko Kaji dont ce film, deuxième d’une trilogie inspirée d’un manga, en fera une star au Japon.
(Pierre Coppée,Charleroi)