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Pointculture_cms | critique

WE ARE RISING

publié le

Deuxième album du new-yorkais Ryan Lott. Il l’a composé en un mois pour les besoins d’un concours radiophonique dont il est le lauréat. Ce n’est pas parce qu’il fut composé dans un temps record, que ce disque est bâclé loin de là.

Deuxième album du new-yorkais Ryan Lott. Il l’a composé en un mois pour les besoins d’un concours radiophonique dont il est le lauréat. Ce n’est pas parce qu’il fut composé dans un temps record, que ce disque est bâclé loin de là.

Lott est de formation classique à la base, il a appris le piano, puis la guitare et la batterie et finalement s’est intéressé de près à l’utilisation des machines.

We Are Rising est imbibé d’élans symphoniques, de cordes et de bois. Pour cela il s’est entouré de yMusic, un sextet de musique de chambre dont le champ d’action s’étend aussi dans la pop. Ils ont accompagné Bjork, Peter Gabriel ou The National.

Une pop épique composée avec des instruments bien réels faite de petites interventions instrumentales, de petits morceaux insérés les uns dans les autres comme les pièces d’un puzzle, cette structure mélodique est posée sur une nappe électro.

La partie vocale est soit assurée par lui-même soit par quelques invités comme DM Stith, Peter Silberman de The Antlers ou Shara Worden  de My Brightest Diamond pour n’en citer que trois. Les voix ont une bonne place dans les compositions, elles y ajoutent une note angélique, une ambiance féérique qui ne tombe ni dans le kitsch ni dans le cliché celtique.

Il ne lésine pas sur les moyens pourtant, on a droit aux clochettes et aux fifrelins. Et en fin de compte on est plus sur le terrain pop-folk  des illuminés Flaming Lips et Sufjan Stevens. Un disque qui, mine de rien est beaucoup plus étonnant qu’il n’y parait. Edité sur le label Anticon.  

 

 

 

 

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