La comparaison avec Björk saute directement aux oreilles : même voix aux parfums nordiques (elle vient de Norvège) troublants, évanescents, au timbre aguicheur, mais à la différence de la tornade islandaise, beaucoup plus posée, privilégiant les atmosphères intimistes, rendues par un accompagnement minimaliste de claviers, harmonium, vibraphone et guitare. En intro, une reprise de Leonard Bernstein, sublime, thème d'accroche qui ressert sa prise par le titre suivant, composé par Dolly Parton, et la magie s'installe, car ce blues postmoderne venu du froid captive son auditoire avec peu d'artifices, sûrement et pour longtemps !
(Lionel Charlier, Seraing)