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Pointculture_cms | critique

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La chanteuse helvète prend bien son temps (cinq ans, après un April frissonnant), pour distiller sa poésie lunaire.

La chanteuse helvète prend bien son temps (cinq ans, après un April frissonnant), pour distiller sa poésie lunaire.
On est ici bien loin des clichés du genre, on ne force pas le trait, on ne tente pas d’épater par des prouesses vocales, souvent noyées dans des cordes sirupeuses tape-à-l’œil, tout cela pour faire vendre… Non, l’enjeu est différent, les propositions nettement plus convaincantes, l’univers beaucoup plus personnel, tout comme l’indiquent des arrangements tout en subtilité, faussement minimalistes (piano, percussions, clarinettes), qui épousent une interprétation vocale presque désinvolte, sinueuse, gorgée d’émotion, offrant des moments forts et précieux, tel Black is the Colour… et Lo flairé, deux « Folk Songs » de Luciano Berio, illuminées par la clarinette de Michel Portal ou Primrose, porté par une fantastique partie de balais du batteur Lucas Niggli.
Écoutez, immergez-vous, partagez cette façon unique de faire « chanter » les mots, la magie est à portée d’oreilles (exigeantes ou pas) et, comble de joie, s’offre à vous sans poudre aux yeux ! Disque d’émoi.

LC

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