MADCAP LAUGHS (THE)
Musicien, poète et peintre anglais qui, après avoir fait des études d’art joue dans différents groupes d’étudiants, et fini par rencontrer Nick Mason, Roger Waters, Rick Wright ensemble ils forment Pink Floyd. Barrett en est le principal auteur-compositeur, il participe aux deux premiers albums du groupe : The Piper At The Gates Of Dawn en 1967 et A Saucerful of Secrets en 1968. Il est un des initiateurs du genre psychédélique, genre qui est tellement utilisé et reproduit depuis quelques temps.
Le psychédélisme est également un mouvement de contre-culture, c’est Woodstock, c’est Timothy Leary, c’est la guerre au Vietnam, ce sont les hippies et enfin c’est le LSD et autres drogues hallucinogènes. Syd Barrett consomme beaucoup de drogues, à tel point qu’il fait un voyage sans retour, il reste coincé dans son imaginaire. Il quitte le groupe juste après le deuxième album, et continue à composer dans son coin. Il publiera deux albums, TheMadcap Laughs en 1970 et Barrett tout simplement en 1971 enregistré avec les membres de Soft Machine. L’album est produit par David Gilmour qui remplace Barrett au sein de Pink Floyd.
Pink Floyd restera marqué à jamais par ce très charismatique personnage, et lui dédiera plusieurs chansons comme « Shine On You Crazy Diamond » ou « Wish You Were Here ».
Pour l’enregistrement du disque qui m’intéresse, Barret est complètement largué dans son monde délirant, et ce sont les membres de Pink Floyd, qui continue sa carrière comme tout le monde le sait, qui viennent à la rescousse, de même que certains membres de Soft Machine.
L’enregistrement de l’album fut épique, Barrett étant totalement incontrôlable.
Ne vous attendez pas à trouver de grandes envolées psyché sur ce disque. La majorité des plages sont interprétées à la guitare sèche, avec un accompagnement succinct et chantées d’une voix peu sûre d’elle (« Dark Globe ») , ce qui en fait d’ailleurs tout le charme avec un petit côté DIY (Do It Yourself) qui fait de ce disque un pionnier de la lofi. Le ton général est plutôt joyeux ayant l’amour pour sujet, peu de titres sont vraiment électriques (« No Man’s Land » ou « No Good Trying »).
Un incontournable du rock si on veut en connaitre l’histoire et ses racines. Et qui dit incontournable dit aussi indémodable.
Sa carrière fut donc très courte, seulement quatre ans, depuis il est retourné à Cambridge et vit de ses royalties, toujours enfermé dans son monde intérieur.
A voir aussi les dvd's sur Syd Barrett et Pink Floyd (TB6611 et XP456N), leurs programmes sont semblables à part les bonus. L'histoire de ce musicien et du groupe est extrêmement touchante.