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Pointculture_cms | critique

INSIDE THE SHIPS

publié le

Duo electro allemand fondé en 1995, composé de Bernd Jestram et Ronald Lippok.

Duo electro allemand fondé en 1995, composé de Bernd Jestram et Ronald Lippok.

Electro-postrock serait peut-être le terme le plus approprié pour les définir. Le krautrock des 70’s a influencé le postrock de Chicago (Tortoise et consort), et cette mouvance revient vers Berlin dans ce cas-ci pour influencer ces groupes émergents de la scène Allemande. Et la boucle est bouclée!  

On retrouve Lippok au sein de To Rococo Rot qui est lié à Kreidler de par certains musiciens.  Une scène où tous ces musiciens se mélangent, se connaissent.

Le duo a sorti une dizaine de disques au total plus une bande originale pour le film «Donne- moi la main» de Pascal-Alex Vincent, les deux comparses se sont aussi chargés d’habillages sonores pour des expos.

Depuis les débuts Jestram joue de la guitare et de la basse, Lippok est aux percus et chante, tous deux se chargent des programmations électro.

Après avoir été sur les labels Kitty-Yo et Morr Music, ils sortent cet album chez Bureau B nouveau label installé à  Hambourg qui édite et réédite des groupes allemands des 70’s mais s’occupe aussi de productions plus récentes comme celle-ci ou Solyst et Kreidler dont j’avais parlé dans les divans d’octobre.

Même si la discographie de Tarwater ne compte pas de faux-pas selon moi, Inside The Ships fait partie des tout bons crus du duo avec Silur et Animals, Suns & Atoms.

Tarwater était silencieux depuis quatre ans.  La plupart des titres sont chantés, mais comme pour Fink nous sommes très loin du format chanson, ce sont des mélodies continues où s’enchevêtrent textes et musique. Lippok continue de nous séduire de sa voix profonde et monocorde. Ils reprennent  « Do The Oz » un titre très peu connu de John Lennon et Yoko Ono paru sur « Plastic Ono Band », mais surtout « Sato Sato » un titre robotique de leurs compatriotes DAF qu’ils rendent plus organique et parviennent à sublimer en y ajoutant une couche de fanfare de cuivres « à la Bavaroise » pour le clin d’œil à l’authenticité. Un disque envoûtant par un duo dont je suis franchement fan, qui l’eût cru ?

 

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