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Pointculture_cms | critique

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Mats Gustafsson, tenor and baritone saxophones; Ingebrogt Häker Flaten, doublebass; Paal Nilssen-Love, drums, percussion, sampler.

Mats Gustafsson, tenor and baritone saxophones; Ingebrogt Häker Flaten, doublebass; Paal Nilssen-Love, drums, percussion, sampler.

Une fois de plus, The Thing reprend de nouveaux standards du rock. Un morceau de Yeah Yeah Yeahs, un autre des White Stripes… À l’arraché, avec tripes, démonstration de muscle et un senti spirituel foudroyant. C’est comme si quelques belles chansons, devenues déjà coutumières, étaient passées à la moulinette du théâtre de cruauté d’Artaud. En se positionnant par rapport à ce type de répertoire, The Thing pose la question de la place du jazz, de sa différence par rapport aux autres genres musicaux actuels, aux autres manières de faire la musique. Au sein de la musique, par différenciation, en marquant sa différence dans l’interprétation d’une musique définie ailleurs, c’est le territoire du jazz, dans ce qu’il a d’essentiel, qui est redessiné. Il n’y a pas que ça: The Thing reprend aussi Eine Kleine Marschmuzik» de Peter Brötzmann. La filiation est claire! Et puis il présente en 11’44 le bouillonnement de leur garage…


 

 

 

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