Compte Search Menu

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies permettant d’améliorer le contenu de notre site, la réalisation de statistiques de visites, le choix de vos préférences et/ou la gestion de votre compte utilisateur. En savoir plus

Accepter
Pointculture_cms | critique

VESPERTINE

publié le

Relativement peu de temps après l’expérience physiquement et émotionnellement chamboulante du tournage de Dancer in the Dark de Lars Von Trier (1999) et de la sortie des chansons du film sous le titre Selmasongs (2000), Björk sort avec […]

Si Björk n’avait pas déjà intitulé un disque Homogenic en 1997, le qualificatif aurait pu à merveille s’appliquer à cet ensemble très cohérent de douze chansons qui arrivent à rester légères et mystérieuses malgré la sophistication des arrangements. C’est que, malgré la présence de celesta, de clavicorde, de boîte à musique, de violon, etc. le disque s’avère construit sur un socle de deux éléments primordiaux : les clicks & cuts (à partir d’enregistrements de neige piétinée et de glace écrasée, de cartes à jouer, etc.) et, surtout, la voix (tantôt solo, sobre et plutôt retenue ; à d’autres moments, collective et plus envolée). Pour éclairer cette dynamique qui donne du contraste, sans pour autant amener de contradictions, on citera le break aux trois quarts de « Pagan Poetry » où l’orchestre se tait pour laisser la place à la confession plutôt plaintive de la chanteuse (« I love him / I love him / I love him / etc. ») auquel finira par répondre le chœur (« She loves him / She loves him / She loves him / etc. » ).

Philippe Delvosalle

Classé dans