Joyeux anniversaire, Wolfi!
Voilà ce que m’inspire ce bouquet de petites pièces destinées au piano qui, sous les doigts de Richard Egarr, expriment une joie de vivre qui ne faisait pas défaut au musicien salzbourgeois.
Ce choix, réunissant fantaisies, rondos, marches et autres miniatures, approche le processus de création chez Mozart. Improvisations notées s’inspirant des fils Bach ou, au contraire, formes strictes impeccablement structurées, la pensée musicale est mise au service de la poésie dans un élan imaginatif qui ne cesse de surprendre et de séduire.
Richard Egarr a choisi de nous faire entendre un piano de Johann Zahler, un facteur actif en Tchéquie au début du XIXe siècle et dont la palette sonore élargie trace le portrait d’un compositeur aux humeurs versatiles, tantôt exubérant, tantôt mélancolique.
Un splendide cadeau pour ses deux cent cinquante printemps.
AG