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Pointculture_cms | critique

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La première pièce pour quatuor à cordes est enthousiasmante. Ça ne révolutionne pas la musique pour quatuor. Mais l’exploitation de ses capacités sonores est franche, intelligente, décomplexée et énergique. Voire percutante. L’implication de […]

La première pièce pour quatuor à cordes est enthousiasmante. Ça ne révolutionne pas la musique pour quatuor. Mais l’exploitation de ses capacités sonores est franche, intelligente, décomplexée et énergique. Voire percutante. L’implication de l’électronique est heureuse, c’est peu dire. Elle donne une réverbération positive, à la manière d’une vague qui soulève tout, une expansion étrange et colorée de grande amplitude. Mais elle tourne parfois à l’aigre, une grandiloquence corrosive. Une sorte d’hymne à la joie tendu, au tonus puissant, parfois tordu et fragilisé, en léger suspens. Qui se cherche. La composition suivante pour « pieds » et violoncelle est amusante, haletante, tumultueuse comme un corps à corps, une mêlée d’éléments contradictoires, lyrisme et prosaïsme. Zeena Parkins n’oublie pas son instrument de prédilection pour un morceau acoustique et solo, brillant, complexe mais instantanément captivant, à reflets multiples. De toute l’écurie Tzadik dérivant vers la « musique classique », Zeena Parkins fait partie des plus doué(e)s. L’essentiel de ce CD a été composé pour des compagnies de danse.

 

 

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