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Veille Environnement #5 juin 2018

pierre lacroix paysage

@Pierre Lacroix


Veille Environnement n°5 (juin 2018)

En juin : de quoi rendre le futur résilient, local, inclusif, mobilisé et solidaire.

3 livres

cosmologie du futur

La cosmologie du futur

Des mésanges punks qui se mêlent de politique, des hommes politiques plus animistes que des Indiens d’Amazonie, un anthropologue jivaro qui tente de sauver ce qui reste de la culture occidentale. Voici quelques habitants de ce monde nouveau où le concept de nature a disparu, où les plantes et les animaux sont considérés comme des partenaires sociaux ordinaires et où le pouvoir n’exerce plus aucun attrait.

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sentir penser avec la terre

Sentir penser avec la Terre

La partition nature/culture qui fonde l'ontologie moderne occidentale et qui s’est imposée partout n’est pas la seule façon d’être au monde, encore moins la forme ultime de la civilisation. Un tel dualisme, qui sépare corps et esprit, émotion et raison, sauvage et civilisé, acteur et chercheur, humains et autres qu’humains, nous empêche de nous vivre comme partie du monde et nous conduit à le détruire. Dès lors, le projet émancipateur ne saurait se limiter à « changer le monde ». Il s’agit aujourd’hui de changer de monde.

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de quoi l'effondrement est-il le nom

De quoi l'effondrement est-il le nom ?

Que peut signifier ce concept d’effondrement ? Suivons-nous la trajectoire de l’empire romain ou de la civilisation maya ? Devons-nous voir l’explosion des inégalités et des tensions sociales comme des signes avant-coureurs de cet effondrement ? Ne dissimule-t-il pas un nouvel avatar destiné à masquer les rapports d’exploitation et de domination entre les classes, sous prétexte que l’ensemble de la société serait « dans le même bateau » ?

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Demain ne sera pas comme hier. Il sera nouveau et il dépendra de nous. Il est moins à découvrir qu’à inventer.

Gaston Berger