À Bertogne, au paradis du chocolat
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« Je suis Emmanuelle Lhermitte-Denis, une jeune quarantenaire, ardennaise de « pure souche ». Après une formation en marketing et en parallèle à un travail comme employée de banque, j’ai entamé une formation à IFAPME (L'Institut wallon de formation en alternance et des indépendants et petites et moyennes entreprises) en 2009. J’ai mon registre de commerce depuis 2014 et – « cerise sur le gâteau » – j’ai obtenu la reconnaissance du statut d’artisan belge en janvier 2018.
Et si l’expression « être tombé dedans » existe, alors j‘en suis un cas d’école… — Emmanuelle Lhermitte-Denis
Suite – il faut l’avouer – à un simple aveu de gourmandise, je me suis donc « embarquée » dans une formation de promotion sociale en « chocolaterie-confiserie » à Libramont en octobre 2009. C’était une grande chance de pouvoir y profiter de l’enthousiasme communicatif et du savoir-faire de mon instructeur, le maître chocolatier François Deremiens (originaire de Vaux-sur-Sûre tout comme moi).
Cette
activité demande tellement de dextérité, qu’il faut constamment pratiquer et
re-pratiquer chez soi, sinon on perd très vite les compétences
acquises. Donc … on tempère, on table le chocolat sur la plaque de marbre,
on monte les coques, on prépare les ganaches, on fourre les moules, et on les
referme… avec à chaque fois les temps de pause nécessaires. Beaucoup de « chipot »,
c’est peut-être ça aussi que j’adore dans le chocolat.
Une double vie
Puis,
les dégustations intrafamiliales (les ratées au démoulage qui ravissent mes
proches), puis entre collègues… et le bouche-à-oreille commence tout doucement
à prendre. En décembre 2010, à la période des fêtes, une première participation
« publique » au marché de Noël à Bérismenil (La Roche) : un beau
succès et surtout le réconfort dans mon souhait de pratiquer la chocolaterie en
activité complémentaire. Une sorte de « double vie » : employée de
banque de l’autre côté de la frontière et chocolatière de ce côté-ci.
Chocolats et cacao
Les
chocolats avec lesquels j’ai choisi de travailler sont belges et de qualité
supérieure. Leur teneur en cacao varie de 35 à 75 %, de quoi satisfaire les
puristes. Pour les chocolats plus typés, je m’oriente vers les
« Origines » qui – comme les vins d’origine – se différencient aromatiquement les uns des autres
suivant le sol et climat de leur région de production. D’Amérique latine et
Afrique, proviennent le « Tanzanie », le « Madagascar », le
« St Domingue » ou le « Venezuela », pour n’en citer que
quelques-uns. Un certifié bio se démarque du lot : le « Pérou » 65 %
de cacao. Ces chocolats sont déclinés principalement sous forme de tablettes et
de mignonnettes.
Pralines et ganaches
Arrivent alors les pralines… Fourrées de ganaches composées de chocolat et de crème fraîche, elles sont garanties sans additif (sans sucre ajouté, ni arôme artificiel, ni conservateur). Rooibos (plante d’Afrique du sud sans théine), poire-gingembre, thé tropical, grains de café, menthe fraîche du jardin, liqueur d’Aspérule et tant d’autres délices sont déclinés sous forme de ganaches au gré des saisons et de l’inspiration du moment.
Réalisations aussi de « creux » lors de périodes telles que la Saint Nicolas, Pâques, etc. À chaque fois, je compose le projet « sur mesure ».
Un atelier ouvert
Je
travaille en « atelier-ouvert » c’est-à-dire que lorsque j’y travaille les
visiteurs ont la possibilité d’assister à la création et de profiter du secret
de fabrication de la praline. À la demande, des ateliers privés pour 4 à 8
personnes sont organisés pour des anniversaires, des séances de team building ou
d’autres occasions. L’ambiance est toujours au rendez-vous !
Distribution : la plus directe possible
Mes produits sont disponibles en direct à l’atelier suivant l’horaire annoncé de semaine en semaine sur le compte Facebook et le site internet (ou également sur rendez-vous).
Mes coups de cœur en matière de vente : les rencontres en direct avec les consommateurs via les marchés artisanaux, les circuits courts, les GAC (groupements d’achats communs) des communes avoisinantes (Bastogne, Bertogne, Sainte -Ode, Tenneville, Bourcy), La Ruche-qui-dit-oui à Senonchamps ou encore trois participations aux portes ouvertes Wallonie Bienvenue. Une partie de ma gamme de produits tels que mignonnettes et plaques sont actuellement disponibles à Bastogne, à la boucherie « Le Comptoir gourmet » et à « La Fromagerie ».
Les agences de développement locales des environs sont précieuses au développement d’activité telles que la mienne et j’en profite pour les remercier de leur soutien.
Voilà
une très brève présentation de cette délicieuse activité de chocolatière qui me
procure tant de retours et de plaisirs. »
Un palais conquis ; un rayon de soleil dans ma journée. — Emmanuelle Lhermitte-Denis
Douceurs du Paradis
19
rue du Fournil
6687
Bertogne
tel : +32 (0)489.14.55.36.
Cet article fait partie du dossier Bastogne.
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