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Brotaru : le rendez-vous bruxellois mensuel des développeurs de jeux vidéo

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Ce lundi 4 novembre 2019, le PointCulture Bruxelles accueille la 54ème édition du Brotaru. Mais que se cache-t-il sous cet étrange nom ?

Guillaume Bouckaert a travaillé pendant cinq ans chez Fishing Cactus, le studio montois de jeux vidéo, essentiellement en tant que Game Designer. Il poursuit aujourd'hui cette activité en tant qu'indépendant. Entre deux projets, il s'investit dans l'organisation du Brotaru, un événement mensuel consacré aux développeurs.

- PointCulture : Guillaume, peux-tu nous expliquer ce que signifie cet acronyme, et comment le concept est-il né ?

- Guillaume Bouckaert : Le nom 'Brotaru' vient de l'amalgame d'Otaru et de Bruxelles. Otaru est une rencontre mensuelle entre développeurs de jeux vidéo et qui a lieu au Japon. Andrea Di Stefano (un des développeurs du récent jeu belge Bombslinger), l'organisateur originel de la Brotaru, a eu l'occasion d'y assister lors d'un séjour dans ce pays, en 2014. Il a exporté le concept à son retour à Bruxelles, en lui apportant une touche bien belge. Et l'événement a reçu le soutien de screen.brussels, ce qui nous permet d'accueillir les développeurs en leur offrant un verre.


- Quels sont, d'après toi, les forces et les faiblesses du jeu vidéo professionnel en Belgique, et comment vois-tu son avenir ?

- À l'heure actuelle, l'écosystème belge pour les développeurs est un peu difficile : il n'y a pas vraiment de gros studios – on parle de structures d'une centaine de personnes – qui peuvent accueillir les nombreux étudiants qui sortent chaque année des écoles belges, que ce soit en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles. Il y a bien quelques développeurs qui tentent l'aventure en tant qu'indépendants, mais la plupart quittent le pays pour trouver de l'emploi à l'étranger. Ça, c'est pour la faiblesse. Pour sa force, c'est qu'heureusement les sources de financement public et/ou privé se multiplient ces dernières années, et que cela favorise le développement de la scène belge du jeu vidéo.

- Quels conseils donnerais-tu à un jeune désireux de se lancer dans le jeu vidéo, que ce soit sur un plan amateur ou professionnel ?

- Créer, créer, créer. Les vieux adages (c'est en forgeant qu'on devient... ) n'ont jamais été plus vrais que pour le développement de jeux vidéo. C'est un domaine où l'expérience de création est vraiment au centre des compétences. Il suffit juste de s'y mettre, de commencer à utiliser l'un des nombreux outils disponibles à la création de jeux (Unity, mais aussi Game Maker ou Construct) et de se lancer !

O.L.

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