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Changement climatique et migration

there once was an island 2
“Et si votre communauté devait décider de quitter sa patrie pour toujours et sans aide ? C’est la réalité de la communauté polynésienne de Takuu, un petit atoll à faible altitude dans le Pacifique. À mesure que les submersions marines inondent les maisons déjà endommagées, la communauté Takuu connaît les effets dévastateurs du changement climatique. »

Sommaire

There Once Was an Island 

Le film pose le sujet des populations contraintes d’abandonner leur île et avec elle probablement leur culture.

 Quand on perd quelque chose de petit dans ce monde alors on perd beaucoup. — -



Le film sera suivi d’une discussion en compagnie de Maura Bulgheroni, doctorante FNRS qui fait actuellement une thèse interdisciplinaire en ethnoécologie. Son objectif est l'étude du changement climatique et de l'adaptation des populations locales. La recherche sur le terrain occupe pour elle une place prépondérante. Elle revient de l'Himalaya indien où elle a séjourné chez les « Gaddi » (bergers agro-pastoraux) semi-nomades de Bharmour en Himalaya (Himachal Pradesh, Inde du Nord).

Le festival HUGO
Cette projection est programmée en lien avec le festival Hugo qui s’est déroulé à Liège en novembre dernier, organisé par  l’Observatoire Hugo de l’Université de Liège, du nom du professeur Graeme Hugo (1946-2015). C’est la première structure de recherche au monde spécifiquement dédiée à l'étude des changements environnementaux et les migrations. L’Observatoire Hugo réunit des chercheurs et des praticiens des sciences sociales et des sciences de l'environnement, afin d'examiner les multiples liens qui existent entre migrations, changements de l'environnement, et politique(s).
 
Les migrations environnementales
L’étude des migrations environnementales est aujourd’hui un domaine de recherche en pleine expansion. On désigne par-là l’ensemble des mouvements de populations (forcés et volontaires) associés à des dégradations de l’environnement, que celles-ci soient brutales, comme des catastrophes naturelles ou industrielles, ou plus progressives, comme de nombreux impacts du changement climatique (désertification, aridification, hausse du niveau de la mer, etc.). Les dégradations de l’environnement sont aujourd’hui devenues un facteur majeur de migrations et de déplacements dans le monde : depuis 2008, les seules catastrophes naturelles ont déplacé en moyenne 26 millions de personnes chaque année, soit trois fois plus que les guerres et conflits. Cette question est devenue au cours des dernières années un sujet de préoccupation majeur des organisations internationales et des gouvernements, et a fait l’objet d’un nombre croissant de travaux de recherche, à la fois empiriques et théoriques. En octobre 2015, dans le cadre de l’Initiative Nansen (un processus intergouvernemental initié par la Suisse et la Norvège), 109 gouvernements ont adopté à Genève un agenda international de protection pour ces migrants. En décembre 2015, la COP21 a officiellement décidé de la création d’une task-force internationale pour traiter la question. Cette task-force a été constituée lors de la COP22 à Marrakech en 2016. Par ailleurs, les migrations sont aussi reconnues comme une possible stratégie d’adaptation aux impacts du changement climatique, et ont donc vocation à être discutées dans le cadre des négociations internationales sur le climat. Ce sera à nouveau le cas lors de la COP23 à Bonn.

Cet événement est le fruit d'un partenariat entre PointCulture, la bibliothèque - médiathèque d'Uccle Le Phare, l'IGEAT et l'ULB.


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