Danse et cinéma
Sommaire
À l'instar de la danse, le cinéma est affaire de corps, de mouvement et de séduction. Rien d'étonnant donc à ce que ces deux formes artistiques soient intimement liées. Ainsi dès les prémices du cinéma, l'expression corporelle était à elle seule dépositaire du bon fonctionnement du récit (pour rappel, le cinéma parlant n'est apparu que dans les années trente).
Exemple parmi tant d'autres, le cinéma burlesque – du muet au parlant – a fait la part belle au langage corporel pour la construction de ses gags. Mais d'un genre à l'autre, les nuances induites par les corps des acteurs ont su ajouter aux discours ces mêmes subtilités que la musique ou les chorégraphies ont pu développer dans les ballets classiques ou contemporains.
Au jour d'aujourd'hui, si les films de danse trouvent un souffle nouveau (de la franchise Step up à la série Un, dos, tres) c'est sans nul doute car le langage universel de nos enveloppes charnelles dépasse les frontières linguistiques ou temporelles et impose sans détours ses vues et aspirations profondes.
Tout en dépassant son rôle de simple médium, le cinéma développe des affinités plus étroites avec l’art de la danse en s’appropriant ses codes et finalités (l’envoûtement et la séduction) pour exposer in fine des ancrages bien plus profonds avec ces formes artistiques plus « classiques ».
Filmographie sélective
- Danse classique
- Danses du monde
-
Danses modernes
-
Comédies musicales