Huis clos : dans l'intimité de groupes en répétition
- Qui est dans Huis clos ?
- Benoit Tilkens (PointCulture) : Huis clos a pour but de confectionner au fil du temps une galerie de portraits de groupes et d'artistes du secteur des musiques nouvelles en Fédération Wallonie-Bruxelles.
L'approche singulière est qu'il ne s'agit pas de capsules promo, mais d'aller là où on n'a pas accès en temps normal. On va rencontrer les groupes dans leur local de répétitions ou un lieu de résidence pour lever le voile sur le travail de création, d'expérimentations, et c'est ça l'intérêt principal de ce projet. — Benoit Tilkens
À mesure que la collection de capsules vidéo va s'étoffer, on va voir la diversité des processus créatifs. Les groupes ont souvent des intentions au moment de passer à la création de morceaux, celles-ci vont se nourrir d'expérimentations, d'accidents parfois, qui vont donner la trame de leurs compositions.
première capsule de la série : River into Lake
- Pourquoi Huis clos ? Huis clos = Confiné ?
Au départ, on était partis sur des noms qui tournaient autour du local de répétition, du garage, de la cave... Et puis on a tranché, au moment du confinement, sur Huis clos, ce n'est sans doute pas un hasard, mais il n'y a pas plus de lien avec cette période étrange, le huis clos en dehors de la référence littéraire représente pour nous cette bulle mystérieuse où l'esprit créatif peut s'exprimer loin de la lumière. — Benoit Tilkens
Le confinement nous a quand même incités à consacrer les premières capsules aux groupes qui avaient une actualité à ce moment-là, concerts, sorties d'album... La volonté était, à notre niveau, de remettre un peu d'éclairage sur ceux qui se sont retrouvés dans l'ombre au mauvais moment.
- Pour qui Huis clos ?
- Huis clos s'adresse à toutes les personnes curieuses de comprendre comment se passe le travail de création des groupes, qui ont envie de percer une partie de ce mystère. C'est une forme respectueuse d'indiscrétion.
Interview : Pierre Hemptinne