Qu'est-ce que l'antispécisme?
PLAN DE L'EMISSION
Définition du terme antispécisme : non-discrimination d’un individu en fonction de son espèce, que ce soit par une mise en rapport avec l’espèce humaine ou par une hiérachisation entre espèces non-humaines.
- Exemples de discrimination spéciste : l’homme vaut davantage que le chien ; le chien vaut davantage que le cochon.
On peut considérer qu’une vaste majorité d’individus est spéciste par défaut. On ne se revendique pas spéciste. Le propre des oppressions systémiques (inscrites dans la pensée dominante) est de prospérer sur des non-dits.
Le véganisme se conçoit comme une tentative de mise en pratique de la théorie antispéciste.
Se traduit par le refus de l’exploitation animale sous toutes ses formes : viande et sous-produits animaux, lait, miel, cuir, laine, etc.
Les techniques modernes rendent le véganisme de plus en plus accessible (développement d’alternatives dans différents domaines). L’espèce humaine dans sa grande majorité ne dépend plus de l’animal pour sa survie.
- Exemple : l'expérimentation animale. Critique et exposé de quelques alternatives.
Définition du terme « sentient » - à distinguer de « vivant » ou même de « sensible » : susceptible de ressentir la douleur. Le poisson est un être sentient. La carotte – dont le cri sert souvent d’argument contre les antispécistes – n'est pas un être sentient. La sensibilité des plantes ne relève pas d’un ressenti conscient.
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Wikipedia : La sentience (du latin sentiens, « ressentant ») désigne la capacité d'éprouver des choses subjectivement, d'avoir des expériences vécues. Les philosophes du XVIIIe siècle utilisaient ce concept pour distinguer la capacité de penser (la raison) de la capacité de ressentir (sentience). En philosophie occidentale contemporaine, la sentience désigne la conscience phénoménale : la capacité de vivre des expériences subjectives, des sensations.
Le concept de sentience est central en éthique animale car un être sentient ressent la douleur, le plaisir, et diverses émotions ; ce qui lui arrive lui importe. Ce fait lui confère une perspective sur sa propre vie, des intérêts (à éviter la souffrance, à vivre une vie satisfaisante, etc.), voire des droits (à la vie, au respect…). Ces intérêts et ces droits impliquent l'existence des devoirs moraux de notre part envers les autres êtres sentients.
Un point sur l’économie de la viande, les difficultés économiques que rencontrent actuellement les éleveurs. Évocation de la souffrance des ouvriers en abattoirs.
D’un point de vue antispéciste, quel statut donner aux animaux domestiques ?
Tom raconte comment le livre de Jonathan Safran Foer, Faut-il manger des animaux, l’a convaincu de devenir végétarien puis végane. Pour ensuite faire entendre sa voix.
Catherine De Poortere
Cet article fait partie du dossier Les véganes et l'antispécisme.
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