Logiscool : 4 questions à Majdoulyne Nabhan
> Thierry Moutoy (PointCulture) : Que ce soit via des ateliers modding de Minecraft, de la programmation sur Python et sur Scratch à l'illustration numérique, Logiscool mise sur la diversité du numérique.
- Majdoulyne Nabhan (Logiscool) : Nous garantissons à nos élèves et aspirants élèves de trouver l'activité qui leur correspond, quels que soient leurs besoins. Cette diversité est importante, car le monde numérique est tellement vaste.
- Quel est le profil des enfants ? Voyez-vous une évolution sur la représentation des genres ?
- Nos élèves viennent de tous les horizons sociaux et culturels et c'est la magie du monde digital ! Je constate surtout qu'ils sont animés d'une curiosité intellectuelle et créatifs. Ils posent beaucoup de questions et veulent toujours en savoir plus malgré le fait qu'ils ne se destinent pas particulièrement à une carrière dans le domaine informatique. Nous sommes cependant loin de la parité des genres et c'est vraiment un aspect pour lequel je cherche des solutions; notamment une décoration moins "garçons" au sein de l'école, des livres dans notre bibliothèque qui s'adressent tant aux filles qu'aux garçons.
Nous organisons des clubs de robotique et des journées découvertes ouverts à tous mais aussi des sessions « girls only ». Je cherche aussi à ce que nous ayons des professeurs.es, mais j'avoue que c'est une denrée rare.... Mais la plateforme Logiscool, sur laquelle les élèves évoluent, intègre déjà tout cela en proposant toute une galerie de personnages, d'univers et de challenges à l'attention des filles et des garçons.
Dans mes recherches, je suis tombée sur les Logiscool. Une école de programmation internationale qui venait d'ouvrir ses portes à Montgomery. Pour moi, c'était évident ! Ça combinait ma volonté de proposer un enseignement de qualité dans ce domaine et de pouvoir le proposer à des enfants. J'ai rencontré les équipes et j'ai proposé d'ouvrir une école à Anderlecht, car du côté Ouest de Bruxelles il n'y a pas souvent d'activités diversifiées.
- Comment êtes-vous devenue directrice de Logiscool Anderlecht ?
- Je suis économiste de formation mais j'ai toujours été intéressée par le monde tech et digital. Je suis l'actualité liée à l'innovation et je travaille dans le domaine de l'éducation (je suis la directrice de Missaly - association qui a pour but de lutter contre le décrochage scolaire, à travers l'inspiration). Je cherchais une activité pour mes enfants, pour qu'ils puissent être acteurs de ce monde digital. Il y a deux ou trois ans, il n'y avait que des initiations ou des ateliers « one shot » ; rien de sérieux avec un réel cursus sur le long terme.
Dans mes recherches, je suis tombée sur les Logiscool. Une école de programmation internationale qui venait d'ouvrir ses portes à Montgomery. Pour moi, c'était évident ! Ca combinait ma volonté de proposer un enseignement de qualité dans ce domaine et de pouvoir le proposer à des enfants. J'ai rencontré les équipes et j'ai proposé d'ouvrir une école à Anderlecht, car du côté Ouest de Bruxelles il n'y a pas souvent d'activités diversifiées.
- Pour les parents des enfants, est-ce qu'il s'agit d'une activité ludique ou bien didactique (voire les deux) ? Avez-vous remarqué une évolution des mentalités sur le numérique ?
- Pour les parents, c'est une activité didactique et ludique. Ils sont contents de savoir que leurs enfants développent certaines compétences tout en s'amusant. C'est de la magie ! Je constate une très très timide évolution car les parents associent encore le temps passé sur les écrans à du temps néfaste. De plus, la crise du Covid a accentué cette sensation puisque souvent, lors des confinements successifs et des quarantaines, les écrans ont été omniprésents dans les familles.
Notre approche et notre enseignement tentent de prouver que nous pouvons passer du temps de qualité et que les compétences numériques et digitales sont les compétences clés pour l'avenir.
Interview : Thierry Moutoy