Médor n°26 : pêche au thon et pêches aux sons
Sommaire
Banzaï dans la discothèque
« Comment un titre belge en pseudo-japonais a conquis les pistes de danse de la planète et donné naissance au groupe le plus glamour de la new wave. » (Harold Nottet, Médor – illustration : Quentin Dufour)
En 1971, trois ans après avoir sorti un boléro ukrainien qui sera repris entre autre par Rika Zaraï, Jean Kluger et Daniel Vangarde (le paternel d’un des membres de Daft Punk) sortent un faux album japonais où se niche une sorte de reggae mutant qui sera décliné en versions congolaise, antillaise, britannique, sud-africaine… jusqu’à renouer avec sa belgitude initiale en se retrouvant chanté à tue-tête par Benoit Poelvoorde dans le film Venise n’est pas en Italie (Ivan Calbérac, 2019).
Morceaux présents sur plusieurs compilations dans nos collections
morceau “Avenue Louise” sur une compilation
Avis de non-recherche
« Le 13 juin 2017, le corps sans vie de Jessica M’Nasri est retrouvé dans le point d’eau d’un parc d’Amsterdam, où elle avait assisté à un concert de jazz quelques jours auparavant. Cinq ans plus tard, en Belgique, ses proches ne savent toujours pas ce qui lui est arrivé. Aucune ligne n’a jamais été écrite sur ce décès dans la presse belge. Une histoire de musique et de silence. » (Charline Cauchie, Médor – illustration : Anaïs Mims)
L’article de Médor se penche en détail sur la non-enquête et le silence médiatique assourdissant qui a suivi la découverte du cadavre de la jeune femme. Mais il relève aussi tout ce qui la faisait vibrer : son amour du rock (de Sonic Youth vus en live au Pukkelpop à Battle Trace qu’elle était parti voir sur scène à la Bimhuis), son implication dans la salle alternative du Magasin 4 à Bruxelles, le lancement de son label de cassettes Sonophagia, etc.
L'émission Daydream Nation sur Radio Panik
La cassette que Jessica M’Nasri avait sorti sur son label Sonophagia
Le groupe qu'elle était parti voir en concert à la Bimhuis d'Amesterdam
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