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Pour en finir [provisoirement] avec 2013

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publié le par Igor Karagozian

La sélection rock 2013 de Yannick Hustache (PointCulture ULB)

 

 

 

 

Dream River, le cinquième album que Bill Callahan publie sous son vrai nom s'écarte encore un peu plus de ceux qu'il publia en tant que Smog entre 1990 et 2005. Après l'inégal mais excellent Apocalypse en 2011, Dream River poursuit la route vers une forme de normalité qui ne dira pas son nom tant qu'il restera ce petit quelque chose dans les textes et les compositions qui refusent de suivre des structures trop établies. Entre Americana, Rock indie et Folk il ne choisit pas, Bill, il vogue avec de plus en plus d'assurance et de lumière. (PTH)

 

Troisième disque pour ce trio Texan dépositaire d'un rock étonnamment composite. Morceaux de facture slowcore (Low, Idaho) - tristesse accablante et marche de zombie à tous les étages- mais lestés d'une lourdeur toute métallique (la basse pèse des tonnes) alors qu'aucun plan heavy n'est convoqué ! Qui plus est, le chant masculin/féminin alterné, renvoie à une espèce de shoegaze joué la gueule enfoncé dans le bitume. Serti d'une pochette sombre et magnifique, Circumambulation est un album ténébreux, glacial et labyrinthique que le manque apparent de reliefs internes place tout entier au service d'un fascinant abandon mortifère. L'hiver est la porte. (YH)

 

-Ventura ; Ultima Necat Bientôt à PointCulture

 

Le quatuor post-punk new-yorkais toujours fidèle à Sacred Bones Records bénéficie de la production de Martin Bisi (Swans, Sonic Youth...) sur un deuxième album tout aussi abrasif, psyché et angoissant que son prédécesseur. (IK)

 

Troisième album pour cet ex pensionnaire discret du label Anticon et probable Top 5 de cette fin d'année. Un creuset electro pop aux très fines armatures nano-technologiques, mélodies papillonnantes et sinusoïdales, cœurs aériens difractés à l'infini, et aux rythmiques tambourinantes ou sèches comme des couperets ! De ces chansons voisines de cœur et d'âme de celles des Animal Collective et Grizzly Bear, on dira qu'elles conservent dans leur génome une trace hip-hop davantage perceptible, et que la sensibilité de garçon socialement inadapté de son démiurge principal (Rayan Lott) s'accommode pour une fois totalement d'accents symphoniques et d'envolées vocales cosmiques. A suivre ! (YH)

 

Quatre ans après TAROT SPORT [XF931L], le duo de Bristol est de retour avec un troisième album, composé de sept morceaux à la fois oppressants et fascinants. Andrew Hung et Benjamin John Power construisent ici de longues plages plages mêlant psychédélisme, drone, guitares saturées et électronique progressive. Disque à la fois riche, frénétique et complexe, SLOW FOCUS nécessite et mérite plusieurs écoutes afin d'être s'appréciér à sa juste valeeur. (IK)

 

Le parisien Axel Monneau, alias Orval Carlos Sibelius, allie psychédélisme et mélodies pop sur des morceaux intemporels et cosmiques. (IK)

 

 

La prolifique et gothique californienne Chelsea Wolfe signe avec ce PAIN IS BEAUTY un quatrième album inspiré, à la fois sombre et aérien, fait de nappes de synthétiseurs, de riffs de guitare entêtants et magnifié par sa voix nuancée et délicate. (IK)

 

Il s'agit du premier album de Julia Holter enregistré dans les conditions d'un "véritable studio". Elle excelle sur cet album à allier expérimentation et pop romantique légère. Ambiance rétro et noire faisant référence à un Paris des années 50. Transposition libre d'une oeuvre de l'auteure Colette dont l'histoire se déroulant initialement à Paris évolue ici dans un monde superficiel à Los Angeles. Le décor dépeint une tv réalité ordinaire ainsi que des chasses opérées par des paparazzi. La narration est soutenue par un groupe jouant des percussions, violoncelle. Une fiction sonore avec des éléments de field recordings et une technique digne de John Cage. (A.B.)

 

A nouveau épaulée par la section rythmique de feu Shipping News, l'Américaine ne semble nullement baisser le pavillon de la colère sur son neuvième véritable album. Entre brulots noisy arides et tranchants, ballades spasmodiques sur le fil du rasoir et pièces jouées au piano d'une sensuelle élégance vénéneuse Shannon, Shannon Wright fait d'In Film Sound un exutoire aussi intimiste qu'acéré. Un disque certes massif et farouche, mais où l'harmonium pratique ici et là quelques discrètes et bienfaisantes ouvertures. (YH)

 

Deuxième disque d'après le break (1998-2008) ou sixième album tout court pour ce combo indie emblématique issu de Chapel Hill (Caroline du Nord). Contemporain d'Unwound ou de Sonic Youth, le groupe d'Ash Bowie (rien à voir avec l'autre...) s'est distingué, un peu à l'écart des autres, par une approche singulière alliant doublés de guitares puissantes aux motifs tourbillonnants et psychédéliques, emprunts prog' discrets (les claviers) et un chant toujours mélodique mais plutôt en retrait. Si sur Siberia, les Américains délestent leurs 6 cordes d'un peu de leur poids, c'est pour mieux encore affirmer leur goût pour les structures alambiquées et des rythmes complexes. Jusqu'au vertige parfois, mais sans jamais céder à la tentation d'un hermétisme de bon ton. Eprouvant (parfois) mais toujours gratifiant ! (YH)

 

 

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