Rencontre audio avec Reynald Halloy

Le Fond de l’Air est French s’est rendu chez Reynald, dans son agréable maison du quartier de la Baraque à Louvain-la-Neuve. Une rencontre passionnante qui a donné naissance à un entretien audio d’environ 45 minutes. La guitare entre les mains, Reynald nous a fait le plaisir d’illustrer ses propos par des bouts de ses propres chansons mais aussi des extraits des chansons qui l’ont marqué.

Les différentes séquences de l’entretien

- 0 min./9 min. 28 : Genèse de l’album Chrysalide : la musique indienne

- 9 min. 29/14 min. 19 : Un album enregistré en condition « live »

- 14 min. 20/19 min. 06 : Une autre influence : la bossa nova

- 19 min. 07/21 min. 28: L’approche créative avant tout

- 21 min.29/23 min. 28 : La rencontre avec Dick Annegarn

- 23 min. 29/ 25 min. 59 : Impro à la tempura

- 26 min./26 min. 59 : La chanson « Chrysalide »

- 27 min./29 min. 58 : « La valse du vide »

- 29 min. 59/31 min. 39 : Chanter dans plein de langues

- 31 min. 40/32 min. 11 : « La p’tite gayole » sur un rythme de samba

- 32 min. 12/36 min. 28 : La chanson « Oui » : la force de l’acceptation

- 36 min. 29/37 min. 36 : Écrire par nécessité

- 37 min. 37/45 min. 17 : Des bouts de chansons

L'album Chrysalide en quelques mots…

L’album Chrysalide n’aurait sans doute jamais vu le jour si Reynald n’avait fait la rencontre il y a une dizaine d’années du joueur de tablas Nabankur Bhattacharya. Les deux musiciens se sont vite reconnus dans la recherche qu'ils font chacun de l’unisson, de la bonne vibration musicale, de l’accordage qui sert au mieux la spiritualité du son.

Dans un second temps, Reynald a demandé à Fabian Beghin de les rejoindre pour donner les couleurs mélodiques à son projet. C’est que ce spécialiste belge des musiques indiennes joue aussi bien de la bansuri (flûte indienne en bambou) que de l’harmonium.

Enfin, en février 2011, le trio a donné à Bruxelles trois concerts qui ont été captés afin de réaliser l’album. On sait que jouer en live un tout nouveau répertoire est un exercice périlleux qui aboutit souvent à des enregistrements peu exploitables. Mais, les trois musiciens tenaient à ce choix, cherchant à préserver au maximum la magie d’une musique « vivante » que la prise de son ‘pistes par pistes’ rend difficilement. De plus, ce procédé s’avère le plus juste si on veut laisser un bel espace à l’improvisation. Au final, Reynald, Nabankur et Fabian peuvent être fiers de leur performance. Car, elle reflète à merveille leur démarche.

Guillaume Duthoit