La piraterie | Médiagraphie
Sommaire
Ubisoft : Assassin's Creed IV : Black Flag (2013) - SW1113
Black Flag est le quatrième chapitre de la série mythique Assassin’s Creed d’Ubisoft sorti en 2013. Le jeu se déroule au 18e siècle, pendant l'âge d'or de la piraterie dans les Caraïbes. Les joueurs incarnent Edward Kenway, un pirate et corsaire gallois qui se retrouve impliqué dans la lutte entre les Assassins et les Templiers. Comme dans chaque épisode de la série, des figures historiques, telles que Barbe Noire, Benjamin Hornigold, Anne Bonny et Charles Vane font leurs apparitions dans certaines missions. (TM)
Rare : Sea of thieves (2018) – SW1314
Publié en mars, Sea of Thieves est un jeu vidéo d'action-aventure en monde ouvert développé par Rare et édité par Microsoft Studio. Il se déroule dans un monde de pirates imaginaires et est surtout axé sur une expérience multi joueur. Les participants peuvent former des équipages pour explorer les mers, chercher des trésors, combattre des monstres marins et d'autres équipages de pirates, et prendre part à diverses activités liées à la vie de pirate. En juillet 2023, Rare ajoute une campagne narrative dans l’univers d’un autre jeu de pirate légendaire, Monkey Island. (TM)
Jonathan E. Steinberg et Robert Levine: Black Sails (2014-2017)
Série américaine en quatre saisons, Black Sails relate la vie du Capitaine Flint et de son équipage pendant l’âge d’or de la piraterie (début du XVIIIe siècle). Si l’histoire commence à bord du navire qui est à la recherche d’un galion espagnol transportant un inestimable trésor, les épisodes ne se limitent pas à la mer. Ils montrent aussi la vie à New Providence (Nassau) aux Bahamas où se rassemblent marins et corsaires, ainsi que les communautés des marrons, les esclaves qui ont fui les plantations. Aventure, combats d’épée, exotisme et une touche de romance sont les éléments principaux de cette série très addictive ! (ASDS)
Michael Curtiz : Captain Blood (1935)
Au 17e siècle, en Angleterre, le jeune médecin pacifiste Peter Blood (Errol Flynn) est arrêté pour avoir recueilli un rebelle et envoyé comme esclave en Jamaïque. Il devient pirate, non sans s’être épris d’Arabella Bishop (Olivia de Havilland) qui l’avait acheté. Le film mélange scènes d’action typiques du film de cape et d’épée et romantisme dégoulinant, le tout appuyé par un score épique d’Erich Wolfgang Korngold. Les batailles navales sont impressionnantes pour l’époque, mais quelque peu invraisemblables, tout comme les robes en satin d’Arabella qui ne prennent ni pli ni poussière au cœur de l’action. (ASDS)
Tsui Hark : Il était une fois en Chine 5 : Docteur Wong et les pirates (1994)
Au début du 20e siècle, l’anarchie règne sur la Chine. Quand le maître d’arts martiaux Wong Fei-hung arrive à Foshan, en vue d'aller à Hong Kong, il se rend compte que la ville est dans un état désespéré, soumise à l'attaque des pirates qui infestent la mer toute proche. Il prend les choses en main avec ses hommes. Si une grande partie de l'action se passe en ville, il y a quand même une scène d'attaque entre bateaux, une carte indiquant le repaire des pirates, et une grotte remplie de trésors. C’est un film de kung fu, mais avec également des combats à l'arme à feu clairement influencés par les codes du western. (ASDS)
Jacques Tourneur : La Flibustière des Antilles [Anne of the Indies] (1951)
« Le Royal Charles, 300 tonneaux, capitaine John Haislip, brûlé au large des Antilles par le Capitaine Providence. Perdu corps et biens. » Les armateurs anglais biffent à l’encre rouge le nom de leurs navires tombés entre les griffes d’un pirate impitoyable qu’ils n’imaginent pas une seconde être une femme. Et pourtant c’est bien Anne Providence (Jean Peters) qui, ayant appris le métier de Barbe noire, a décidé de venger son frère pendu par les Anglais… À la proue de ce récit d’aventures, d’amour et de trahisons en Technicolor, Jacques Tourneur met très clairement en évidence de nombreuses scènes évoquant les stéréotypes de genres : les traits, les qualités, les sentiments prétendument masculins ou féminins. (PD)
Steven Spielberg : Hook ou la revanche du capitaine crochet (1991)
Dans ce film qui met en scène un Peter Pan vieilli et qui a effacé de sa mémoire son passé « magique », l’ex héros du Pays Fantastique doit se remémorer qui il était afin de libérer ses deux enfants des griffes d’un Capitaine Crochet revanchard. Dans cette quasi comédie musicale aux couleurs chatoyantes, les pirates sont davantage une bande de joyeux drilles pas vraiment féroces qui se font aisément latter les fesses par des Garçons Perdus futés et équipés d’armes fantaisistes. Et leur chef Hook est bien plus un Grand-Guignol sophistiqué, avide de l’admiration d’enfants qui ne sont pas les siens, plutôt qu’un aigrefin cruel prêt à verser le sang. (YH)
Renny Harlin : Cutthroat Island (1995)
L’île aux pirates (en VF) est un film d'aventure et de piraterie réalisé par Renny Harlin et sorti en 1995. Il se déroule pendant l'âge d'or de la piraterie au XVIIe siècle et suit les aventures de Morgan Adams, une femme intrépide et téméraire qui tente de retrouver un trésor légendaire caché sur une île mystérieuse. Morgan et son équipage vont affronter des ennemis redoutables, des tempêtes et des trahisons pour mettre la main sur le butin. Le film est surtout mémorable pour ses scènes d'action spectaculaires, ses combats à l'épée et ses séquences de piraterie de facture classique. (TM)
Jackie Chan : Le marin des mers de Chine (1983)
A Hong Kong, à la fin du XIXe siècle, les eaux sont infestées de pirates. La police maritime, dont fait partie le sergent Dragon Ma (Jackie Chan) échoue dans ses tentatives à les combattre et est donc démantelée. Le sergent est intégré dans le corps terrestre, jusqu’au moment où il propose une solution pour contrer l’ennemi. Une moitié du film se passe dans la ville, et il faut attendre la seconde pour voir apparaître les pirates, leurs bateaux et leur grotte. Que ce soit sur terre comme sur mer, Jackie Chan excelle dans les combats, mêlant kung fu et burlesque à la Buster Keaton. (ASDS)
Roman Polanski : Pirates (1985)
Échec cuisant lors de sa sortie (il fut également projeté à l’ouverture du Festival de Cannes en 1986), Pirates reste néanmoins un film de genre efficace. C’est l’histoire du Capitaine Red (l’excellent Walter Matthau), truculent flibustier, accompagné de son fidèle moussaillon et en quête d’un trône en or massif. Ambition classique dans ce milieu de coups de sabre, de jambes de bois et de roublardise. Le récit et l’intrigue se déroulent principalement en mer, le terrain de prédilection des pirates, en dehors d’obscures tavernes. Un film d’aventure bien coloré et plein de dérision. (StS)
Peter Lord - Jeff Newitt : Les pirates ! Bons à rien, mauvais en tout (2012)
Les animateurs des Studio Aardman (Wallace & Gromit, Chicken Run) s’en sont donnés à cœur joie avec cette adaptation de la série des livres de Gideon Defoe ‘The Pirates’. Le Capitaine Pirate, accompagné de sa troupe bonne à rien et mauvaise en tout, lorgne sur l’obtention du titre tant convoité de « pirate de l’année ». Sur base de cette ambition commencera toute une série de gags espiègles et de rocambolesques abordages. Sans oublier la très chère Reine Victoria et Charles Darwin. C’est expressif, artisanal et palpable. Un univers à la Monty Python version corsaire en pâte à modeler! (StS)
Gore Verbinski : Pirates Of The Caribbean - 1: The Curse Of The Black Pearl (2003)
Inspiré par l’attraction des parcs à thème Disney, la série des Pirates des Caraïbes a renouvelé le genre alors moribond des films de pirates et de cape et d’épée. Le héros, Jack Sparrow, est un singulier personnage qui cabotine beaucoup, et qui se retrouve mêlé à toutes les actions typiques du genre, du combat naval à la beuverie, de l’enlèvement de la jolie femme à la recherche d’un trésor à partir d’une carte parcellaire, le tout avec une dose de fantastique. La musique aux thèmes très prenants, composée par Hans Zimmer, reste tout autant dans les esprits que les images de la mer bleue des Caraïbes. (ASDS)
Une médiagraphie réalisée par Philippe Delvosalle, Anne-Sophie De Sutter, Yannick Hustache, Thierry Moutoy et Stanis Starzinski pour la Bila, La Bibliothèque des littératures d'aventure à Beaufays.
Cet article fait partie du dossier Médiagraphies | 2022-24.
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