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Le Chelsea Hotel | Une médiagraphie

Hotel Chelsea Novembre 2022
Situé sur la 23e Rue à New York, le Chelsea Hotel est un bâtiment emblématique de la ville. Il a été construit en style gothique victorien entre 1883 et 1885 par l’architecte franco-américain Philip Gengembre Hubert, inspiré par les formes d’utopies sociales de l’époque. Durant une grande partie du 20e siècle, il a accueilli de nombreux artistes, des peintres, des écrivains, des musiciens, des danseurs. Ils y ont trouvé des loyers très abordables et une ambiance créative effervescente. Cette médiagraphie, composée pour la diffusion du documentaire Dreaming Walls au Tiroir des Saveurs à Marche-en-Famenne, soulève le voile sur quelques œuvres et chansons qui l’évoquent.

Sommaire

Abel Ferrara : Chelsea on the Rocks (2008)

Abel Ferrara, connu pour ses films de fiction, nous emmène dans ce documentaire au cœur du Chelsea Hotel. Armé d’une caméra à l’épaule, il interviewe les résidents (déjà menacés d’expulsion au moment du tournage à la fin des années 2000), et parmi eux des stars comme Ethan Hawke ou Milos Forman qui y ont passé quelques années à des moments difficiles de leur vie. Ferrara insère également deux scènes avec des acteurs qui recréent les derniers jours de Nancy Spungen, la petite amie de Sid Vicious, ainsi que de Janis Joplin. Le film donne l’impression d’avoir été réalisé sans plan très précis, parlant de sujets aussi divers que le rôle du propriétaire bienveillant pour les artistes, Stanley Bard, ou les conséquences des attentats du 11 septembre. Il donne beaucoup d’importance aux anecdotes racontées par les résidents mais ne cherche pas à écrire l’histoire de l’hôtel, créant plutôt une mosaïque impressionniste parfois un peu confuse. (ASDS)


Andy Warhol et Paul Morrissey : Chelsea Girls (1966)

Nico : « Chelsea Girls » (1967)

Durant l’été et le début de l’automne 1966, Andy Warhol et son complice en cinéma Paul Morrissey filment une série de portraits dans différentes pièces du Chelsea Hotel et dans le loft de l’artiste, la célèbre Factory. Les stars underground du film (Nico, Ondine, Gérard Malanga, etc.) ont pour la plupart vécu un moment à l’hôtel mais n’y habitaient pas nécessairement au moment du tournage. Les séquences, en noir et blanc et en couleurs, tendres ou provocatrices et d’une durée d’une bobine de pellicule 16mm chacune sont projetées côte-à-côte, en split-screen, pour un film d’une durée totale de 3h30.

En octobre 1967, la même année que son album aux côtés du Velvet Underground, la chanteuse Nico sort son premier disque solo dont le titre (Chelsea Girl, au singulier) et la chanson éponyme (Chelsea Girls, au pluriel) rendent hommage à l’hôtel, à ses pensionnaires, à leurs chambres et à leur vie, et au film de Warhol et Morrissey (qui s’ouvre et se clôture par la présence magnétique à l’écran de la chanteuse allemande). [PD]


Shirley Clarke : Portrait of Jason (1967)

En décembre 1966, Shirley Clarke – figure de proue du nouveau cinéma indépendant américain de l’époque – filme en une nuit, dans sa chambre du Chelsea Hotel, une longue interview face caméra de Jason Holliday, un prostitué gay afro-américain rêvant de devenir star de cabaret. Interrogeant les limites du cinéma vérité, le film slalome entre le vrai et le faux, les souvenirs et l’autofiction et est très marqué par la relation entre fascination et détestation qui lie la cinéaste au protagoniste de son film. « Jason est un artiste. Je savais que si je lui posais une question au sujet de X, il me répondrait en parlant de Y. J'ai débuté le tournage en le détestant, une partie de moi ne voulait pas aller à sa rencontre, j'avais même un peu envie de le tuer. Mais plus le temps passait, plus mon envie de meurtre s'est transformée en désir de sublimation. Je voulais le mettre en lumière. J'ai appris à l'aimer au cours des longs mois que j'ai passés à la table de montage. » [PD]


Martin Scorsese, Mick Jagger, Rich Cohen et Terence Winter : Vinyl (2016)

Vinyl, c’est l’histoire de Richie Finestra (Bobby Cannavale, très convaincant), fondateur d’American Century Records. Président qui tente de maintenir en vie sa maison de disque sous respirateur artificiel en reniflant tout sur son passage. Il emporte avec lui son équipe, ses collègues, sa famille vers sa destinée hasardeuse, dans les rues crasseuses et décadentes du New-York des seventies. Car Vinyl c’est aussi une reconstitution remarquable de la grosse pomme de cette époque. Authentiques vestiges et véritable inventaire de quartiers et d’endroits historiques comme le Brill Building, le Max’s Kansas City, l’Electric Lady Studios ou encore le Chelsea Hotel. Et Vinyl, c’est enfin la passion de Martin Scorsese et Mick Jagger, deux des créateurs de la série, qui nous confient à travers les dix épisodes la discothèque absolue de la période, entre agonie du rock classique et éclosion du hip-hop, du punk et du disco. Embarcation dans cette bouleversante et sinueuse décennie musicale et artistique. (StS)


Alex Cox : Sid & Nancy (1986)

Quand Sid Vicious, bassiste des Sex Pistols, rencontre pour la première fois Nancy Spungen, groupie paumée et toxicomane, il n’est pas encore conscient de la trajectoire tourmentée qui allait se clôturer dramatiquement un soir d’octobre 1978 dans la chambre 100 du Chelsea Hotel. C’est dans cette pièce qu’un coup de couteau mortel allait transpercer l’estomac de Nancy. Musique anarchique et agitée, doigts d’honneur au star-system, dépravation, débauche, désordre, violence, vulgarité, sexe, drogue, alcool, … C’est en se servant de tous ces éléments qu’Alex Cox réalise Sid & Nancy en 1986. Pacte d’amour sordide et fantasmagorique. Grandeur et décadence. Ode tumultueux et bordélique au mouvement punk. Avec les performances impressionnantes des deux protagonistes Gary Oldman et Chloé Webb. (StS)


Susan Seidelman : Desperatly Seeking Susan (1985)

Au début des années 1980, Madonna a habité au Chelsea Hotel alors qu’elle venait d’arriver à New York et qu’elle tentait de percer comme chanteuse. Elle y est revenue en 1992 pour les photos de son livre Sex, prises dans la chambre 822. En 1985, alors qu’elle a sorti ses deux premiers albums et qu’elle est devenue une star, elle joue Susan dans le film de Susan Seidelman, Recherche Susan Désespérément, face à Rosanna Arquette, et avec Aidan Quinn. Si le film ne montre pas d’images de l’hôtel, il reste malgré tout un fabuleux témoignage du New York de l’époque, une ville sale, peu sûre, très brute et déjà totalement multiculturelle et bouillonnante de créativité (on y voit des images de la faune qui hantait le club Danceteria à l’époque), un peu à l’image des artistes, mais aussi des dealers et prostituées, résidant alors à l’hôtel Chelsea. Yeah, let’s get into the groove ! (ASDS)


De Dylan Thomas à la Beat Generation : le Chelsea Hotel des écrivains

Tout au long de son existence, le Chelsea Hotel a aussi servi de lieu de passage, d’abri et de port d’attache pour de nombreux écrivains. Le 20 octobre 1953, le poète gallois Dylan Thomas qui vient de livrer à la BBC la version finale de sa pièce radiophonique Under Milk Wood (Au bois lacté), arrive à New York – et au Chelsea Hotel – pour en monter une version théâtrale. Moins de trois semaines plus tard, partagées entre répétitions et excès alcoolémiques, Thomas meurt au St Vincent Hospital.

Presque vingt ans plus tard, de 1971 à 1973, le cinéaste expérimental et collecteur de musiques folk Harry Smith enregistre le poète beat Allen Ginsberg dans sa chambre du Chelsea Hotel. Une série de ballades, de vignettes du New York underground, de calypso moqueurs à l’adresse de la CIA accompagnés juste de quelques souffles d’un harmonium fatigué ramené d’Inde. Le disque sortira en 1981 sur le légendaire label Folkways. [PD]


Leonard Cohen : « Chelsea Hotel #2 » (1974)

Chelsea Hotel #2

I remember you well in the Chelsea Hotel
You were talkin' so brave and so sweet
Givin' me head on the unmade bed
While the limousines wait in the street

Those were the reason an' that was New York
We were runnin' for the money and the flesh
An' that was called love for the workers in song
Probably still is for those of them left

Ah, but you got away, didn't you babe
You just turned your back on the crowd
You got away, I never once heard you say
I need you, I don't need you
I need you, I don't need you
And all of that jiving around

I remember you well in Chelsea Hotel
You were famous, your heart was a legend
You told me again you preferred handsome men
But for me you would make an exception

An' clenching your fist for the ones like us
Who are oppressed by the figures of beauty
You fixed yourself, you said, "Well, never mind
We are ugly but we have the music"

And then you got away, didn't you baby
You just turned your back on the crowd
You got away, I never once heard you say
I need you, I don't need you
I need you, I don't need you
And all of that jiving around
I don't mean to suggest that I loved you the best
I can't keep track of each fallen robin
I remember you well in Chelsea Hotel
That's all, I don't even think of you that often

Au printemps 1968, Leonard Cohen n’était pas encore célèbre. Il résidait dans la chambre 424 du Chelsea Hotel, espérant y trouver l’inspiration pour de nouvelles chansons. Rentrant une nuit vers 3 heures du matin, plus ou moins déprimé, il appelle l’ascenseur ; il y est rejoint par une femme à la chevelure indisciplinée. C’était Janis Joplin qui louait la chambre 411. L’ascenseur était exigu et réputé le plus lent de New York ; les deux artistes commencent une conversation. Janis lui dit qu’elle cherche Kris Kristofferson, Leonard lui répond qu’il est Kris. Une fois arrivés au quatrième étage, ils ont décidé de passer la nuit ensemble. Attristé par son décès en 1970, Cohen écrira peu après une chanson, « Chelsea Hotel #2 », qui raconte cette nuit newyorkaise. Il attendra 1974 pour l’enregistrer pour un album, New Skin for the Old Ceremony. (ASDS)


Jeffrey Lewis : « The Chelsea Hotel Oral Sex Song » (2001)

The Chelsea Hotel Oral Sex Song

Walkin' up 23rd street
I was tired and alone
It was late my housemate
Would be asleep when i got home
The sign ahead glowin' red
Said the chelsea hotel
Where nancy and syd vicious
And my friend dave once dwelled

The street was black under my feet
Wich continued their walkin'
Though i was vaguely interested
In the folks behind me talkin'
Two guys maybe gay
Wearin' Reber type suits
And a girl wearin' glasses
Who looked kinda cute
Her hair was short and curly
She had a tattoo on her back
Wich i could see cos her red shirt
Was sleeveless with straps
But i only saw this later
Not in my first glance
But i could hear her talkin behind me
And as if by chance

She was tryin' to describe
A song i knew well
The leonard cohen song
About the chelsea hotel

And i smiled a smile to myself
When she said
That was the song where he talked about
Someone giving him head
On the bed was unmade
And how the song was outrageous
And that's when i got
Uncharacteristically courageous
I could left the three of them laughin'
And just gone on home
But i turned and i faced her
And i said leonard cohen?
...just like that...

She was shocked and surprised
But she looked very happy
That she now had a witness
To back up her story
She looked at me
With her spectacled eyes
And said "see i told u"
To the two others guys

My tale might have ending right there and then
But we started talkin' about leornard cohen
How his lyrics were cool
And how he sang so sincere
It must have been true
And it happened right here
Usually women right of the bat
Don't find me that great
But there we were laughin', scrollin'
Like we could really releate
Although we didn't mention the head line
It was alluded
And her conversation was better
Cos her friends were not included
The guys were more into each other
At least that's how it seemed to me
I heard the faint knocking of opportunity
Although it's easy for me now
Upon my looking back
To think of all the things
I could have said
To make me the mac
Just keep the sad truth in mind
As i tell this to you
That we really only talked
For a minute or two
And i never got her name
And she never got mine
But in this couple short minutes
We had a pretty good time

And on top of that
Tho u may not believe it
You know what she says to me next
As i repeat it
That line about gettin a blow job
That leonard sings
She said it made her
Want to do naughty things
Right about then
I should have asked
If she knew
What the chelsea charged
If we got a room for two
But i didn't and i know
I'm a schmuck, don't you doubt it
The only thing i did
Was write this stupid song about it

If i was leonard cohen
Or some others song writing master
I 'd know to first get the oral sex
And then write the song after
You can practise writing songs
About romance every day
But if you haven't loved
Then you'll have nothing to say
We could have given each other head
On leonard same unmade bed
But i was too shy to suggest it
And so instead
When the three of them stopped
To look through a pub window
I said good night
Tho i had not quite meant to
And waved as we walked tho
I would not forget her
Especially when she mysteriously said
See you later

Now every time i'm walking
I hope that we'd meet
And on purpose
I always go up 23rd street
Where the sign glowin' red
Says the chelsea hotel
Where nancy and syd vicious
And my friend dave's once dwelled
Life doesn't work out
The way it does in old songs
That's why we sing new ones
To say what really goes on
So if i ever see her again
And we pick up
Right we were ended
Maybe i'll play her this song
Maybe she won't get too offended
And listen i tell u why
There's more to this situation
Than meets the eye
You may think it's sad
You may think it's pathetic
That i sing this song
And that she will never know it
But think a minute 'bout what that means
And you'll realise it's actually a wonderful thing
That all around the world
There maybe folks singin' tunes
For the love of others folks
They barely knew
And it puts a smile on my face
Yes, it do
And let me tell you
You ought to be smillin too
Cos the next time you feelin'
Kinda lonesome and blue
Just think that someone somewhere
Might be singin about you
Who knows if i'll ever see her again
Maybe we'll see this whole time
She could have been singing about me
Probably not
But it could be

Avec une guitare et un micro ou avec un crayon, quelques feutres et feuilles de papier, Jeffrey Lewis (New York, 1975) ne fait à peu près que raconter des histoires, se placer dans un fil narratif réel (une filiation, un héritage, une famille de choix) ou fictionnel. Chanteur et dessinateur, au point de rencontre rêvé du folk (la proximité, le respect de ses pères spirituels...) et du punk (l’électricité, l’irrévérence...), même s’il est parfois fasciné par l’Angleterre (Crass, The Fall), il est surtout un grand amoureux et connaisseur de sa ville de naissance. Dans cette longue plage parlée-chantée de sept minutes figurant sur son premier album, il évoque surtout – avec l’humour et l’autodérision qui le caractérisent aussi – la chanson de Leonard Cohen, son propre rapport à la séduction mais aussi, en filigrane, ce que New York et le Chelsea Hotel sont devenus à l’heure de la gentrification (« J’aurais dû lui demander si elle savait ce que le Chelsea Hotel compte pour une chambre pour deux »). [PD]


Virgil Thomson : In Paris - At Home and Abroad - At the Chelsea Hotel

Virgil Thomson (1896-1989), saillant critique musical mais surtout compositeur, a bourlingué sa coque durant de nombreuses années aux quatre coins des infinis couloirs et chambres du Chelsea Hotel. Hôtel mythique à l’intérieur duquel il a écrit plus de deux cents œuvres, dont les opéras Four Saints in Three Acts (1934) et The Mother of Us All (1947). Il s’est imposé durant sa riche période de création comme l’un des géniteurs de l’opéra et de la musique classique américaine. Seul musicien à recevoir un prix Pulitzer pour la musique d’un documentaire (Louisiana Story, 1948), il fut réputé pour sa faculté à pouvoir absorber ses multiples inspirations musicales comme les Folk Songs, le Gospel, le Ragtime et le jazz et en créer des variations qui l’identifieront à tout jamais à la culture américaine. (StS)


Bob Dylan : « Sara » (1975)

Bob Dylan fut l’un des nombreux artistes ayant séjourné au Chelsea Hotel durant leur existence. Époque durant laquelle « il restait éveillé durant des jours au Chelsea Hotel, écrivant « Sad Eyed Lady of The Lowlands » pour elle ». Elle ? C’est son épouse de l’époque, Sara Lownds pour laquelle il composa cet hymne tourmenté en 1965 sur l’album Blonde on Blonde. Les insomnies qu’il évoque en façonnant ce morceau apparaîtront quelques années plus tard dans les paroles du titre « Sara », dernière plage de l’album Desire, enregistré en 1975. Symphonie nostalgique à cette histoire d’amour révolue. Probablement l’une des chansons les plus personnelles de sa longue et riche carrière, parce que : « Tout est si clair, il ne pourra jamais oublier. L’aimer est la seule chose qu’il ne regrettera jamais ». (StS)


Patti Smith : « Fire Of Unknown Origin » (1979)

« Fire Of Unknown Origin », titre que l’on retrouve sur l’album Wave sorti en 1979, fut écrit quelques années plus tôt par Patti Smith, à peine installée au Chelsea Hotel. Libraire à l’époque, elle commence à jongler avec les mots, à créer son propre univers bouillonnant, à allier et combiner ses différents talents artistiques. Et surtout à collaborer avec des personnages comme Tom Verlaine du groupe Television, Lenny Kaye, futur membre du Patti Smith Group et Allen Lanier de Blue Öyster Cult (qui utilisera ce morceau en 1981 pour leur album éponyme). Fusion de rock et de poésie déchirante. Texte déclamé lors de sa première apparition sur scène. Manuscrit historique et essentiel, incendie d’origine inconnue qui définira les contours de son incandescente et influente carrière. (StS)


Chansons à propos du Chelsea Hotel – une sélection

Jefferson Airplane : « Third Week in the Chelsea » (1971) | emprunter | écouter

Kinky Friedman : « Dear Abbie » (1976) | emprunter | écouter

Kernoa : « Chelsea Hotel (1977) | emprunter | écouter

Sensations’ Fix : « Chelsea Hotel (Room 625) (1977) | emprunter | écouter

Joey Ramone : « Like a Drug I Never Did Before » (2001) | emprunter | écouter

Bill Morrissey : « Twenty-Third Street » (2001) | emprunter | écouter

Ryan Adams : « Hotel Chelsea Nights » (2003) | emprunter | écouter

Meshell Ndegeocello : « Chelsea Hotel » – une reprise de Leonard Cohen (2011) | emprunter | écouter

Phoebe Bridgers : « Chelsea » (2017) | emprunter | écouter

Julie Roué : « Chelsea Hotel » (2017) | emprunter | écouter


Le documentaire Dreaming Walls, réalisé par Amélie Van Elmbt et Maya Duverdier en 2022, sera diffusé le 25/04 à 12h15 au Tiroir des Saveurs, Ch. de l’Ourthe 74, 6900 Marche-en-Famenne.


Une médiagraphie de Philippe Delvosalle, Anne-Sophie De Sutter et Stanis Starzinski.

Crédit photo : Kidfly 182 (via wikicommons)

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