Les héroïnes badass à l’écran
Sommaire
Une médiagraphie réalisée par PointCulture en association avec le B3, Centre de ressources et de créativité de la Province de Liège, destinée à accompagner l'activité Café Ciné sur le thème "Femmes sous les projecteurs".
ÉCOFÉMINISTES
Robert Rodriguez : Alita : Battle Angel (2019)
Personnage ambigu à ne pas interpréter sans nuances. Il ne s’agit pas de devenir plus forte en s’hybridant à la haute technologie, mais plutôt, de manière plus métaphorique, d’imaginer comment depuis des corps et des territoires abîmés, il est possible, dans l’incertitude, de se recomposer une identité à soi, complexe, multiple, dégagée de l’obligation de la cohérence, qui libère de vieux schémas. Par rapport à la technologie, plus concrètement, le film permet aussi d’aborder le fait que nos corps et nos milieux de vie sont d’ores et déjà hybrides (objets connectés, pollution chimique, etc.). Ceci est l’héritage avec lequel nous devons composer. (FM)
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Simon Coulibaly Gillard : Aya (2021)
Aya vit sur une presqu’île de la Côte d’Ivoire rongée peu à peu par l’océan. Parmi ses proches, certain·es parlent de s’en aller, mais Aya ne veut pas quitter « son sable ». Qu’est-ce que cette jeune fille doit abandonner en migrant vers la capitale ? Ce film rappelle que le changement climatique fait disparaitre des territoires et ce faisant, des territoires habités, des lieux de mémoire, sur lesquels se sont développés des cultures, des pratiques et des savoirs, des histoires intimes, qui sont engloutis en même temps que le sable et la terre, souvent dans l’indifférence. Entendons-nous ces voix ? (FM)
Robert Stromberg : Maléfique (2014)
Le film imagine la vie du personnage de Maléfique, une sorcière rendue célèbre par Walt Disney dans La Belle au bois dormant. On découvre ici une femme hybride, à la fois belle, puissante, libre et étrange, inquiétante, vivant au sein d’un monde végétal et animal forestier enchanté. Elle se réveille un matin mutilée par l’homme qu’elle aimait, un futur roi rongé par la peur de perdre son royaume. Une guerre entre les mondes débute alors, mais, quand elle remporte la bataille, elle délaisse le trône. Ce n’est pas le pouvoir qu’elle convoite, mais le droit de pouvoir exister, pour elle et son monde. (FM)
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Hayao Miyazaki : Nausicaä de la vallée du vent (1984)
Nausicaä hérite d’un territoire dévasté par la guerre et menacé par des substances toxiques produites par la forêt. Dans ce contexte, les communautés humaines sont en conflit, elles doivent se protéger des spores toxiques, mais aussi des insectes géants qui protègent la forêt. La jeune héroïne hérite donc d’un monde extrêmement fragmenté, mais, grâce à l’empathie et à la patience dont elle fait preuve, elle observe les liens d’interdépendance complexes au sein du vivant et va chercher à négocier des espaces de vie pour chaque organisme. (FM)
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Tomm Moore / Ross Stewart : Le Peuple Loup (2021)
Robyn vit dans une petite ville d’Irlande au XVIIe siècle avec son père, un chasseur de loup. Elle ne rêve que de le suivre dans la forêt, mais la société de cette époque la confine à la ville et à l’espace domestique. Un jour, elle désobéit et pénètre dans la forêt. Elle y croise des loups et des créatures mi-humaines, mi-louves, puis devient l’une d’entre elles. Devenue mutante, elle développe une autre perception de son environnement, plus complexe et plus riche. La petite fille se libère des assignations liées à son genre et par ailleurs, défait aussi certains clivages simplistes entre humain/animal, sauvage/civilisé, nature/culture. (FM)
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Jennifer Lee / Chris Buck : La Reine des neiges (2) (2019)
Elsa hérite d’un royaume et du récit fondateur de celui-ci. Une nuit, elle découvre que cette histoire est incomplète, qu’il en manque des parts et qu’elle doit les découvrir. Elle doit ainsi s’aventurer dans la forêt et plonger dans la mémoire de sa famille pour découvrir que son royaume est le fruit d’une violence coloniale, d’une dépossession des terres. Elle est invitée par sa magie à « réparer » les torts commis dans le passé afin de sauver le futur, et cela implique la destruction d’un barrage. (FM)
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Benedikt Erlingsson : Woman at war (2018)
Halla a déclaré la guerre à l’industrie qui défigure le paysage qu’elle aime et avec lequel elle fait corps. Armée de son arc, elle tire sur les lignes électriques afin de saboter l’approvisionnement énergétique des usines. Poursuivie par des drones de la police, elle se tapit sous des rochers et, pour reprendre son souffle, elle se couche sur la mousse tendre. Elle agit apparemment seule, mais elle est portée par la lande, la musique, son projet d’adoption, le besoin viscéral de protéger la vie. (FM)
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FEMMES D'ACTION
Ridley Scott : Alien (1979)
Avec Alien, Ridley Scott rebat les cartes d’un genre jusqu’alors principalement masculin. Le réalisateur donne à Sigourney Weaver le rôle d’une des premières héroïnes du cinéma d’action. Confrontée à une des créatures les plus terrifiantes du Cinéma, Ellen Ripley va petit à petit gagner en importance tout au long du film. Au fur et à mesure que l’équipage (principalement masculin) perd pied et se fait décimer, Ripley va faire montre d’une force physique et d’un courage à toute épreuve. Des atouts qui seront également valorisés dans les suites de la saga. Habitué aux personnages féminins forts, Ridley Scott mettra à l’honneur une décennie plus tard les non moins célèbres Thelma et Louise. (MA)
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Jack Hill : Coffy (1973)
Apparue dans le courant des années 1970, la Blaxploitation est un courant cinématographique gonflé à la testostérone. Souvent violents, ces films d’action revalorisaient l’image des Afro-Américains au cinéma. Au milieu de personnages emblématiques du genre (Shaft, Sweet Sweetback), Coffy fait figure d’exception. Comme souvent basé sur une histoire de vengeance, le film aborde également des thèmes de société (la drogue qui gangrène les quartiers) mêlés à une bonne dose de sexytude. À noter que Quentin Tarantino réhabilitera l’actrice principale, Pam Grier, pour tourner dans son film Jackie Brown. Un bel hommage. (MA)
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Raphaëlle Moine : Les femmes d’action au cinéma [livre] (2010)
Le cinéma a mis les femmes d’action en bonne place dans l’immense bazar de l’imaginaire occidental. De princesses de conte de fée en icônes postmodernes, de délinquantes en justicières, de flingueuses en amoureuses, le 7e art joue à l’envi de la féminité et de ses possibles… Loin des Pénélopes soumises et effarouchées, ces héroïnes de choc qui mêlent séduction et exploits physiques, glamour et arts du combat flirtent délicieusement avec toutes nos ambivalences. (Quatrième de couverture)
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Zack Snyder : Sucker Punch (2011)
Ce film d’Action Fantasy met en scène le destin tragique de Babydoll, une jeune femme internée dans un asile psychiatrique par son beau-père abusif. Refusant de se soumettre à son destin tragique, elle s’évade dans un monde imaginaire où elle planifie son évasion avec l’aide d’autres patientes. Babydoll incarne la révolte contre l’oppression et l’injustice. Elle utilise son imagination comme arme pour combattre les forces qui cherchent à la contrôler. (TM)
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Julia Ducournau : Titane (2021)
Une héroïne badass dans un film qui l’est tout autant.
Pour sa deuxième réalisation, Julia Ducournau transgresse les codes et propose un film choc qui dissimule les thèmes de la violence faite aux femmes et la transidentité dans un savoureux mix de genres cinématographiques incluant le fantastique, le cinéma gore et le drame psychologique.
Inspiré par les récits mythologiques de Gaïa et Ouranos qui engendrèrent les Titans, le personnage d’Alexia déconstruit sa féminité stéréotypée tout en affrontant le monde des hommes surtestostéronés dans un film intensément visuel.
Avec Agathe Rousselle et Vincent Lindon au plus haut de leur forme. (HG)
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Louis Feuillade : Les Vampires (1915)
Serial policier en 10 épisodes, Les Vampires gagnera sa réputation notamment grâce à la présence de l’actrice Musidora dans le rôle d’Irma Vep. Son apparition lors du sixième épisode, tout de noir vêtue, reste aujourd’hui encore un moment fort du Cinéma. Teinté d’un érotisme certain, son personnage jettera le trouble chez les spectateurs. À la fois étrange, envoûtante et machiavélique, Irma Vep est sans aucun doute l’un des premiers personnages féminins à imposer son imaginaire dans un milieu encore fortement masculin. Olivier Assayas rendra hommage à l’actrice en 1996 avec son film éponyme, Irma Vep. (MA)
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FEMMES ET SOCIÉTÉ (HÉROÏNES EN RÉVOLTE)
Fifi Brindacier : Auteur littéraire : Astrid Lindgren (1945) / Courts et longs métrages : Olle Hellbom (1969)
La romancière Astrid Lindgren créa le personnage de Fifi pour sa fille atteinte d’inflammation pulmonaire. Pour que le rêve opère, il fallait que Fifi soit forte et n’ait pas de contraintes. Elle donna donc tout pouvoir à son personnage en lui accordant la force de porter un cheval, le don de voler, un coffret rempli de pièces d’or et un toupet hors du commun.
Si Fifi parait individualiste, ignorante et menteuse, elle est naturellement généreuse, sincère, et protège les opprimés tout en piétinant les codes de bonne conduite, inventant ainsi le FéminiSpunk.
Elle est aussi la première icône à lutter contre les représentations sexistes chez les enfants. (HG)
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Andrea Arnold : Fish Tank (2009)
Souvent l’adolescence est un moment compliqué, une période transitoire douloureuse. Coincée dans une banlieue défavorisée de Londres, Mia, jeune fille farouche et fébrile à la fois, cherche par tous les moyens à échapper à son quotidien. À travers cette figure adolescente à l’étroit dans son aquarium (Fish tank), la réalisatrice dresse un portrait puissant et fragile d’une adolescente en quête de liberté. Filmé au plus proche de son personnage principal, Fish tank, sous ses faux airs de peinture naturaliste, distille de subtiles touches poétiques comme pour esquiver les coups portés à Mia. (MA)
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Renny Harlin : L’île aux pirates (1996)
Ce film de cape et d’épée met en avant Morgan Adams, interprétée par Geena Davis. Fille du pirate Harry le Noir, elle hérite du bateau paternel et du tiers d’une carte aux trésors. Elle se révolte contre un monde dominé par les hommes, où les femmes sont reléguées à des rôles subordonnés.
Le film s’inspire du destin de Mary Read et Anne Bonny, deux véritables femmes pirates. (TM)
Georg Wilhelm Pabst : Loulou (la boîte de Pandore) (1929)
Loulou fut censuré aux USA, en Angleterre et en France.
Et pour cause, en ce début de XXe siècle, une œuvre mettant en scène une jeune fille qui ne vit que pour l’amour et le plaisir, un procès dévoilant une société patriarcale et une comtesse lesbienne (première femme gay représentée au cinéma) ne pouvait que faire grincer des dents.
Le titre lui-même, en faisant référence à la boîte de Pandore, souligne le manque d’égards quant à la cause féministe.
Concernant les héroïnes de caractère, le personnage de Loulou ne le fut pas autant que l’actrice Louise Brooks qui l’incarne et qui fut un symbole de la femme libérée des années vingt. (HG)
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Nabil Ayouch : Much loved (2015)
L’histoire de trois prostituées dans les rues de Marrakech. Trois femmes décidées et rebelles qui essayent d’avoir un avenir, qui tentent de faire quelque chose de leur vie : être très aimées dans un milieu impitoyable qu’elles pratiquent et manipulent, qu’elles endurent et subissent. Dissidentes immorales, elles tracent avec rudesse et douceur un chemin entre deux mondes. À la limite du documentaire, il s’agit d’une représentation dure et bouleversante de la prostitution au Maroc. Elle a provoqué de nombreuses réactions violentes et des menaces de mort à l’encontre des protagonistes du film. (StS)
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Jake Scott : Plunkett & Macleane (1998)
Ce film d’aventure suit les exploits de deux bandits de grand chemin dans l’Angleterre du XVIIIe siècle. Un troisième personnage marquant du film est Lady Rebecca Gibson (interprétée par Liv Tyler), qui se distingue par sa révolte contre les normes rigides de la société aristocratique. Refusant de se conformer aux attentes, elle choisit la liberté aux côtés des hors-la-loi, incarnant un désir d’émancipation et de rupture avec les codes étouffants de son rang. Son personnage est un symbole de défi face à l’oppression sociale. (TM)
Jean-Marc Vallée : Wild (2014)
Récit autobiographique, Wild évoque la longue épreuve pédestre de Cheryl Strayed. 94 jours, 1700 kilomètres de souffrance physique et mentale en plein cœur de l’Ouest américain. Elle tente de sortir de sa dépression, de retrouver ses repères dans ces paysages perdus. Elle aspire à redevenir la femme forte, la fille aimante et aimée qu’elle était avant le décès de sa mère, événement fatal qui la fera bifurquer vers tous les excès. Une longue trajectoire qui constitue le parcours de la rédemption, le chemin de la renaissance. Elle l’érige pas à pas, vulnérable, courageuse, déterminée. (StS)
HÉROÏNES DE JEU VIDÉO
Asobo : A Plague Tale Innocence (2019)
A Plague Tale Innocence se déroule en France au XIVe siècle. Le jeu suit les aventures d’Amicia de Rune, une jeune fille noble, et de son jeune frère Hugo. Après l’assassinat de sa famille par l’Inquisition, Amicia et Hugo se retrouvent seuls et en fuite. Amicia devient soudainement responsable de la protection de son frère, qui est visiblement malade. Il est poursuivi par l’Inquisition en raison de son sang, qui semble avoir des propriétés mystérieuses.
Amicia est dépeinte comme une jeune fille courageuse et ingénieuse. Bien qu’elle provienne d’un milieu privilégié, elle doit rapidement apprendre à survivre dans un monde brutal et impitoyable. (TM)
Maddy Makes Games : Celeste (2018)
Celeste est un jeu vidéo de plateforme 2D dans lequel vous incarnez Madeline, une jeune femme déterminée à escalader le Mont Celeste. Tout au long de son ascension, elle doit faire face à des défis physiques et psychologiques, y compris sa propre anxiété et d’autres manifestations de sa santé mentale.
Madeline est profondément humaine. Son voyage à travers le Mont Celeste est une métaphore de ses luttes internes, rendant son histoire à la fois inspirante et touchante. Celeste est loué pour sa combinaison de défis de jeu stimulants et de narration significative, offrant une expérience mémorable et enrichissante. (TM)
Remedy : Control (2019)
Le personnage principal de Control est Jesse Faden, une jeune femme à la recherche de réponses sur son passé mystérieux. L’histoire commence avec Jesse arrivant au Bureau Fédéral du Contrôle (FBC), une agence gouvernementale secrète située dans un bâtiment appelé l’Oldest House, qui est un lieu changeant et en constante évolution.
Le jeu est apprécié pour son design artistique, sa narration non linéaire et son mélange innovant de gameplay d’action et d’éléments surnaturels. Jesse est un personnage fort, complexe, et charismatique, qui évolue au fur et à mesure que le joueur en découvre davantage sur son passé et sur les secrets du FBC. (TM)
Pixpil : Eastward (2021)
Dans ce jeu d’aventure, Sam est une jeune fille au caractère bien trempé et à l’esprit vif, jouant un rôle essentiel dans un monde postapocalyptique. Malgré son jeune âge, elle est curieuse, intrépide et pleine de compassion, des qualités qui la rendent indispensable à son périple avec John. Ensemble, ils explorent des villes délabrées, combattent des monstres et résolvent des énigmes, dans des scénarios permettant à l’intelligence et la détermination de Sam de briller. Sa capacité à affronter les défis avec courage et optimisme inspire ceux qui l’entourent. Son innocence enfantine combinée à une maturité étonnante crée un personnage équilibré et attachant. Sam n’est pas qu’un personnage secondaire ; elle est le cœur émotionnel de l’histoire. Eastward offre une vision rafraîchissante des personnages féminins, mettant en avant une jeune fille définie par sa force de caractère et son impact positif sur son environnement. (TM)
Nomada Studio : Gris (2018)
Gris est un jeu vidéo indépendant développé par Nomada Studio, qui se distingue par son approche artistique et émotionnelle. Le jeu raconte l’histoire d’une jeune fille confrontée à un traumatisme personnel, symbolisé par un voyage dans un monde onirique.
Le personnage principal est une représentation puissante de la résilience féminine qui, au cours de son périple, doit surmonter le deuil, la dépression et la vulnérabilité face au chagrin avec une sensibilité qui transcende le genre. Il dépeint une héroïne qui, malgré la perte et la douleur, trouve la force de continuer et de reconstruire sa vie. (TM)
Ninja Theory : Hellblade: Senua’s Sacrifice (2017)
Jeu vidéo d’aventure psychologique Hellblade : Senua’s Sacrifice suit Senua, une guerrière celte traumatisée, qui entreprend un voyage périlleux dans le monde des morts de la mythologie nordique. Ce périple est une quête personnelle pour sauver l’âme de son amant décédé.
Le jeu est remarquable pour son traitement de la santé mentale. Senua souffre de psychose, et le jeu représente ses hallucinations et voix intérieures de manière immersive. Le joueur expérimente le monde à travers ses yeux, avec ses peurs, ses illusions et sa lutte intérieure.
La représentation de Senua est complexe et nuancée. Elle est dépeinte comme étant courageuse et résiliente malgré ses souffrances psychologiques. (TM)
Guerilla : Horizon Zero Dawn (2017)
Horizon Zero Dawn est un jeu d’action se déroulant dans un monde postapocalyptique où la nature a repris ses droits sur les ruines de civilisations avancées. L’héroïne, Aloy, est une chasseuse et archère habile, vivant dans un monde peuplé de créatures mécaniques imposantes.
Aloy est une figure centrale forte et nuancée, reconnue pour son intelligence, sa détermination et ses compétences en combat et en survie.
Ce jeu est acclamé pour sa narration captivante, son monde ouvert, riche et détaillé, et son mélange innovant d’action et d’aventure. (TM)
Deck Nine : Life is Strange : True Colors (2021)
Dans Life is Strange : True Colors, Alex Chen est une jeune femme dotée du pouvoir surnaturel de ressentir et manipuler les émotions des autres. Après des années en famille d’accueil, elle rejoint son frère Gabe dans la petite ville de Haven Springs. La tragédie frappe lorsque Gabe meurt dans des circonstances mystérieuses. Déterminée à découvrir la vérité, Alex utilise ses capacités empathiques pour résoudre le mystère entourant sa mort. Sa faculté à expérimenter et influencer les émotions l’aide à naviguer dans les relations complexes avec les habitants.
Alex Chen est un personnage attachant, dont les luttes et les triomphes rendent son histoire particulièrement impactante et mémorable. (TM)
Une médiagraphie de PointCulture réalisée par Michaël Avenia, Pierre Baps, Vanessa Bours, Henri Gonay, Thierry Moutoy, Frédérique Müller et Stanis Starzinski.