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Les méchants à l'écran

la nuit du chasseur

méchant, antagoniste, tueur en série, psychopathe, anti-héros, super-vilain

publié le par Pierre Baps

Voldemort, Freddy Krueger, Hannibal Lecter, Cruella d’Enfer, Dark Vador : les méchants à l'écran occupent une place de choix dans l’imaginaire collectif. Mais pourquoi sommes-nous autant fasciné·es par ces figures de l’ombre ? Tout d’abord, les méchants offrent un contraste avec les héros, souvent perçus comme trop parfaits, et leurs motivations, parfois ambiguës, nous intriguent. Ensuite, ces personnages nous permettent d’explorer nos peurs les plus profondes – la mort, les cauchemars, la vulnérabilité... – dans un cadre sécurisé. Enfin, leur liberté d’agir, bien que souvent moralement condamnable, peut éveiller une certaine admiration et reflète une part sombre de nous-mêmes. Sans eux, les histoires manqueraient d'intensité, et les héros n’auraient personne à affronter.

Sommaire

Une médiagraphie réalisée par Médiathèque Nouvelle en association avec le B3, Centre de ressources et de créativité de la Province de Liège, destinée à accompagner l'activité Café Ciné.


LIVRE

Dobbs : Méchants : les grandes figures du mal au cinéma et dans la pop culture (2017)

D’Hannibal Lecter à Dark Vador, en passant par Hans Gruber, Scar, Christine, Norman Bates ou encore Fu Manchu et le Docteur Mabuse, les méchants sont des figures incontournables de la pop culture. Cinéma, télévision, dessins animés, jeux vidéo... les antagonistes y tiennent une place primordiale dans des œuvres très différentes les unes des autres. Némésis des héros, ils apportent la part obscure et dangereuse qui permet aux protagonistes de briller dans tous les genres narratifs.
Serial killers, savants fous, entités démoniaques, mères abusives, tyrans, monstres et croquemitaines, les méchants peuvent prendre des formes très diverses. Quelles sont leurs origines ? Quelles sont leurs motivations et leurs fonctions ? Comment sont-ils incarnés ? Et que représentent-t-ils réellement ?
Portraits de 200 des plus grands méchants du cinéma et de la pop culture, réinterprétés ici par 50 artistes nous offrant leur vision de ces personnages dans des illustrations originales et inédites. (Quatrième de couverture)
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FICTIONS

Werner Herzog : Aguirre, la colère de Dieu (1972)

« Je suis prêt à aller jusqu’en enfer pour arracher un film des mains du Diable » (W. Herzog).
Le jusqu’au-boutisme a toujours fait partie de l’œuvre de Werner Herzog. Le choix de Klaus Kinski dans le rôle de ce conquistador qui mit à feu et à sang le Venezuela n’y est pas étranger. Malgré les difficultés de tournage liées aux hystéries de l’acteur, Herzog réalisera 5 films avec le sulfureux Klaus. Dans « la colère de Dieu », la véritable histoire de Lope de Aguirre, son adaptation cinématographique et les conditions de tournage posent la question : à quel degré de folie l’humain est-il prêt ? (HG)
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Christopher Nolan : The Dark Knight (2008)

Second volet de la trilogie imaginée par Christopher Nolan, The Dark Knight introduit le personnage du Joker, ennemi iconique de Batman. Véritable Némésis du Chevalier noir, il est représenté ici comme un agent du chaos, à la fois imprévisible, d’une grande intelligence et d’une impitoyable cruauté. Si l’interprétation de Heath Ledger restera dans les mémoires, on peut également citer le Joker façon Tim Burton (Batman, 1989) où Jack Nicholson y livre une version plus psychotique et haute en couleur. Sans oublier celle de Joaquin Phoenix (Joker, 2019) où le personnage, plus fragile, est ancré dans une réalité sociale plus tangible. (MA)
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Michael Haneke : Funny Games (1997)

Il ne faudrait pas perdre son temps à chercher des circonstances atténuantes aux bourreaux désinvoltes de Funny Games. Ce faisant, Michael Haneke frustre délibérément nos attentes de catharsis face aux actions répréhensibles dont il nous rend témoins. Pour autant, ce duo de protagonistes n’est pas à classer parmi les simples méchants binaires, dans la mesure où leur rôle est ici strictement symbolique. Leur fonction métafictionnelle apparaît dès lors que le cinéaste fait interagir directement le personnage de Paul avec le spectateur, exhortant ce dernier à s’interroger sur son statut de voyeur complice de la souffrance d’autrui. (SD)
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Wes Craven : Les griffes de la nuit (1984)

Freddy Krueger, son pull rayé, son visage calciné, ses interminables griffes. Il est à l’origine de la plus longue insomnie de l’histoire du cinéma. Plus de 40 ans qu’il nous force à rester éveillé. Pas mal pour un tueur sadique qui n’est censé exister que dans nos rêves. Mais les morts sont bien réels. Tout comme son origine, le fruit d’une vengeance collective des habitants d’une banlieue américaine à l’apparence pas si paisible. Des années plus tard, ses représailles prendront la forme d’atroces cauchemars qui feront basculer les descendants de ses bourreaux dans un supplice physique et mental. (StS)
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John Carpenter : Halloween – La nuit des masques (1978)

Premier volet d’une franchise horrifique arborescente en devenir. Michael Myers, un gamin de 6 ans, poignarde sauvagement sa sœur en 1962. Après son évasion de l’asile psychiatrique, il revient en sa ville natale d’Haddonfield (Illinois) quelques jours avant Halloween 1978. Mais cette incarnation iconique ultime et silencieuse du boogeyman, masqué et en bleu de travail, implacable et déterminé, que rien ni (presque) personne ne peut arrêter, n’est pas encore le golem tueur à la stature colossale de la plupart des films suivants. Il montre ici d’étonnantes aptitudes à se fondre dans le décor, attendant son heure. Un passage à l’acte meurtrier annoncé par un thème synthétique musical, composé par le réalisateur lui-même, dans un film parfait de maitrise. (YH)
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Rob Zombie : Halloween – 9 (2007)

Les remakes des films d’horreur peuvent être décevants lorsque, se voulant trop explicatifs, ils livrent les secrets de vieilles productions qui entretenaient la tension, justement en laissant des zones d’ombre dans l’histoire. Exception faite de Rob Zombie qui, dans sa genèse de Michael Myers, a intégré des éléments tel que le dysfonctionnement familial. Un détail bien réel qui remet le film d’horreur dans son rôle cathartique. Soulignons que, malgré une réalisation moderne, l’esthétique est soignée et fait du film un bel hommage à l’original de 1978. (HG)


Kim Jee-Woon : J’ai rencontré le diable (2010)

Dans ce rude et sanglant thriller sud-coréen (réservé à un public averti), brillant dans sa forme, un agent surentrainé des services secrets prend la décision de réserver à l’agresseur de son amie retrouvée sauvagement assassinée, le même tortueux traitement de souffrance. Mais ce dernier, ultra retors, déterminé, sans pitié aucune et quasi insensible à la douleur, se révèle un adversaire redoutable qui rend coup sur coup. Il entraine son « persécuteur » dans une spirale vengeresse et nihiliste de cruauté graduelle qui les consumera tous les deux dans un final hallucinant. (YH)


Todd Phillips : Joker (2019)

Dans la genèse des superhéros, le méchant a un beau costume mais pas de véritable personnalité. C’est au fil du temps que les auteurs développèrent des profils de super-vilains pour donner du corps à leurs histoires et les faire résonner avec leur époque. Le Joker de Todd Phillips est sans doute un des plus aboutis. Sorti dans la foulée du mouvement des Gilets jaunes, le méchant suscite l’empathie du spectateur et, en s’attaquant aux puissants responsables de son malheur, il fait écho aux mouvements populaires qui s’indignent des inégalités sociales. (HG)
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Guillermo Del Toro : Le Labyrinthe de Pan (2006)

N’attendez aucune nuance dans la caractérisation du capitaine Vidal, officier de l’armée franquiste et chasseur de maquisards dans l’Espagne de 1944. Sa cruauté maligne le range parmi les véritables méchants manichéens. À plus forte raison que Guillermo del Toro oppose Vidal au personnage d’Ofelia, une enfant censée incarner l’innocence et l’abnégation, immédiatement présentée comme la réincarnation d’une princesse venue d’un monde souterrain. Brassant évocation historique et dimension fantastique, le film rejoue, tel une catharsis, une partition de l’histoire de la résistance contre le fascisme. (SD)
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Ethan & Joel Coen : No country for old men (2007)

Même s’il n’est qu’un rôle secondaire dans le film, le tueur psychopathe interprété par Javier Bardem laisse un souvenir impérissable : coupe de cheveux à la Mafalda, flegme inébranlable et bouteille d’air comprimé en guise de machine à tuer. Pourtant, si le méchant de No country for old men paraît atypique, un groupe de psychiatres de l’Université Libre de Bruxelles qui réalisa une analyse des tueurs psychopathes au cinéma, reconnait le personnage d’Anton Chigurh comme le plus proche de la réalité. (HG)
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Charles Laughton : La nuit du chasseur (1955)

Le serial killer Harry Powell sillonne les immenses étendues ravagées par la Grande Dépression. Le prédicateur répand la bonne parole, ensorcèle ses futures victimes et propage la désolation. La volonté de Dieu au service de la peur et de la mort. L’histoire de l’amour et de la haine, les deux mots tatoués sur les phalanges du révérend. La nuit du chasseur est un film sur l’innocence opposée à la cruauté. Mais il donne surtout naissance à un véritable méchant du cinéma, édifié par une sublime photographie et un fascinant contraste entre le blanc et le noir, entre la lumière et l’obscurité. (StS)
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Sidney Lumet : The Offence (1973)

Dans le rôle du sergent Johnson, Sean Connery rompt radicalement avec l’image glamour de James Bond. Le film relate un interrogatoire qui tourne mal, abat la frontière entre le policier et l’accusé et questionne la santé mentale de l’humain confronté à la violence quotidiennement. Il n’y a ni bons ni méchants dans The Offence. Le film entretient l’ambiguïté sur la culpabilité de l’accusé et dévoile les pulsions d’un représentant de l’ordre usé par les années de service. (HG)
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Park Chan-wook : Old Boy (2003)

Une œuvre entièrement basée sur un double suspense : connaître l’identité du ravisseur et geôlier de Oh Dae-su, emmuré contre son gré pendant quinze ans, et comprendre ses motivations qui l’ont amené à de telles extrémités. En ce sens, Park Chan-wook donne à voir une forme de légitimation de la vengeance dont, in fine, il nous laisse seul·es juges. Car le méchant présumé pourrait, de prime abord, passer lui-même pour la victime de l’histoire. Néanmoins, le retournement final achève de faire basculer le personnage de Woo-Jin Lee dans la catégorie des vilains complexes et torturés, eu égard au machiavélisme de sa vendetta. (SD)
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Stanley Kubrick : Orange mécanique (1971)

Alex est à la 12ème place dans le classement des 100 plus grands méchants du cinéma selon l’American Film Institute. Il est pourtant le reflet de la société dans laquelle il vit. Le monde futuriste d’Orange mécanique dépeint une société libérale suffisamment décomplexée pour devenir un état totalitaire avec ses solutions à court terme qui négligent l’humain. Le happy end de ce film qui aborde le thème du libre arbitre, place l’homme face à sa nature antisociale et violente. Une dystopie qui laisse peu de place entre l’humain organique et violent et le non-violent car mécanisé et déshumanisé. (HG)
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Alfred Hitchcock : Psychose (1960)

Bien au-delà de son succès mythique, Psychose représente une certaine évolution de l’horreur au cinéma. La terreur n’est pas loin de nous. On peut s’en approcher, la frôler, la toucher. Lui parler aussi. Elle a la forme d’un visage juvénile. Elle ressemble à un solitaire sous l’emprise de sa mère. Elle a les traits du séduisant Norman Bates, gérant d’un motel éclipsé par la modernité. Il se dirige vers la douche, proche de son unique cliente, sa future victime. Il accorde ses coups de couteau aux rythmes des sons stridents et angoissants. Scène culte qui provoque toujours autant le malaise aujourd’hui. (StS)
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Gaspar Noé : Seul contre tous (1998)

L’histoire de ce boucher, à qui la vie n’a jamais fait de cadeaux, est tout bonnement insoutenable. Non pour le contenu cru et violent, mais pour l’intelligence du réalisateur à limiter le texte du personnage central à une voix off qui traduit ses pensées. Le spectateur découvre ainsi la construction mentale qui justifie l’injustifiable et rappelle que face à la frustration, le méchant est celui qui sommeille en chacun de nous quand on ne relativise plus ce qui nous arrive. C’est en cela que Seul contre tous est un film important. (HG)


David Fincher : Seven (1995)

Dans ce thriller à la fois « littéraire et diluvien », le vilain est un serial killer qui choisit et punit ses victimes selon qu’ils/elles incarnent l’un des sept péchés dits capitaux. Une simple altercation avec un étrange photographe présent sur les lieux d’un crime vient lier le destin du jeune inspecteur David Mills au funeste dessein du tueur en série. Après cinq « forfaits » perpétrés et « signés », le surnommé John Doe se rend à la police et se dit prêt à passer aux aveux contre une « dernière balade » dans un endroit reculé. Un lieu qui clôt la quête meurtrière de Doe, devenu à son tour l’objet sacrificiel de son propre vice. (YH)
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Guy Ritchie : Sherlock Holmes : jeu d’ombres (2011)

Imaginé par Sir Arthur Conan Doyle, le professeur Moriarty est souvent considéré comme l’un des premiers génies du mal de la littérature. Étrangement assez peu présent au cinéma, Moriarty trouvera grâce aux yeux de Guy Ritchie pour sa seconde adaptation de Sherlock Holmes. Interprété par Jared Harris, le personnage est assez proche de celui des romans : froid, calculateur et tapi dans l’ombre. Guy Ritchie reprend la recette qui a fait le succès du premier opus (esthétisation extrême, scènes de combats dynamiques usant de ralentis, humour très british…) et adapte partiellement la nouvelle Le dernier problème initialement prévue pour être la dernière aventure du célèbre détective. (MA)
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Jonathan Demme : Le silence des agneaux (1990)

Apparu d'abord dans les romans de Thomas Harris Dragon rouge et Le silence des agneaux, le personnage d'Hannibal Lecter n'est pas un méchant comme les autres. Bien que ses actes soient monstrueux, ce tueur en série se montre courtois, raffiné, cultivé, gastronome. Il considère le meurtre comme une forme d'art. Charismatique et d'une grande intelligence, cet ancien psychiatre surnommé « Hannibal le Cannibale » manipule, terrorise et agit avec une absence totale d'empathie et de remords. Ce méchant iconique suscite à la fois de la fascination et de l'effroi. Cette dualité se retrouve dans le jeu ambigu qu'il entretient avec Clarice Starling, la jeune stagiaire du FBI. (PB)
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George Lucas : Star Wars (1977)

Parmi les grands méchants de l’histoire du cinéma, nul doute que Dark Vador (Darth Vader dans sa version originale) occupe le haut du classement. Imaginé par George Lucas, cet avatar d’Anakin Skywalker s’avère bien moins monolithique qu’on ne pourrait le croire. En effet, les suites (notamment la deuxième trilogie) vont enrichir le personnage en expliquant son parcours et ses motivations, lui donnant une part d’humanité insoupçonnée. Reconnaissable à son râle ainsi qu’au célèbre thème musical imaginé par John Williams, Vador s’avère une figure plus complexe que maléfique et d’inspiration quasi mythologique. (MA)
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James Cameron : Terminator (1984)

Avec The Terminator, James Cameron offre à Arnold Schwarzenegger son premier grand rôle au cinéma. Avec cet androïde massif, inquiétant et quasiment invulnérable, l’acteur d’origine autrichienne donne vie à l’un des méchants les plus iconiques du cinéma, définition à lui tout seul de ce qu’une machine à tuer peut avoir de plus impitoyable. À la croisée des genres, entre le film d’action et de science-fiction mâtiné d’une pointe d’horreur, ce classique du cinéma d’anticipation aborde des thématiques encore d’actualité comme la crainte de l’intelligence artificielle et de sa potentielle rébellion envers l’espèce humaine. (MA)
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Bryan Singer : The Usual Suspects (1995)

Dans ce film policier brillant où l’art de la manipulation est élevé au rang d’art malicieux, le nom de « Keyser Söze » est d’abord perçu comme le murmure d’une légende malfaisante et sans visage. Il apparaît ensuite comme l’invisible et impitoyable seigneur d’un cartel international du crime. Söze, manipulateur exceptionnel, possède toujours un coup d’avance, tant sur les polices qui le traquent, que sur les gangsters qui le servent sans même le savoir. Il se révèlera pour finir acteur et improvisateur imaginatif, capable de susciter la sympathie (la pitié ?), voire la confiance et de détourner tous les soupçons portés sur sa personne. (YH)
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Miloš Forman : Vol au-dessus d’un nid de coucou (1975)

Cette adaptation au cinéma du roman de Ken Kesey nous immerge dans le quotidien d'un hôpital psychiatrique américain placé sous la direction tyrannique de l'infirmière-chef Mildred Ratched. Sous une apparence calme et maîtrisée, celle-ci est froide, manipulatrice et impitoyable, utilisant son pouvoir pour contrôler et dominer ses patients. Son comportement symbolise l'oppression institutionnelle abusive et le conformisme imposé par les systèmes autoritaires. Seul un interné, McMurphy, se rebelle et entraîne les autres pensionnaires à désobéir à cette autorité arbitraire.
Ratched, série-préquelle sortie en 2020, imagine la jeunesse de la future infirmière et cherche à expliquer les raisons de sa violence. (PB)
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JEUX VIDÉO

Rebellion Developments : Evil Genius 2 : World Domination (2021)

Dans Evil Genius 2 : World Domination, le joueur incarne un super-vilain mégalomane déterminé à conquérir le monde. Ce jeu de gestion et de stratégie en temps réel permet de construire une base secrète, recruter des sbires, et élaborer des plans machiavéliques. Sabotage, manipulation et domination globale sont au rendez-vous. Avec un ton sarcastique et humoristique, Evil Genius 2 offre une expérience de jeu fun où l’antagoniste devient le protagoniste. (TM)


Ubisoft : Farcry 4 (2014)

Dans Farcry 4, le principal antagoniste est Pagan Min, un personnage charismatique, excentrique et particulièrement cruel, qui se proclame despote dans la région fictive de Kyrat, inspirée des paysages himalayens.
Le joueur incarne Ajay Ghale, un jeune homme retournant en Kyrat pour disperser les cendres de sa défunte mère. Pagan Min entretient une relation ambiguë avec Ajay. Dès les premiers instants de l’aventure, Pagan fait preuve d’une certaine cordialité, captivant le joueur avec des propos énigmatiques. Cependant, sous ses apparences avenantes, se dissimule un dirigeant implacable, prêt à tromper et à éliminer quiconque ose s’opposer à lui. Les joueurs doivent décider de la manière d’aborder la résistance locale (le Sentier d’Or) parmi les différentes options d’action offertes. (TM)


Nintendo : Warioware : move it ! (2023)

Dans Warioware : move it !, le joueur rejoint Wario et sa bande de personnages fantasques dans une aventure où il doit relever des défis complètement absurdes sous forme de mini-jeux. Le gameplay repose sur des séquences ultra-rapides où le joueur doit comprendre et accomplir une tâche en seulement quelques secondes, avant de passer au défi suivant.
Wario entretient une rivalité historique avec Mario, qu'il envie autant qu'il méprise. Il se voit comme un "meilleur Mario", mais son comportement égocentrique, grossier et irrévérencieux le rend peu sympathique.
Là où Mario est courageux et désintéressé, Wario est avide, égoïste et rusé. Il ne cache pas ses mauvaises intentions et embrasse son rôle de méchant avec fierté. (TM)


Une médiagraphie de Médiathèque Nouvelle réalisée par Michaël Avenia, Pierre Baps, Simon Delwart, Henri Gonay, Yannick Hustache, Thierry Moutoy et Stanis Starzinski.

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