Minimaliste ? Post-minimaliste ? Derrière ces deux appellations évoquant une idée de simplicité se cache une musique protéiforme. Musique répétitive, Ambient, Nouvelle musique consonante, toutes sont issues de ce ras le bol éprouvé dans les années 1960 par quelques compositeurs américains face à des musiques qui ne les touchaient pas au fond des tripes. Du coup, ils, Steve Reich, Terry Riley, La Monte Young, Philip Glass et quelques autres, décident de faire simple. On fixe quelques principes pour que le résultat ressemble tout de même à quelque chose et c’est parti. Et si les critiques fusent d’un peu partout, le public, lui, est séduit. C’est tout ce qu’il faut, après tout.

Aujourd’hui, le courant est plus que vivant. On l’appelle Post-minimalisme et, croyez-moi, à l’écoute vous vous direz : « Ah, c’est donc cela ! »

Dans le cadre des Midis Musicaux et du festival Ars Musica (novembre 2014).  En lien avec un concert, donné en novembre 2014, à la Salle Delvaux de l’ULB : des œuvres pour neuf instruments à vent de compositeurs belges et une pièce du compositeur Graham Fitkin, représentant éminent du courant minimaliste et post-minimaliste, invité du Festival Ars Musica. Pour l’occasion, les étudiants du Conservatoire furent placés sous la direction de Michel Lysight. Christian Debauve pour la coordination.

Une collaboration ULB Culture, Conservatoire Royal de Bruxelles et PointCulture ULB Ixelles.