Namur en folk - et en folklore
Sommaire
Folknam
Folknam est une asbl qui voit le jour en 1995. Elle réunit les principaux groupements historiques et traditionnels du grand Namur. Elle a pour objectif de faire revivre, défendre et protéger le patrimoine folklorique par la sauvegarde de ceux ci. L’asbl aide aussi à la restauration de groupements disparus tels qu’ils existaient dans le cortège marial, les ducasses passées ou dans les traditions séculaires comme par exemple en 1996 la remise sur pieds des géants Goliath et sa Dame. À ce jour Folknam regroupe 21 groupes folkloriques. Chaque année l’asbl organise le troisième samedi du mois d’avril la « Journée du folklore et des traditions namuroises », l’occasion d’exposer l’artisanat de la région, d’animer les rues de Namur avec des personnages de toutes les époques et d’inviter le public à danser sur de la musique traditionnelle.
Folknam
Musique Trad
En 2004, douze groupes de musique
« folk » de Namur et
des environs signent une charte constituant « Folknam Musique Trad » comme
branche musicale de l’asbl Folknam. C’est alors une simple association de fait.
En 2007, ils se constituent en asbl qui se compose d’une soixantaine de
musiciens. Outre l’édition de productions discographiques comme les CD Elles dansent nos racines ou encore Rues de Namur, elle organise aussi des
ateliers de musique et de danses. C’est ainsi que, d’association de musiciens,
Folknam Musique Trad est devenue une association de musiciens, danseurs et
amateurs des danses traditionnelles/folk avec comme objectif de faire vivre et
connaître ce patrimoine et de le faire évoluer.
La
Confrérie de la Malemort
Créée en 1992 par quatre Namurois passionnés du Moyen
Age, la Confrérie de la Malemort est une asbl qui a pour but la promotion de
l’époque médiévale à travers des
spectacles de reconstitution historique comme des tournois, combats à pieds
dont c’est la spécialité, etc… C’est autour du thème d’une troupe de
mercenaires du quatorzième siècle pendant la Guerre de Cent Ans que se développe
son activité principale. Dans le cadre des festivités namuroise, elle met en
scène la famille et la garde du comte de Namur au temps de Guillaume 1er
le Riche.
Les Échasseurs namurois
Le premier document officiel attestant de l’existence
de combat sur échasses à Namur date du 8 décembre 1411. Depuis lors durant
l’année, deux équipes d’échassiers s’affrontent. D’un côté, les Mélants de la
vieille ville avec leurs échasses jaunes et noires. De l’autre, les Avresses venus
d’au-delà des remparts sur leurs échasses rouge et blanc. L’apothéose se
déroule le troisième dimanche de septembre lors du combat de l’Échasse
d’Or. La naissance des deux équipes sous leurs noms actuels date du début du XVIe
siècle. Leurs combats spectaculaires ont enchanté des empereurs et des rois
comme Charles Quint, Louis XIV, Napoléon. C’est un des plus vieux groupes d’échassiers du monde.
La Royale Moncrabeau et les “Quarante Molons“
La Royale Moncrabeau, mieux connue sous le nom des Quarante Molons est probablement la société namuroise folklorique et philanthropique la plus ancienne de Wallonie. Fondée en 1843, c’est une société “chantante“ qui conjugue plaisir et charité (collecte pour les pauvres). Le nombre 40 fut retenu comme clin d’œil à la célèbre Académie française. C’est un de ses membres fondateurs, le musicien aveugle Nicolas Bosret, qui fut leur premier directeur musical et qui composa le fameux « Li Bia Bouquet » devenu en 1856 le chant officiel namurois. A Namur il n’y a pas une fête un peu importante sans qu’ils n’apparaissent, étagés sur leur gradins. À l’occasion des fêtes de Wallonie, ils organisent un concours de menterie afin d’élire le Prince-Président de la République des Menteurs…
Trio14
Janvier 2014, trois jeunes musiciens passionnés de musique
traditionnelle décident de s’assembler en un trio dédié aux cordes. Elles sont
14 au total, deux violons et une guitare, et donnent leur nom au groupe. Né dans
l’univers des bals folk, Trio14 tente d’allier une musique de danse à des
arrangements ciselés. Le répertoire est essentiellement traditionnel (Belgique,
France et Outre-Manche). Ils cherchent à en proposer une interprétation légère,
nuancée, festive et humoristique tout en pratiquant une recherche constante pour diversifier autant que possible la palette des sons et des rythmes. Octobre
2017 voit la sortie de leur premier album Rue de la gare produit par Bemol
production.
Accordance
Le groupe Accordance voit le jour en 1991. Il se
compose actuellement de deux musiciens, Martine aux vielles à roue et Philippe aux
accordéons diatoniques et à la guitare. Dès sa création, le groupe s’est
spécialisé dans la musique traditionnelle, privilégiant les animations pour la danse.
Le répertoire est régional, produit d’un terroir et d’une histoire, souvent lié
à des rites anciens, à des fêtes calendaires et aux caroles médiévales. Les
danses qui accompagnaient cette musique se déroulaient lors des foires, des
fêtes patronales, sur les places des villages ou dans la cour des châteaux et
étaient liées le plus souvent aux événements du quotidien comme les travaux
champêtres… Tendance qui n’est plus guère présente dans notre vie moderne.
La Caracole
Créée en 1983, La Caracole est un groupe de danses traditionnelles folkloriques des XVIIIe et XIXe siècles. Les deux années suivantes les verront s’adjoindre les services de quatre musiciens. Le groupe s’engage résolument dans l’apprentissage de danses extraites des cahiers de ménétriers du terroir wallon. Les costumes sont ceux des bourgeois de Namur au XVIIIe et des paysans wallons du XIXe siècle. Les danses présentées ont été reconstituées d’après les descriptions collectées partout dans la Wallonie. La Caracole s’efforce de garder l’aspect authentique en recherchant le style et l’esprit de l’époque.
Rues de Namur – Wandembrile violoneux namurois
Le CD Rues de Namur est le résultat du travail d’une quarantaine de musiciens namurois, appartenant à l’asbl Folknam Musique Trad autour d’une œuvre – un cahier manuscrit titré Wandembrile 1778 – qui dormait dans l’ombre d’une salle d’archives. Un cahier de plus d’une centaine de pages reprenant, notées à la plume, des partitions d’airs populaires. Il ne s’agit probablement pas d’un recueil d’œuvres originales composées toutes par l’auteur, mais bien plutôt, comme les carnets de bals à l’époque pour la musique à danser, d’un cahier de collectage d’airs interprétés alors, et que l’auteur a voulu sauvegarder pour les jouer en public. Ce manuscrit de Joseph Gaspard Wandembrile donne une bonne idée de la danse du beau monde namurois à la fin du 18e siècle.
Li Bia Bouquet
La chanson « Li Bia Bouquet » fut écrite en 1851 par le
musicien aveugle Nicolas Bosret, un des fondateurs de La Royale Moncrabeau et
reconnu en 1856 par le Conseil communal comme chant officiel namurois.
une playlist de PointCulture Namur
signée Patrick Van Uffelen