Noël, notre sélection de l'Avent
Sommaire
NOËL EN MUSIQUES
Benoît Giaux : A Christmas Journey - Chœurs d'Enfants et de Jeunes de La Monnaie (2021)
Avec les Chœurs d’Enfants et de Jeunes de la Monnaie, embarquons dans un voyage aux pays des souvenirs, ceux bercés par les chants traditionnels de Noël, provenant de diverses régions du monde : France, Espagne, Pays Basque, Etats-Unis… mais aussi de chez nous : Liège, Ardennes, Flandres. Carols anglais, chant grégorien et Noëls populaires comme La marche des rois de Tino Rossi en font un programme pour tous les goûts, avec ses accents de simplicité, de magie et de joie. Une invitation à la fête des plus réjouissante ! (NR)
Hans-Christophe Rademann, Rias Kammerchor : Noël ! Christmas ! Weihnachten ! (2013)
C’est à une célébration de Noël toute en finesse et en mystère que nous convient le Rias Kammerchor et Hans-Christoph Rademann. Autour des thèmes de la nuit, de la Vierge Marie, de la jubilation et de la réflexion, le programme est conçu comme un voyage : de l’obscurité de la nuit à la lumière du jour, de la promesse d’un renouveau à l’avènement du Christ. Parcourant les siècles, il nous propose des œuvres de l’époque baroque (Eccard), romantique (Bruckner, Mendelssohn, Brahms, Bruch…) et du XXème siècle (Pärt, Poulenc). Il se clôture par le cantique Stille Nacht. De toute beauté. (NR)
Florent Marchet : Noël's Songs (2011)
Florent Marchet revisite les chants de Noël, mêlant trois compositions originales aux reprises. Il emmène ces titres dans son univers pop et mélancolique en gardant juste ce qu’il faut de l’« esprit de Noël » des originaux. En fin d’album, une énigmatique lecture musicale : « Dijon, 24 décembre » mérite quelques explications. Il s’agit d’un texte paru dans France Soir en 1951 et lu par le comédien Nicolas Martel (déjà présent sur l’album Frère animal). Il relate un étrange épisode qui secoua Dijon en décembre 1951 lorsque le clergé décida de brûler, sur le parvis de la cathédrale, une effigie du Père Noël. (GB)
Chilly Gonzales : A Very Chilly Christmas (2020)
Le facétieux Canadien exilé à Paris se fend d’un album pianistique où il reprend la crème des classiques de Noël. Le grand romantique s’attaque de façon dépouillée - comme s’il avait posé son piano dans le salon à côté du sapin - aux incunables du genre (« Jingle Bells ») ainsi qu’aux scies pop de fin d’année auxquelles on n’échappe plus (Mariah Carey). Seul à la tâche sur une majorité de titres, le grand escogriffe ouvre parfois sa porte aux voix. Celle de sa compatriote Feist pour un titre original (« The Banister Bough ») et à deux reprises à Jarvis Cocker (de feu Pulp), qui partage la politesse vocale avec la chanteuse susnommée le temps d’un « Snow Is Falling In Manhattan ». Beau. (YH)
John Zorn’s dreamers : A dreamers Christmas (2011)
John Zorn, prolifique musicien d’avant-garde new-yorkais (plus d’une centaine d’albums !) édite en 2011 sur son label Tzadik une compilation de titres de Noël. Accompagné de l’un de ses nombreux groupes ‘The Dreamers’, l’artiste, malgré son héritage musical extraordinairement inclassable, propose un recueil traditionnel et classique arrangé d’éléments jazz. Un contenu qui reste très accessible pour des oreilles non averties et qui peut s’écouter à merveille le soir du réveillon. Avec la participation de Mike Patton (Faith No More) sur une des deux seules compostions personnelles de l’album. (StS)
NOËL EN JEU
Nintendo : Animal Crossing New Horizon (2020)
Dans ce jeu de Nintendo le joueur incarne un personnage parti s'installer sur une île. Le but du jeu est de construire et de personnaliser l’île, en créant un environnement de vie idéal pour vos villageois tout en personnalisant votre maison. Les fêtes de fin d’année sont un moment de festivité. Durant le mois de décembre, vous pouvez offrir des cadeaux aux autres habitants, construire des bonshommes de neige. Rodolphe le renne vous aidera à distribuer des paquets cadeaux et le soir du 31 décembre, un compte à rebours égayera les dernières heures de l’année avec un feu d’artifice à minuit. (TM)
NOËL AU CINÉMA
Michaël Gaumnitz : Premier Noël dans les tranchées (2005)
Fait quasiment inconnu, à la Noël 1914, des soldats allemands et anglais du front de l’ouest, épuisés par les mêmes conditions de vie, sortent des tranchées et fraternisent avec l’ennemi. Ces faits, bien que marginaux, susciteront une vive réaction de la part des états-majors respectifs. L’intérêt de ce docu-fiction est qu’il reflète le réel état d’esprit de certains belligérants et qu’il nous entraîne à adopter une position nuancée devant les clichés engendrés par toute guerre. Ce n’est qu’à partir de la deuxième moitié du XXème siècle que ces témoignages, longtemps condamnés, referont surface. (MB)
Tim Burton : Edward aux mains d’argent (1990)
Si le scénario d’Edward aux mains d’argent n’est, pour l’essentiel, pas axé sur la fête de Noël, Tim Burton ouvre et conclut pourtant son histoire par un décor hivernal hautement évocateur. C’est d’ailleurs l’origine même de la neige qui est ici en question, point de départ et dénouement de l’œuvre qui, par ailleurs, célèbre la différence en ce qu'elle a d’exceptionnel et non de péjorativement marginal. Par conséquent, quelle autre manifestation annuelle que le réveillon du vingt-quatre décembre pour en mettre en scène le climax ? (SD)
Michael Dougherty : Krampus (2015)
Krampus est l’une de ces comédies de fin d’année cynique et inattendue qui s’amuse avec la famille dysfonctionnelle, la bien-pensance, les codes des contes fantastiques et le film d’épouvante. Appuyé par des dialogues piquants, tout y passe drôlement. D’abord la critique d’une fête plus consumériste que fraternelle, ensuite la différence de classe sociale et l’antisémitisme au sein d’une même famille, la violence des rapports adolescents… Mais c’est sans compter sur la malédiction qui va s’abattre sur cette maison, transformant peu à peu la comédie sociale en une comédie d’épouvante qui réserve bon nombre de surprises. (JJG)
Joe Dante : Gremlins (1984)
Avec Gremlins, réalisé en 1984, Joe Dante bouscule le catéchisme cinématographique propre aux films de Noël pour accoucher d’un objet hybride, quelque part entre la comédie, le récit fantastique et le film d’épouvante puisque, rappelons-le, plusieurs scènes relèvent ni plus ni moins d’une hargneuse boucherie qu’on se gardera bien de recommander à de jeunes enfants. Une occasion pour le cinéaste de lever le voile immaculé de Noël et, ce faisant, contribuer à problématiser le paradoxe propre à cette fête qui, si elle mérite sans doute sa réputation de ciment social, occulte encore davantage le sentiment de solitude accru dont elle est aussi la cause. (SD)
Alain Chabat : Santa & Cie (2017)
Pas de chance pour Santa quand, le 15 décembre, tous les lutins qui l’assistent dans la préparation des cadeaux sombrent dans un coma profond. Envoyé par sa femme sur Terre pour trouver un remède, il se fait arrêter par la police de Paris et échoue dans la famille de son avocat. Ce père Noël campé par un Chabat à la barbe longue et blanche est un PDG d’entreprise, hautain et totalement déconnecté de sa mission première qui se prend quelques us et coutumes du monde des adultes en pleine face. Heureusement, les enfants lui sauveront la mise et lui fileront une petite leçon d’humilité. Un joli conte de Noël made in France étincelé de touches d’humour absurde et d’une pincée d’ironie tendre. (YH)
Robert Zemeckis : Le Drôle de Noël de Scrooge (2009)
Adapté d’un conte du romancier Charles Dickens intitulé A Christmas Carol, Le Drôle de Noël de Scrooge réemploie une figure connue, déjà furtivement introduite dans Le Pôle Express. Celui-ci revient donc en tant que personnage à part entière, en une incarnation archétypale de l’avarice et de la misanthropie. Construit sous la forme d’un voyage dans le temps, le film explore l’existence du protagoniste par le biais de confrontations successives avec les spectres de ses passé, présent et futur. Autant d’allégories qui le mènent à une rédemption en phase avec la notion d’heureux partage, censée caractériser le réveillon de Noël. (SD)
Bob Clark : Noël tragique (Black Christmas) (1974)
Dans une université canadienne, un groupe de jeunes filles entend passer les fêtes de fin d’année entre-elles. Seules sur les lieux, elles reçoivent des coups de fils anonymes puis certaines d’entre elles se volatilisent bientôt sans laisser de traces. Slasher movie avant l’heure, devenu culte, Black Christmas du réalisateur Bob Clark pose une série de motifs cinématographiques qui feront école dans un sous-genre plus que fécond : le sérial killer méticuleux (sans masque) qui téléphone à ses futures victimes, ainsi que la caméra subjective. Autant de caractéristiques reprises par quelques maitres de l’horreur tels John Carpenter (Halloween) ou Wes Craven (Scream). (YH)
Terry Zwigoff : Bad Santa (2003)
Quelque part entre la direction d’Intolérable cruauté et Ladykillers, les frères Coen produisent une proposition irrévérencieuse de leur compère Terry Zwigoff. Comédie outrancière, Bad Santa récupère les codes du film de Noël en faisant coexister dans une même bande-son aussi bien standards étasuniens des fifties que musiques classiques, en un mélange des genres des plus kitsch et décloisonnant. C’est donc sur fond de Bing Crosby, Dean Martin, voire Dmitri Chostakovitch et Georges Bizet qu’est développée la mue psychologique d’un cambrioleur alcoolique qui a fait de l’instrumentalisation cynique de Noël son cœur de métier. (SD)
Frank Capra : La vie est belle (1946)
La vie est belle explore la vie de George Bailey, agréable personnage qui envisage une vie merveilleuse en dehors de sa ville natale, se libérant ainsi des limites de celle-ci. Mais les différentes étapes qui constitueront son parcours l’amèneront à rester. Épreuves de l’existence scrutées minute après minute par Clarence, ange gardien en attente de ses ailes. Providence qui « volera » à son secours un soir de réveillon de Noël prenant des allures tragiques. Il en résultera une très belle fable moralisatrice remplie de grâce, d’amitié et de tendresse. Considéré comme l’un des plus grands films de Noël. (StS)
Danièle Thompson : La bûche (1999)
Noël, l’antre de la dépression hostile, à peine masquée dans laquelle s’engouffre la caméra de Danièle Thompson pour sa première réalisation. Une famille se prépare au réveillon. Le temps s’égrène avant de pouvoir déguster la bûche qui aura une saveur particulière cette année. Patrie composée des trois sœurs qui sont toutes à un moment charnière de leur existence. La mère, elle, vient d’enterrer son deuxième mari. Quant au père, musicien à la retraite et ancien coureur de jupons, il n’a pas encore fini de surprendre avec l’apparition de son jeune locataire. Comédie à la fois drôle et grinçante. (StS)
NOËL DES PETITS
Natalie Tual : Bulle et Bob préparent Noël (2012)
[Histoire musicale - Dès 2 ans]
Bulle et Bob attendent Noël avec impatience. Ils comptent les jours qui restent avant la fête sur le calendrier de l’Avent. Autour d’un tout petit bonhomme de neige, de bricolages et de la décoration du sapin, ils rêvent ce moment à venir en s’entraidant et en se racontant des histoires. 10 chansons ou petites comptines prennent part au récit et sont portées par la voix douce et pétillante de Natalie Tual, au son du marimba, du vibraphone, du violoncelle et autres percussions. Sans oublier les délicieuses illustrations d’Ilya Green qui agrémentent l’ouvrage d’une touche enchanteresse. (ND)
Anne Sylvestre : Les fabulettes - vol.9 : Joyeux Noël (1977/1995)
[Histoires et chansons - Dès 3 ans]
Avec cet album de Noël d'Anne Sylvestre, l’ambiance de la fête est au rendez-vous ! Mais avec un regard personnel, celui de l’auteure qui s’adresse à chaque enfant en particulier avec beaucoup d’imagination. 14 chansonnettes et petites histoires s’entremêlent. Les musiques sont construites sur la ritournelle et les textes situent Noël dans un contexte toujours actuel et adapté aux enfants. Un vent de fraîcheur souffle sur la manière d’aborder ce moment réjouissant, sans pour autant en trahir l’esprit de la fête. Anne Sylvestre sort de tout formalisme avec gaieté et opte pour un vrai « Joyeux Noël » qui vient du cœur ! (ND)
Stéphane Daniel : L’énigme du Père Noël (2011)
[Histoires - Dès 3 ans]
Pour attendre patiemment Noël, voici un livre-CD qui regroupe 24 petites histoires illustrées qui se lisent et s'écoutent comme un calendrier de l'Avent avec, pour chaque soir une surprise à découvrir ! Chacune d'elles, racontée avec plein de tendresse par Pierre Richard, met en scène un animal différent. Cette année, à la veille de sa tournée, le Père Noël a une fois de plus oublié quelqu’un ! Avec l'aide de Troll, son petit lutin, il va tout mettre en œuvre pour trouver cet oublié de Noël. Bien sûr, l’identité de celui-ci sera dévoilée dans la toute dernière histoire, celle datée du 24 décembre... (ND)
Nathalie Soussana - Un Noël aux Antilles et en Guyane (2012)
[Chansons - Dès 4 ans]
Dans la collection "Comptines du monde" des éditions Didier Jeunesse, voici un recueil de 12 chansons de Noël antillaises et guyanaises, qui mêlent allègrement cantiques revisités et tradition créole. Ici, c’est sous le soleil et la chaleur de l’été que l’on célèbre l’arrivée du divin enfant. Les chants joyeux et festifs interprétés par Dédé Saint-Prix, Sylviane Cedia et Marie-Joëlle Hippomène, rythment les fêtes de fin d’année et nous entraînent dans la danse. Des illustrations aux couleurs chatoyantes, ainsi que les textes des paroles et leur traduction, accompagnent les chansons. (ND)
Jean de Brunhoff : Babar et le père Noël (2015)
[Histoire musicale - Dès 4 ans]
Ce classique de la littérature pour enfants, écrit et illustré par Jean de Brunhoff, conte les aventures de Zéphir, Arthur, Pom, Flore et Alexandre. Les petits éléphants adressent une lettre au Père Noël pour lui demander de leur rendre visite. Car dans leur royaume, le mythique personnage n'existe pas. Restant sans nouvelles de sa part, Babar décide de partir à sa recherche. L'histoire est racontée par Natalie Dessay et mise en musique par la pianiste Shani Diluka, qui interprète des airs de Saint-Saëns, Satie, Debussy, Ravel, Bizet et, bien sûr, Poulenc qui composa son "Histoire de Babar" dans les années 1940. (ND)
Pierre Coran : Casse-Noisette (2015)
[Conte musical - Dès 5 ans]
Casse-Noisette, le célèbre ballet de Tchaïkovski, est un conte de Noël s’inspirant de l’adaptation d’Alexandre Dumas d’un conte allemand de Hoffmann, Casse-Noisette et le Roi des souris. Il met en scène une fillette, Marie, qui reçoit comme cadeau un casse-noisette. La nuit, l'objet s'anime en compagnie de tous les jouets et se bat contre le Roi des souris qui l'avait ensorcelé. Il retrouve sa forme humaine et emmène Marie au pays de la Fée Dragée… Sur un texte de Pierre Coran, la voix de la narratrice se mêle à la musique pour donner vie au récit féérique. Coup de cœur pour les illustrations minutieuses et colorées de Delphine Jacquot au trait fin et singulier. (ND)
Aldebert : Les enfantillages de Noël (2016)
[Chansons - Dès 6 ans]
Aldebert, auteur bien connu du jeune public francophone d’aujourd’hui, a concocté un album spécial Noël composé de 12 chansons aux textes tantôt drôles, tantôt émouvants, et aux styles musicaux variés. On peut y entendre des classiques réadaptés, mais aussi des chansons originales qui changent un peu des chants de Noël habituels. Pour cet opus, l’auteur-compositeur-interprète s’est entouré de quelques artistes tels que Michaël Gregorio, Oldelaf, Florent Marchet et Pauline Croze. Avec la participation exceptionnelle de Jean-Pierre Marielle dans le rôle du père Noël ! L’album illustré qui accompagne le CD reprend les paroles des chansons. (ND)
Emma Chedid-Advenier : Le garçon transparent (2012)
[Histoire et chanson - Dès 6 ans]
Belle histoire que celle de ce garçon qui a du mal à trouver sa place et à exister aux yeux de ses parents. Il a tellement l’habitude d’être oublié qu’il en perd ses couleurs et devient transparent. Jusqu'au jour où il rencontre le... Père Noël. Celui-ci, fâché de cette situation, embarque l'enfant sur son traîneau pour lui faire découvrir le monde et finalement lui faire retrouver ses émotions, ses rêves et ses désirs. Grâce au clairon que le Père Noël offre au garçon, tout va basculer, personne ne pourra plus l'oublier. Une histoire illustrée, sensible et touchante, racontée et chantée par Julie Depardieu. (ND)
Merlot : Marcel le père Noël [et le petit livreur de pizza] (2015)
[Histoire musicale - Dès 7 ans]
C’est l’histoire d’une rencontre entre Marcel, le père Noël, très fatigué, et un petit livreur de pizza frigorifié, un 24 décembre au soir. Tous deux réalisent qu’ils font un peu le même métier et deviennent amis. Marcel a toujours rêvé de faire du scooter alors que le jeune garçon est fasciné par le père Noël et sa magie de rendre les gens heureux. Celui-ci lui prête son bolide. Mais voilà que Marcel, une fois en selle, tombe et se blesse. Le voyant abattu, le petit livreur lui propose de le remplacer pour finir les livraisons. Un conte musical moderne et urbain, drôle et tendre, où se croisent mythes et réalité. (ND)
Vincent Malone : Douce nuit - A Crazy Christmas Night (2017)
[Histoire musicale - Dès 8 ans]
Rose part à la recherche de la magie de Noël pour sauver ses parents qui se disputent. Sur son chemin, elle rencontre les dindes de Noël au fast-food, le sapin Nordman dans un laboratoire secret, un âne maudit et un père Noël sans abri. Elle découvre alors que la magie est... en elle ! Ce conte de Noël moderne de Vincent Malone alias « Le roi des papas » se présente sous la forme d’une comédie musicale aux sonorités rocks. Musiciens, chanteurs et comédiens participent à l’élaboration de ce disque qui va à l’encontre d’un Noël mercantile et rappellent les vraies valeurs, sociales et musicales. (ND)
Robert Zemeckis : Le Pôle Express (2004)
[Fiction - Dès 7 ans]
Dans Le Pôle Express, Robert Zemeckis introduit déjà une figure marquante de son univers filmographique avec l’apparition du Scrooge, anti-héros dickensien à la fois avare et aigri, parfaite antithèse des valeurs humanistes qu’on prête communément à Noël... exception faite du consumérisme qui en est le pendant. A l’opposé d’un tel spectre, l’innocence et le ravissement de jeunes aventuriers, héros – parfois sceptiques néanmoins – de ce road movie ferroviaire tant initiatique qu’onirique à destination du Pôle Nord, premier film de l’histoire du cinéma intégralement réalisé en motion capture. (SD)
Henry Selick : L’Étrange Noël de Mr. Jack (1993)
[Fiction - Dès 7 ans]
Film d’animation musical écrit par Tim Burton et réalisé par Henry Selick, L’Etrange Noël de M. Jack opère une improbable synthèse entre les fêtes d’Halloween et de Noël, deux concepts pour le moins antinomiques. Tout entière basée sur la mécompréhension des fondamentaux associés à la naissance du messie chrétien, appréhendés à travers le prisme horrifique des habitants d’Halloween Town, l’œuvre s’épanouit en un jeu de contrastes permanent entre ses dialogues, ses décors animés et sa bande-originale signée Danny Elfman, lequel endosse également le rôle de Jack Skellington lors de ses passages chantés ! (SD)
Ont contribué à cette médiagraphie : Manu Bollen, Geoffrey Briquet, Simon Delwart, Nathalie Ronvaux, Jean-Jacques Goffinon, Yannick Hustache, Thierry Moutoy, Stanis Starzinski et Nathalie Droeshaut.
Illustration de la bannière : Tim Mossholder - Unsplash