Orchestre Baobab – la musique afro-cubaine du Sénégal | Médiagraphie Atelier 210
Sommaire
UNE MÉDIAGRAPHIE DE POINTCULTURE POUR L’ATELIER 210 DANS LE CADRE DE BLACKOUT SESSION, ORCHESTRE DU BAWOBAB - NDELENG NDELENG (1978)
Musique :
Orchestre Baobab : La Belle Époque (1971-77)
L’orchestre du Club Baobab a été assemblé par un proche du président Senghor sur le modèle des stars des pays voisins, le Bembeya Jazz de Guinée Conakry, les Maravillas du Mali ou l’OK Jazz du Congo. Quelques musiciens furent débauchés du Star Band, l’orchestre du club concurrent Le Miami et quelques étrangers, des Maliens, un Nigérian et un Togolais furent engagés. Le premier de ces deux disques est enregistré au Club en 1971, avec le chanteur Abdoulaye Diop en vedette, le second est enregistré en studio à Paris en 1978, avec Thione Seck qui le remplaça à sa mort en 1974. (BD)
Orchestre Baobab : A night at Club Baobab (1972-78)
Malgré son titre, ce disque est une compilation retraçant la carrière de l’orchestre entre 1972 et 1978. Le Boabab se veut professionnel dans ses engagements réguliers pour les VSD (vendredi-samedi-dimanche) du club, comme pour ses enregistrements discographiques. Mené à l’origine par le chef d’orchestre Baro N’Diyae, il comportera outre ses vocalistes - Balla Sidibé, Rudy Gomis, Medoune Diallo puis Abdoulaye Diop - deux stars en les personnes du guitariste togolais Barthélémy Atisso, futur leader du groupe, et du saxophoniste Issa Cissokho, élève du légendaire musicien nigérian Dexter Johnson. (BD)
African Pearls 4: Senegal. The Teranga Spirit (2006)
Si juste après l’indépendance du Sénégal les musiques locales baignaient dans les influences cubaines, de la rumba à la salsa (à l’africaine), le milieu des années 1970 voit l’émergence de groupes qui décident de valoriser les rythmes et instruments traditionnels sénégalais, abandonnant la guitare au profit de la kora. Cette compilation, éditée par Syllart Productions, le label qui a dès le milieu du 20e siècle enregistré les artistes de toute l’Afrique de l’Ouest, propose sur un double disque ce répertoire en évolution, avec des morceaux datant de 1960 à 1979. (ASDS)
African Pearls: Senegal 70 - Musical effervescence (2008)
Ce nouveau volume de l’excellente série African Pearls se concentre sur la scène musicale sénégalaise des années 1970 et présente tous les grands groupes de l’époque, de Star Number One à l’Orchestre Baobab, en passant par Etoile de Dakar. Ces formations se sont toujours tournées vers La Havane et se sont imprégnées des rythmes de la musique cubaine, les adaptant à leur « africanité » en créant un style afro-cubain à part entière qui déferle sur le continent, de la rumba congolaise aux groupes de guitares sénégalais. (ASDS)
Senegal 70. Sonic Gems & Previous Unreleased Recordings from the 70's (2015)
Le label Analog Africa, mené par le « digger » Samy Ben Redjeb, propose pour son dix-neuvième volume une compilation de morceaux sénégalais des années 1970. Cette période est marquée par le mélange des styles - musiques latines (son montuno, pachanga, salsa…), jazz, soul - mais aussi par l’utilisation de percussions locales (sabar, tama, bougarabou) en combinaison avec des synthétiseurs et des guitares funk rock, créant un son particulier, très moderne. Il s’agit ici de morceaux inédits de groupes connus comme l’Orchestre Bawobab (une des manières d’écrire le nom du groupe) et moins connus comme Le Saourouba de Louga. (ASDS)
Dexter Johnson & le Super Star de Dakar : Live à l'Etoile (2014)
Durant les années 1960, la musique sénégalaise était encore très inspirée par les rythmes cubains et les divers orchestres jouaient des covers dans les clubs de Dakar. Ce concert a été enregistré en 1969 dans un de ceux-ci, l’Etoile, juste avant que Dexter Johnson ne quitte le pays pour s’installer à Abidjan. Le saxophoniste avait commencé sa carrière en 1957 et avait joué dans diverses formations, toujours dans un style afro-cubain dominé par les cuivres, comme c’est le cas dans l’enregistrement de ce concert. (ASDS)
Star Band De Dakar : Star 70s (1975-79)
Avant la création du Baobab et de son orchestre, la formation musicale la plus en vue de Dakar était le Star Band, qui officiait dans la boite de nuit Le Miami. Son propriétaire, Ibra Kassé, a été un grand découvreur de talents et a emprunté à divers orchestres les musiciens qui constituent son ensemble. Fondé sur le modèle cubain, il se compose de cuivres, de percussions et de plusieurs chanteurs. Mais le Star band ne parviendra pas à garder ses vedettes, l’Orchestre Baobab en débauchera quelques-unes, Pape Seck deviendra le leader d’Africando, tandis que Youssou N’Dour partira fonder Etoile De Dakar. (BD)
Star Number One : La Belle Époque (1974-80)
Lassés des conditions de travail du Miami et de la tyrannie de son directeur, les musiciens du Star Band fondent en 1974 leur propre formation, le Star Number One. Ils choisissent le chanteur Pape Seck comme chef d’orchestre et se répartissent équitablement la paie. Comme auparavant, leur musique est un mélange d’influences afro-cubaines et de culture wolof, mettant l’accent sur les voix et les percussions, intégrant notamment le tambour tama, également appelé talking drum, qui lui donne sa couleur particulière. Pour s’en distinguer, l’Orchestre Baobab choisira d’éviter soigneusement cet instrument. (BD)
Etoile De Dakar feat. Youssou N'Dour : Once Upon a Time in Senegal - The Birth of Mbalax 1979-1981 (2010)
Le mbalax émerge dans les années 1970 au Sénégal et en Gambie. C’est une musique pour danser qui mélange les percussions sabar des Wolofs et les guitares et les cuivres de la musique afro-cubaine des générations précédentes, ainsi que de l’afro-pop et du rock psychédélique, mais à petites doses. Ce disque rassemble des morceaux issus des albums de Youssou N’Dour, un des créateurs de ce courant, interprétés avec son groupe Etoile de Dakar de 1979 à 1981, successeur du Star Band et prédécesseur du Super Etoile de Dakar et d’Etoile 2000. (ASDS)
Le Sahel : La Légende De Dakar (2015)
Fondé en 1974, Le Sahel est l’orchestre attitré du club du même nom. Concurrent du Star Band et de l’Orchestre Baobab, il comporte treize musiciens parmi lesquels le chanteur et percussionniste Idrissa Diop, le guitariste Cheikh Tidiane et le saxophoniste Thierno Koite. On crédite Le Sahel d’être à l’origine du mbalax lorsqu’ils s’écarteront du modèle cubain pour intégrer les rythmes sérère et wolof. Leur unique album date de 1975 et contient le premier morceau de mbalax enregistré : « Bamba ». Cet album de 2015 est une reformation du groupe qui revisite ses morceaux des années 1970. (BD)
Idrissa Diop & Cheikh Tidiane Tall : Diamonoye Tiopité - L'époque de l'évolution (2010)
Avant qu’ils ne jouent dans le groupe Le Sahel fondé en 1974 (et même pendant), Idrissa Diop et Cheikh Tidiane Tall ont enregistré des morceaux sous leurs noms, entre 1969 et 1976, chansons qu’on retrouve sur ce disque édité par Teranga Beat en 2010. Si, au départ, ils étaient inspirés par les rythmes cubains très populaires à l’époque au Sénégal, ils ont créé leurs propres mélodies, menées par les guitares, l’orgue électrique et les cuivres. Plus tard ils se sont tournés vers le mbalax, combinant salsa et percussions sabar. (ASDS)
Ouza & Ses Ouzettes : Lat-Dior (1975-90)
En marge des grands orchestres des boites de nuit, Ouza, nom de scène du musicien Ousmane Diallo, est un cas particulier. Compositeur engagé, il critique les séquelles de la colonisation française, traditionnaliste et s’oppose à la politique du président Senghor. Ses prises de position lui font régulièrement fuir le pays et dissoudre puis reformer son groupe. On connait ainsi une demi-douzaine de formations différentes pour les Ouzettes, souvent construites autour de quatre voix féminines et de musiciens parmi lesquels on a pu voir passer Pape Seck du star Band ou encore Baba Maal. (BD)
Royal Band de Thiès : Kadior Demb (2012)
Adamantios Kafetzis est un collectionneur de vieux vinyles et de bandes magnétiques qui a fondé le label Teranga Beat sur lequel il a sorti une série de disques consacrés aux musiques sénégalaises et gambiennes. Cet album du Royal Band de Thiès est constitué de bandes enregistrées en 1979, découvertes par Kafetzis et qui n’avaient jamais été pressées ni distribuées. Le groupe de Thiès y propose une musique datant des débuts du mbalax, mêlant rythmes africains et afro-jazz, combinant cuivres, guitares, percussions et voix. (ASDS)
Dieuf-Dieul de Thiès : Aw Sa Yone vol.1 (2013)
Fondé en 1978 à Thiès, une petite ville à 70 kilomètres de Dakar, le groupe Dieuf-Dieul rassemble les chanteurs Assane Camara, Gora Mbaye et Bassirou Sarr, sous la houlette du guitariste et chef d’orchestre Pape Seck (un ancien membre de Guelewar). Leur musique intègre de nombreuses influences, des rythmes traditionnels mandingues au mbalax, avec des sonorités afro-cubaines, afro-jazz et afro-pop et une bonne dose de psychédélisme. Cet album a été enregistré en 1982 au Sangomar Night Club de Thiès et est un bon exemple de leur mbalax-funk électrique. (ASDS)
Ablaye Ndiaye Thiossane : Ablaye Ndiaye Thiossane (2010)
Né en 1936 à Thiès, Ablaye Ndiaye Thiossane est un des précurseurs de la musique moderne sénégalaise. Ses chansons étaient jouées à la radio dès les années 1950 et il est devenu célèbre suite à sa participation au premier Festival Mondial des Arts Nègres organisé en 1966 à Dakar sous la houlette du président Léopold Sédar Senghor qui y avait invité toute la diaspora noire. Cet album, datant de 2010, a été enregistré alors qu’il avait déjà 76 ans, quelques années avant son décès en 2022. Il y propose une musique afro-cubaine chaloupée, mêlée de jazz et de rumba congolaise. (ASDS)
Xalam : Apartheid (1985)
Fondé au Sénégal en 1970, le groupe Xalam s’est installé à Paris en 1973 où il a fait une grande partie de sa carrière. Leur musique est une version moderne du mbalax, typique des années 1980, associant des influences jazz, funk et rock. Avec leur instrumentation mélangeant percussions africaines, saxophone, synthétiseurs basse et guitares électriques, ils ont conquis les scènes européennes et ont été régulièrement programmés dans les festivals internationaux. Le groupe est toujours actif, malgré la mort du fondateur Prosper Niang, décédé en 1988 et depuis remplacé par son jeune frère. (BD)
Orchestre Baobab : Pirates Choice (1982)
Après quelques années d’oubli, remplacé dans le cœur des Sénégalais par la vague du mbalax, l’Orchestre Baobab renait de ses cendres au début des années 2000. Nick Gold, directeur du label World Circuit, décide de reformer la formation, comme il l’avait déjà fait avec le Buena Vista Social Club. Il passe un certain temps à retrouver les musiciens originaux, éparpillés après la dissolution du groupe en 1987. Invité à jouer à Londres, l’orchestre en profitera pour réenregistrer ses morceaux dans des studios modernes. Pirates Choice est une réédition d’un de leurs meilleurs albums des années 1980. (BD)
Orchestre Baobab : Tribute to Ndiouga Dieng (2017)
En novembre 2016 décède un des vocalistes originaux de l’Orchestre Baobab, Ndiouga Dieng, à l’âge de 69 ans ; cet album lui est dédié. On y retrouve le personnel de l’orchestre de cette époque : Balla Sibidé et Rudy Gomis aux vocaux, Issa Cissokho et Thierno Koite aux saxophones, Charlie N’Diaye à la basse et Mountaga Koite aux congas. Le line-up est complété par le guitariste Barthélémy Attisso, qui est entretemps devenu avocat au Togo et n’a pas pu se libérer pour l’enregistrement. Il est ici remplacé par Abdouleye Cissoko qui introduit pour la première fois le son de la kora dans la musique de l’orchestre. (BD)
Jeri-Jeri : 800% Ndagga (2013)
Après la techno et le dub, le musicien berlinois Mark Ernestus, fondateur de Basic Channel avec Moritz von Oswald, s’est intéressé à la musique africaine. Après avoir remixé Tony Allen et Konono N°1, il s’est tourné vers les percussions du Sénégal et la nouvelle scène de mbalax. Il fonde en 2012 le label Ndagga dont la première production est Jeri-Jeri. Ensemble de joueurs de sabar, l’autre tambour du mbalax, Jeri-Jeri est mené par le percussionniste Bakane Seck. Leur premier album les voit jouer avec une série d’invités : Mbene Diatta Seck, Ale et Khadim Mboup, Doudou Ndiyae Rose et Baaba Maal. (BD)
Aby Ngana Diop : Liital (2014)
Même si les chansons d’ (2014) ’éloignent du mbalax et des sonorités afro-cubaines, elles en conservent toutefois les percussions : le sabar et le tama. Elle s’inspire plus spécifiquement des chants des griottes, et de la poésie taasu qui était un genre de spoken word alterné avec le chant des femmes. Sur ce disque de 1994, sorti à l’origine en cassette, elle scande ses textes sur un fond musical assez minimaliste et hypnotique ponctué par les tambours, les synthétiseurs et les samples et tisse des liens entre la tradition du taasu et le mbalax. (ASDS)
LIVRES :
Bilguissa Diallo : N’Deye, Oury et Jean-Pierre vivent au Sénégal
ill. Sophie Duffet – De La Martinière Jeunesse, 2007 (Enfants d'ailleurs)
Trois enfants d’origines différentes présentent leur pays et leur quotidien. Jean-Pierre, le Diola, vit en Casamance, dans une région agricole. Oury, le Peul, habite à Dakar, la capitale multiethnique. Enfin, N'Deye Binta, la jeune Wolof, réside à Saint-Louis, dans le quartier des pêcheurs. Lors des fêtes organisées par les jeunes du coin, elle adore participer au sabar, car elle peut alors danser en écoutant cette musique traditionnelle jouée par des musiciens qui font résonner leurs instruments (djembé, summum, sangban, dunumba …) sur un rythme de percussion qui n'existe qu'au Sénégal. (C.H.)
Siré Camara : Mémoires de griot [LIVRE-CD]
ill. Anne Boscher - Points de suspension ; Tant mieux records, 2003
Au fil de quatre contes se déroulant notamment sur les rives du fleuve Sénégal, le mauritanien Siré Camara entraîne les lecteurs de tous âges dans des histoires pleines d’humour où il est question d’amitié, d’exclusion, de recherche de la vérité et de musique. Héritier d’une lignée de griots, l’auteur accompagne l’album d’un CD où il déploie ses talents de conteur-compositeur-musicien. Il interprète ses mélodies sur des instruments traditionnels (sanza, gongoma, kamele-n’gomi…) et des instruments de percussion (djembé ou tambours d’eau). Il chante aussi dans sa langue maternelle, le soninké. (C.H.)
Patrick Joquel - Belem : Un grain de sable dans le Sine Saloum
2005 (Prémices)
À la fois chronique épistolaire et voyage initiatique, ce roman met en scène Marine, 14 ans, à la recherche de sa mère, Moundor, jeune sénégalais passionné de kora et Willy, Irlandais fan de jazz. Tous trois vont bientôt se retrouver dans le Siné Saloum, delta au cœur des terres sénégalaises. L’auteur qui a vécu de nombreuses années au Sénégal se transforme en griot pour transmettre avec passion son amour des paysages, de la culture et des traditions de ce pays. Un roman d’apprentissage qui évoque la famille, le racisme, la séparation mais aussi l’amitié, la solidarité et bien sûr la musique! (C.H.)
Comptines et berceuses du baobab : l'Afrique noire en 30 comptines [LIVRE-CD]
collectage par Chantal Grosléziat ; ill. de Elodie Nouhen ; dir. musicale de Paul Mindy - Didier jeunesse, 2002 (Berceuses et comptines du monde)
Le baobab, emblème du Sénégal, est le sujet de nombreux proverbes wolofs. Il est aussi le titre choisi par Didier jeunesse pour cet ouvrage, l’un des premiers d’une collection qui offre un voyage de par le monde à travers les berceuses. Avec rigueur, les comptines (dont quatre en Wolof) sont écrites dans leur langue d’origine, traduites et commentées, permettant une découverte culturelle des pays parcourus. Un autre livre de cette collection, « Comptines de cajou et de coco », complète l’exploration des origines sonores de l’Orchestre du Baobab en partant de l’Afrique vers Cuba. (V.L.)
Fiston Mwanza Mujila : L’orchestre du baobab sacré
Passa Porta, 2021 [ en ligne ]
À l’occasion de ce conte rythmé et percutant, écrit en 2021 dans le contexte de l’événement Stories & Juke-box, Fiston Mwanza a sacralisé et revisité le célèbre Orchestre Baobab, dont les interprétations d’un morceau inspiré de la légende locale de « l’enfant vieillard » transcendent et exaltent dans son récit tou.te.s les habitant.e.s d’une mythique « Cité de la Joie ». Entre bribes de réel et éléments fantasmagoriques, cet ovni littéraire est aussi une excellente porte d’entrée pour découvrir les titres d’un romancier congolais réputé, entre autres, pour son « bazar urbain de jam session ». (D.d.L.)
Aminata Sow Fall : Le jujubier du patriarche
Le serpent à plumes, 1999
Après le baobab, voici un autre arbre sacré qui permet de creuser dans les racines de la culture africaine ! Pour son cinquième opus, Amina Sow Fall transplante la légende du jujubier du patriarche et l’épopée du Foûta-Djalon au sein de l’époque contemporaine : colportés par des griots d’hier ou d’aujourd’hui, ces chants mythiques ponctuent son récit, éclairant la destinée de Yelli et Tacko, deux aristocrates peuls déchus dans la banlieue de Dakar, et d’une multitude de personnages réels ou ancestraux. Un conte foisonnant, à la fois ode à la mémoire et témoignage du choc tradition-modernité… (D.d.L.)
Jean-Pierre Langellier : Léopold Sédar Senghor
Perrin, 2021 (biographie)
Poète empreint de musicalité, Léopold Sédar Senghor, « parrain » du Centre culturel d’Etterbeek et dont le fils aurait réalisé un des premiers enregistrements de l’Orchestre Baobab, a toute sa place dans cette médiagraphie ! Bien documentée, plaisante et équilibrée, la biographie de Jean-Pierre Langellier révèle les multiples facettes de l’ancien président du Sénégal, chantre de la négritude et du métissage. On y apprend entre autres que le jour de sa naissance « un grand baobab tout proche (...) s’effondre sur le sol pour laisser s’échapper les forces spirituelles qui influenceront son destin ». (D.d.L.)
Dictionnaire insolite du Sénégal
Christophe Parayr : Cosmopole, 2018
Christophe Parayre est l'auteur de ce très sympathique petit ouvrage. Il n'est pas juste un fin connaisseur du Sénégal qui a dirigé pendant des années le bureau régional de l’Agence France Presse à Dakar, mais surtout un amoureux de ce pays, de sa culture, de sa population et de son art de vivre. Cette passion transparaît dans ce dictionnaire ludique et érudit, parfaite porte d’entrée pour découvrir le Sénégal. Les artistes, figures historiques et traditions religieuses y côtoient, sous sa plume malicieuse, le bouillon cube, les « disquettes » des rues de Dakar ou les « s’en fout la mort ». (F.d.H.)
Une médiagraphie réalisée par Anne-Sophie De Sutter et Benoit Deuxant, pour la partie musicale et par Catherine Hennebert, Vanessa Léva, Daniel de Loneux et François de Hemptinne de la bibliothèque Hergé à Etterbeek.
Cet article fait partie du dossier Médiagraphies | 2022-24.
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