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Un été dans tous ses états

été - médiagraphie

musique, documentaire, Cinéma de fiction, été, médiagraphie, Summertime, soleil, chaleur

publié le par Jean De Lacoste

Partez en vacances à travers différents médias qui vous feront découvrir l'été dans tous ses états.

Sommaire

Blaise Harrison : Armand, 15 Ans L'été (2011)

Blaise Harrison est un réalisateur et chef opérateur franco-suisse né en 1980. Après plusieurs courts métrages, il réalise en 2011 "Armand, 15 ans l'été". Armand a quinze ans. Il est différent, exubérant, efféminé et un peu "enveloppé", comme il dit. L'été s'étire, rythmé par le son des grillons, les bavardages avec les copines et les séries américaines. En quelques délicieuses saynètes de la vie adolescente, Blaise Harrison dresse un portrait tour à tour sensuel et intime, secret et jovial, d'un garçon qui se cherche. (JDL)

Ari Aster : Mildsommar (2019)

Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de la jeune femme, Christian ne peut se résoudre à la laisser seule et l'emmène avec lui et ses amis à un festival qui n'a lieu qu'une fois tous les 90 ans et dans un village suédois isolé. Mais ce qui commence comme des vacances insouciantes va vite prendre une tournure beaucoup plus sinistre et inquiétante. Midsommar se déroule presque entièrement en plein jour. La lumière éclatante crée une atmosphère paradoxalement oppressante. (JDL)

Alfred Hitchcock : Fenêtre Sur Cour (1954)

Durant un été caniculaire à Manhattan, Jeffries, reporter-photographe, est immobilisé dans son appartement avec une jambe dans le plâtre. Pour se distraire, il observe à la jumelle les appartements voisins. Il croit voir un meurtre chez les Thorwald. Il envoie son infirmière et une amie, dont l'assiduité amoureuse l'agace, enquêter sur les lieux du crime présumé. Entièrement vue par un regard subjectif, l'intrigue de Fenêtre sur cour démontre la contagion du voyeurisme au départ d'un homme qui en fait profession. (JDL)

Alessandro Comodin : L’été de Giacomo (2011)

Dans un endroit saturé de soleil et de nature aux allures paradisiaques, Giacomo, ado sourd, et Stefania, son amie d’enfance, se retrouvent pour un pique-nique au bord d’une rivière. Premier acte d’une série d’autres rendez-vous. Aucune narration, mais plutôt une succession de plans-séquences. L’eau, la lumière, la chaleur ; le bruit, le mystère des corps qui se frôlent ou s’évitent, les regards, forment un matériau sensoriel et sonore qui permet au spectateur de replonger dans ses souvenirs d’été adolescent. Tout est à imaginer, à ressentir, et c’est ce qui fait la beauté de cette fable bucolique. (MB)

Ivete Lucas et Patrick Bresnan : Skip Day (2018)

Rituel immuable, à la fin de leur dernière année, les ados du lycée de Pahokee, en Floride, parcourent 100 km pour passer la journée à la plage. Le ressac formé par les vagues scande les rires, les jeux, les échanges complices. Mais sous ces images légères à l’esthétique finement travaillée, sourd une violence latente : jeune fille noire bousculée par le ballon d’un homme blanc (qui ne s’arrête pas), regards apeurés de blancs se sentant « envahis ». Film doux-amer, Skip day fait remonter à la surface la ségrégation raciale dont sont victimes ces jeunes afro-américains. Quel sera leur avenir ? (MB)

Court-métrage primé à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2018.

Sean Baker : The Florida Project (2017)

The Florida Project rend visible une certaine frange de l’Amérique, celle qui investit les motels miteux à titre de résidence principale. Le film propose un contraste dérangeant entre sa colorimétrie criarde et la précarité évidente qui suinte de cette banlieue d’Orlando, sise non loin du parc à thème de Disney World. Vu à travers le prisme insouciant de Moonee, une enfant de six ans livrée à elle-même durant les vacances scolaires, cet environnement urbain est ainsi édulcoré par la palette de tons pastel qui agit comme un vernis, tant littéral que métaphorique, appliqué sur la réalité poisseuse de ces laissés-pour-compte. (SD)

Charlotte Wells : Aftersun (2022)

Dans Aftersun, un père et sa fille prennent des vacances dans un hôtel de Turquie. L’esthétique du film est conditionnée par ses séquences langoureuses de coucher ou de sommeil, lesquelles s’étirent longuement à l’image de ce séjour où le temps semble suspendu. À travers ce premier parti pris, Charlotte Wells fait saillir, par-delà leur pudeur, la vie intérieure de ses personnages. Surtout, les plans paraissent captés comme à l’insu des protagonistes, surprenant des bribes de conversations, et prodiguent sans cesse une impression d’intimité violée, celle d’un duo qui se retrouve et s’apprivoise. (SD)

Nancy Sinatra & Lee Hazlewood : « Indian Summer » (1976)

L’association Nancy Sinatra/Lee Hazlewood a contribué au meilleur de la musique pop durant les années soixante et septante. Il suffit de replonger dans ces ambiances avec la compilation Start Walkin’ parue en 2021 afin de se rendre compte de cette complicité. Ils ont interprété plusieurs titres aux contenus estivaux comme « Summer Wine » (Le vin de l’été) ou « Paris Summer ». Mais aussi et surtout le brûlant « Indian Summer » (L’été indien), quelques mois après l’adaptation de Joe Dassin qui en fera le tube de l’été 1975, qu’il avait lui-même repris d’un groupe italien, composé notamment d’un certain Toto Cutugno. (StS)

The Beach Boys : « Surfin’ USA » (1963)

Énormément de choses furent rédigées sur ce morceau de la bande à Brian Wilson, The Beach Boys. « Surfin’ USA », titre éponyme de leur deuxième album est au départ une adaptation de « Sweet Little Sixteen » de Chuck Berry. Une appropriation à la façon californienne. Un ajustement de paroles qui augure la saison chaude et caniculaire. Un assemblage entre plage ensoleillée, planches de surf, pas de canards, crème solaire, mythe du rock et autres éléments qui ont rendu ce titre emblématique et intemporel, le faisant surfer sur les vagues du temps sans qu’aucune ride n’apparaisse. (StS)

Les Négresses Vertes : « Voilà l’été » (1989)

Nous sommes à la fin des années 80. Les sons des maracas et d’un accordéon retentissent. Des cuivres de fanfare participent ensuite à cette ambiance. Et enfin une guitare flamenco accompagnée d’autres instruments divers qui font résonner toutes les régions de la planète. Voilà l’été, l’été version Négresses Vertes. Les influences sont nombreuses, aussi abondantes que les membres de cette formation. Un métissage de personnes connectées entre elles à travers une discographie qui en a fait une des formations les plus importantes de la scène alternative française. (StS)

Vincent d’Indy – Poème des rivages (1919-1921)

C’est avec sa seconde épouse Caroline Janson que d’Indy s’éloigne de l’Ardèche et du château des Faugs, pour découvrir le climat méditerranéen : d’abord la Sicile et puis Agay, dans le Var, où le couple s’installe durablement. C’est là que débute le voyage en quatre tableaux du Poème des rivages. D’Indy dépeint ensuite le bleu profond de la mer qui lèche la côte escarpée de l’île de Majorque, avant une escapade en train le long de l’Adriatique, à Falconara. Le parcours se clôt sur la Grande Côte du Golfe de Gascogne, dans une atmosphère plus sombre et tempétueuse, avant de retrouver le calme. (NR)

Médiagraphie réalisée à la demande de la bibliothèque d'Ixelles pour les vacances d'été avec la condribution de Jean De Lacoste, Emmanuelle Bollen, Simon Delwart, Stanis Starzinski et Nathalie Ronvaux.