Vivre ensemble : une médiagraphie
Sommaire
Une girafe sous la pluie (2007), Pascale Hecquet
La finalité de ce court métrage (coproduit par la Ligue des droits humains), est de fournir une base de discussion sur des thèmes d’actualité comme la mixité culturelle, l’immigration, et d’essayer de sensibiliser un jeune public à ces sujets a priori peu accessibles. Malgré sa courte durée, Une girafe sous la pluie est un projet d’une grande envergure visant à élargir au maximum le questionnement sur le développement des sociétés et de ce que cela peut impliquer pour les populations civiles les plus fragilisées. Le DVD comprend également une partie interactive à destination des enseignants avec des pistes d’animation. (MA)
Je n’aime plus la mer (2018), Idriss Gabel
Nous sommes au centre d'accueil de la Croix-Rouge « Le Relais du Monde » de Natoye, entre Namur et Ciney. Durant un an, le réalisateur a suivi les enfants du centre dans leur quotidien, apprenant à les connaître, installant consciencieusement avec eux une relation de confiance, avant de commencer à les filmer. Ces enfants viennent d'Afghanistan, d'Érythrée, d'Irak ou de Syrie, et ont un point commun : ils ont fui la guerre, la persécution ou des situations d'extrême pauvreté. Ils racontent chacun à leur tour le parcours qui les a menés jusqu'en Belgique.
Enfants valises (2013), Xavier de Lauzanne
En France, l'école a pour obligation d'accueillir tous les mineurs de moins de seize ans, français ou étrangers, en situation légale ou non. Pour de nombreux adolescents migrants, ballottés d'un continent à l'autre, elle incarne un espoir de stabilisation et d'intégration. Le réalisateur Xavier de Lauzanne a posé sa caméra sur les bancs de l'école où Aboubacar, Dalel, Hamza et Thierno font leurs premières armes...
Un paese di Calabria (2016), Shu Aiello, Catherine Catella
C’est dans le petit village moribond de Riace, au sud de l’Italie, que le mot « accueil » prend tout son sens. Depuis 1998, des vagues de migrants arrivés là par hasard y vivent, travaillent et participent aux fêtes populaires. Sous l’impulsion d’un maire dynamique et courageux, un projet collectif de reconstruction a été imaginé, où migrants et habitants coopèrent pour redynamiser l’école, réhabiliter les maisons désertées, restaurer les commerces. L’image de la fanfare-harmonie constitue le point d’orgue du film : toujours mouvante, hétéroclite, elle en incarne symboliquement le propos. Une utopie transcendée, l’image d’un « être ensemble » porteur d’espoir… (MB)
Swagger (2016), Olivier Babinet
En anglais, "swagger" signifie frime, esbroufe, fanfaronnade... Le film nous transporte dans la tête de onze enfants et adolescents qui grandissent au cœur des cités parmi les plus défavorisées de France et nous montre le monde à travers leurs regards singuliers et inattendus, leurs réflexions drôles et percutantes. En déployant une mosaïque de rencontres et en mélangeant les genres, passant du documentaire à la fiction, jusqu'à la comédie musicale ou la science-fiction, Swagger donne vie aux propos et aux fantasmes de ces enfants. Car, malgré les difficultés de leur vie, ils ont des rêves et de l'ambition...
La Cour de Babel (2013), Julie Bertuccelli
C’est dans une classe d’accueil d’un collège parisien que la réalisatrice a choisi de poser sa caméra durant une année scolaire. Dans ce microcosme singulier et bouillonnant, des ados de différentes nationalités font l’apprentissage du français, sous la conduite chaleureuse et encourageante de leur professeure. En suivant leurs interactions, spontanées et poignantes, le film parvient à capter la construction progressive d’un vivre ensemble, malgré les différentes personnalités, parcours et cultures. Il se dégage surtout en filigrane une volonté commune de s’offrir de meilleures perspectives d’avenir. Loin donc des stéréotypes sur l’immigration, et un beau clin d’œil au difficile métier d’enseignant. (MB)
Quels enfants laisserons-nous à la planète ? (2010), Anne Barth
Cette question est centrale dans l'enseignement d'Isabelle Peloux, institutrice de l'école élémentaire du Colibri qu'elle a créée au cœur du site agroécologique des Amanins (région Auvergne-Rhône-Alpes), lieu d'accueil et de transmission, cofondé par Michel Valentin et Pierre Rabhi.
En immersion pendant un an, la réalisatrice Anne Barth a su capter de façon sensible les interactions entre Isabelle Peloux, les enseignants-stagiaires et les enfants.
Un film didactique sur la pédagogie de la coopération portée par l'institutrice, qui se veut une porte d'entrée dans un monde enseignant ou éducatif éclairé et inspirant.
Une idée folle (2016), Judith Grumbach
À quels défis les citoyens de demain vont-ils devoir faire face et comment les y préparer ?
À travers le témoignage d'enseignants, d'enfants, de parents ainsi que d'experts de l'éducation, le film présente les initiatives inspirantes de celles et ceux qui se posent cette question. En cultivant l'empathie, la créativité, la coopération, la prise d'initiative ou encore la confiance en soi chez les élèves, en parallèle des savoirs fondamentaux, les enseignant·e·s de ces écoles font un rêve fou : celui de former une future génération de citoyens épanouis et responsables qui auront à cœur de transformer positivement la société qui les entoure.
L’Excellence et le doute (2013), Bertrand de Solliers, Paule Muxel
L’Institution Saint-Alyre (Clermont-Ferrand), un ancien couvent des ursulines, abrite environ 2 000 élèves, 120 enseignants et 80 employés.
Immergés dans l’établissement durant toute une année scolaire, Bertrand de Solliers et Paule Muxel réalisent un film sur l'éducation et l'enseignement en interrogeant différents acteurs : élèves, professeurs, éducateurs, ursulines. Au terme d'un considérable travail de montage, les deux cinéastes rendent compte de questions essentielles sur la nécessité de l'école, du sens du travail scolaire, de la réussite, de la relation au savoir, de la relation à l'autre, de la transmission.
Vivre ensemble (2004), divers cinéastes
Ce programme interactif de trois heures a pour ambition de guider d'une manière simple et ludique les jeunes de cinq à dix ans dans leur découverte de la citoyenneté, en jetant des passerelles entre imaginaire, monde réel, témoignages vécus et décryptage des lois et principes démocratiques et républicains (France).
Les ressources sont nombreuses : neuf albums de la littérature jeunesse adaptés à l'écran pour rêver à un monde plus juste et plus fraternel ; des reportages sur l'application de la Convention internationale des Droits de l'enfant pour construire un monde plus digne ; des paroles citoyennes, etc. et un livret (50 pages) à destination des enseignants.
D’ici et d’ailleurs (2003), Quentin Van de Velde
C'est l'histoire d'une rencontre. Sobiha, Joslyn, Hugo, Oriol, Gigi et les autres ont entre dix-sept et vingt-cinq ans. Ils sont européens. Leur aspiration commune : vivre dans une société respectueuse de la diversité humaine. En août 2002, un échange international sur le thème des migrations en Europe, organisé par Bruxelles Laïque, les a réunis pendant dix jours. Se construire une histoire commune, dépasser ses propres préjugés pour rencontrer l'autre dans une Europe de diversité culturelle et d'identités multiples, tels furent les fils rouges de leur apprentissage collectif de la citoyenneté multiculturelle.
Le débat au service des apprentissages [en cycle 3] (2009), divers cinéastes
La collection "Ressources formation vidéo / multimédia" est destinée à la formation des enseignants.
Ce DVD a pour objectif d'aider les enseignants du primaire à développer l'esprit critique de leurs élèves et à former de futurs citoyens éclairés. Des connaissances théoriques sur la démarche pédagogique, des modalités de mise en œuvre, des extraits de pratiques de classe en cycle 3 et des pistes d'utilisation illustrent le propos.
Note : le cycle 3, en France, est celui des approfondissements, et concerne les élèves de 8 à 10 ans.
Un livret (18 pages) propose des aides et des pistes d’exploitation.
À l’initiative de la Bibliothèque Romain Rolland d’Evere et en partenariat avec PointCulture, cette médiagraphie a été réalisée avec les contributions de Michaël Avenia, Manu Bollen et Marc Roesems.
Cet article fait partie du dossier Médiagraphies | 2022-24.
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