Le Magazine N°6 : Tout peut changer
Faire émerger un nouvel imaginaire pour un autre futur, voilà qui semble une montagne ! Heureusement, l’autrice et metteuse en scène Eline Schumacher nous indique où commencer, par ce qui est sous nos yeux, là, au quotidien. Allez, fiction et action.
Pour que le récit d’un autre demain puisse « prendre » et agir sur la société, encore faut-il qu’il s’épanouisse dans une écologie du récit. C’est ce qu’étudie et explique Jean-Christophe Cavallin, responsable d’un « master écopoétique et création » à Aix-en-Provence. Son interview est illustrée par des photos de rituels narratifs expérimentés dans la ZAD de Nantes.
Personne ne contestera l’importance du travail artistique pour cristalliser un nouvel imaginaire, le partager, le faire circuler. Encore faut-il que l’artiste puisse travailler autrement dans l’économie actuelle. C’est le désir de Dockers, outil d’éducation permanente dédié au droit social et à l’intermittence, tout comme celui de l’AMCP, une nouvelle association qui entend professionnaliser la médiation culturelle.
Parce que ce besoin d’artistes est crucial, PointCulture en invite plusieurs, le temps d’une saison, à livrer des créations utiles au changement d’imaginaire : les sœurs h, Rémy Hans (illustration du magazine) et Stace. Cette dernière présentera son premier album au Beurs ainsi que dans tous les PointCulture, et nous signe ici un article qui met les pieds dans le plat à propos de « communauté » et de son rôle d’incubateur d’imaginaires.
Lire les images, les écritures pour y déceler la dynamique de changement, les forces de bifurcation, c’est à cela que Stéphane Lambert nous initie tandis que l’exposition « Savoir Faire » de l’Iselp rappelle l’importance de la main. Fabriquer des images en mettant la main à la pâte, c’est le travail merveilleux du collectif Graphoui.
Pas d’imaginaire qui ne prenne en compte les plus fragiles. Le détour par le TrinkHall, dès lors, s’avère fondamental, tout comme s’intéresser aux « possibles » du côté des personnes âgées, souvent oubliées.
Le Magazine 6 revient sur le dodécaphonisme – entretenons la mémoire et les leçons apprises des changements esthétiques – avec une playlist de séries inspirantes de changements. Tout au long de ce sommaire, PointCulture poursuit le travail entamé il y a quelques années : rendre visible l’action des politiques culturelles publiques.
Tout cela mérite bien de se désaltérer par une dégustation du cocktail « Tout peut changer » au Bar Botéye, qui pratique la cueillette sauvage et les produits locaux. A votre santé.
Longue vie au Magazine !
Votre avis est important !
PointCulture en est à la 6e édition de son magazine culturel et gratuit.
Aujourd'hui, votre avis est important.
Cela prend quelques minutes : https://www.pointculture.be/magazine/sondage/
D'avance, merci pour votre participation.