Fin de vie : Euthanasie et suicide [assisté]
Intervenants : Benoît Van Der Meerschen, secrétaire général au CAL (Centre Action Laïque) et Geo Van Snick, médecin généraliste.
Modérateur : Alain Bolle (PointCulture)
La mort n’est jamais un sujet facile à aborder, et la plupart des gens préfèrent ne pas trop y penser. Pourtant, lorsqu’on est très malade, en soins palliatifs, et qu’on sent que la fin de la vie est proche, plusieurs questions peuvent faire surface. Beaucoup de gens en souffrance souhaitent alors bénéficier d’une fin de vie digne, dans le respect de leurs volontés.
En Belgique, l’euthanasie est dépénalisée et donc pratiquée dans certaines situations définies par la loi. Il faut cependant savoir que le médecin est libre d’accepter l’euthanasie ou pas, indépendamment de la volonté du patient. L’euthanasie est uniquement envisageable si le patient souffre physiquement et/ou mentalement de façon « constante, insupportable et inapaisable ; cette souffrance résultant d’une affection accidentelle ou pathologique grave ou incurable ».
L’euthanasie est l’acte par lequel le patient met intentionnellement fin à sa vie, avec l’aide d’un médecin. En Belgique, c’est le patient lui-même qui commet l’acte volontairement avec une injection, mais tout est mis en place par le professionnel de santé. Dans ce cadre, le médecin engage sa responsabilité. Il doit donc respecter une procédure rigoureuse. Le suicide assisté peut se produire à domicile, comme à l’hôpital ou dans une maison de soins.