Quatuor Scaldis
Dominique Huybrechts parle des musiciens morts au front, de leurs œuvres, etc. Leur parcours est assez semblable: à l'enthousiasme des premières semaines succède la souffrance et la désillusion d'une vie peu propice à la création artistique. L'art tient-il encore sa place dans un univers où chacun est confronté à l'idée de sa survie ou de sa propre mort? Pour certains musiciens, la perte d'un bras ou d'une jambe signifie l'arrêt de toute activité instrumentale. D'autres, victimes des gaz ou traumatisés par les explosions, ne retrouveront pas leur santé mentale après la guerre.
Le Quatuor Scaldis propose des interludes musicaux qui illustres le propos de Dominique Huybrechts.