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Disponibilité et classement

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CAMÉLIA JORDANA
Camélia JORDANA

  • Ref. NJ7015
  • SONY MUSIC ENTERTAINMENT COMPA, 2010.

Après Julien Doré, Christophe Willem ou encore Miss Dominique, le télé-crochet phare de « la petite chaîne qui monte » (par opposition à la grande chaîne qui chute...) voit une nouvelle étoile compléter cette constellation de talents qu'elle a mit en orbite durant presque une décennie. La dame aux camélias ou aux grosses lunettes noires, Ugly Betty pour les jaloux(se) et les aveugles, la petite brune qui monte (par opposition à la carrière de Miss Dominique) ou simplement Camélia Jordana comme le titre de ce premier album plutôt couillu, est donc la dernière en date à tenter de nous mettre en émoi musical en transformant son essai télévisuel. Et à vrai dire, c'est pile entre les poteaux. Une batterie d'auteurs aguerris associés à la voix grave, jazzy et doucement éraillée de la belle ont donné naissance à une quinzaine de titres aux accents folk, soul, twist, yéyé mélangeant fraîcheur et mélancolie, sur un ton faussement enjoué, parfois même vraiment grave. En effet, mis à part le single « Non Non Non (écouter Barbara) », plutôt efficace et bien roulé, on peut dire que l'ensemble ne transpire pas vraiment lajoie de vivre. L'album de la maturité avant l'heure, si j'osais, pour une jeune femme tout juste sortie de l'adolescence. Sur « Diva », totalement épurée, elle pose doucement sa voix sur quelques arpèges folk à peine soulignés de rares notes de basse ou de cordes. L'exercice et réussi, court, aérien, sans fioritures. Tout comme « tombée De Haut » et sa mini-montée quasi post-rock en plein milieu. Un disque qui parle d'amour, d'adolescence bien sur, mais avec du recul, de l'humour et un peu d'autodérision, comme sur le charmant et amusant « J'Etais Une Fille », tandis que « Mens-moi » met en garde le sexe opposé sur fond d'électro twist simpliste mais convaincant. « Calamity Jane » est une tentative folk plus ou moins réussie et pompeuse, qu'on appréciera peut-être d'avantage dans sa version acoustique plus épurée, proposée en fin de galette. Malgré quelques chansons moins réussies donc, on a affaire à un album très agréable et vraiment surprenant. Quelques perles également, comme « Moi C'Est » et sa guitare Herman dunesque, entre pop et antifolk ou se dénoue une nouvelle fois avec charme le filet de voix de Camélia. « Lettera » est une ballade douce et rétro, qui fleure bon le Paris hivernal. La jeune interprète semble une nouvelle fois comme un poisson dans l'eau, accompagnée au piano et déliant un texte tout en allitération, dédié au fameux télé-crochet et à ses expériences douloureuses. Une bonne surprise donc, qui place Camélia Jordana en orbite de la planète soul/pop/folk française, en bonne place, et qui fait naître une certaine attente et de l'envie concernant la suite de sa jeune carrière. (Clément Crapet sur www.rocknfrance.com)

Interprètes

Pistes

  • 1 Non non non (ecouter Barbara)
  • 2 Moi c'est
  • 3 Calamity Jane
  • 4 Tombée de haut
  • 5 Little monsters
  • 6 Diva
  • 7 J'étais une fille
  • 8 La vie en solitaire
  • 9 Je pars
  • 10 Manhattan
  • 11 Mens moi
  • 12 Lettera
  • 13 Le mois d'Août