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LES CARNETS DE LA VIGIE
STANISLAS

  • Ref. NS7875
  • POLYDOR FRANCE, 2009.

Même s'il peut revendiquer le statut de chef d'orchestre, arrangeur, chanteur, producteur, compositeur, auteur, et ami des vedettes (Calogero est, comme pour l'album précédent, ici invité), il n'en reste pas moins à Stanislas à affronter la redoutable épreuve du deuxième album (encore plus périlleuse lorsque, comme cela est son cas, on a vu son premier effort certifié double disque de platine). S'il ne semble pas pétrifié par l'échéance, celui qui a géré en 2009 l'évènementiel de la musique classique au château de Versailles, a choisi un changement (ténu) dans la continuité (avérée). Ce qui avait donné son cachet à L'Équilibre Instable (voix angélique, et habile synthèse entre pulsion binaire et harmonies satinées, riches en cordes) alimente avec la même grâce Les Carnetsde la Vigie. Le programme dans son intégralité, et malgré son intitulé, se veut ancré dans un enracinement tellurique, s'appuyant sur des textes d'Alana Filipi,Patrice Guirao, ou...Stanislas. On retrouve en outre ici le parolier Amaury Salmon (présent dès 2007), le producteur Pierre Jaconelli, et même le petit frère du patron, pour un disque distingué, et racé. D'une « Ondine » en réminiscence d'un René Joly enrubanné d'une section de cordes vibratiles, à des Filles de Tante Élisa pilonnées par une pompe pianistique que n'aurait pas reniée Michel Berger, en passant par le joliment voulzien « Le Gendre idéal », Stanislas tente de nous faire accroire que classique, pop, et chanson française sont des étiquettes sans nulle importance, et on a presque envie d'adhérer au théorème. D'autant que « Fou d'elle » (premier single à introduction d'orgue de Barbarie, et refrain instantané qu'on n'ose plus fredonner depuis la fin des années soixante-dix), ou « Wonderland » (allusion à Lewis Carroll et son Pays des Merveilles d'Alice, manifestement livre de chevet de toute une génération de jeunes chanteurs français), en constituent des arguments péremptoires. Mike Ibrahim, jeune troubadour suave, vient faire croire dans le duo « Tu verrasen France » que Simon & Garfunkel ne se sont pas séparés, et la comédienne Béatrice Rosen nous explique dans « Sensiblement modifiés » (batterie en marteau-pilon, voix passée au vocoder) les différences majeures entre une femme et un androïde. Et, dans ces treize vignettes (et une introduction), Stanislas rejoint le cercle fermé des créateurs (William Sheller ici, The Wallace Collection ou Procol Harum là-bas) qui ne sacrifient jamais le plaisir de la chanson que l'on polit, encore et encore, à la mode. (Christian Larrède sur www.music-story.com)

Interprètes

Pistes

  • 1 Introduction
  • 2 Ondine
  • 3 Fou d'elle
  • 4 Tu verras en France
  • 5 Au sud du viel
  • 6 Le gendre idéal
  • 7 Je laisserai la vie se faire
  • 8 Le souvenir
  • 9 Wonderland
  • 10 La vigie
  • 11 Ma belle Eve
  • 12 Sensiblement modifiés
  • 13 C'est la nuit
  • 14 Les filles de tante Elisa