Chanteur malicieux, espiègle des mots, Laurent Montagne nous emmène au gré de ses fantaisies enchantées entre imaginaires et quotidien. Laurent Montagne a été pendant 7 ans chanteur du groupe Les Acrobates, qui a réalisé 3 albums dont le dernier " La Belle Histoire " (Sterne/Sony) a reçu le Coup de Coeur de l'Académie Charles Cros, et plus de 300 concerts à travers l'hexagone (Francofolies de La Rochelle, Printemps de Bourges, Alors chante à Montauban...), et de nombreuses 1ère partie (M, Higelin, Fersen, Cali, Juliette...).

Le projet " RUE DES CONTES PROVENÇAUX " : 4 saisons, 4 CD de 4 chansons. Il s'agit d'un projet un peu fou fait de rencontres avec des musiciens et des personnages étonnants croisés sur les routes. Entre ballades musicales et chansons, de la poésie à fredonner au fil des saisons. 4 titres par CD dont une reprise, un livret aux illustrations signées Vincent Farges et en bonus une Histoire foutraque et complètement atypique.

2EME SAISON : L'ETE. Voici le deuxième opus de Laurent Montagne, qui marche sur son fil des saisons et arrive à "L'été". Une saison où l'on joue au "Ping Pong"; Laurent en a fait un titre uniquement avec la bouche, un bonheur rythmique où les mots s'entrechoquent avec délice. On peut aussi aller boire un verre à Montpellier et observer l'animation de la "Place de la comédie", et profiter autour d'un verre de la présence du groupe Chozpareï et écouter le vibraphone de Tom Gareil. Pour ceux qui ne connaîtraient pas Montpellier, la place de la Comédie en est la place centrale, et c'est un bel hommage que Laurent signe ici : texte entre poésie et humour, glissements de flûte qui illustre le vol des hirondelles, un rayon de soleil illuminant l'album. On trouve ensuite "Il n'aurait fallu", une reprise de Léo Ferré sur un texte d'Aragon. Moins de légèreté, mais la profondeur du violoncelle (parfois un peu trop en retrait) et la voix de Laurent vous feront (re) découvrir ce texte sublime. Le disque s'achève, comme le projet le prévoyait, sur une petite histoire. Fond musical discret, "il l'été une fois" commence par dérouler une description grinçante des vacances, un débat hilarant sur la défense de la tong. On écoute la piste avec plaisir, sourire aux lèvres. (www.thefrenchtouch.org)