Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils aiment faire la fête tout en donnant un sens à leurs paroles, en essayant de changer le monde à leur niveau... skarbone-14jpg.JPG Ca tourne en cette fin d'année autour de la planète Skarbone 14 qui sort son troisième album en autoproduction : « Satellites » ! C'est la tête dans les étoiles mais les pieds bien amarrés que ces astronautes musicaux nous livrent 14 nouveaux titres étonnants et entraînants. Un opus qui photographie dans l'espace-temps (alter) mondialiste des chemins de gammes diversifiés, aux senteurs originales et aux couleurs exotiques. Du haut de leurs 9 ans, tout en restant fidèles à leurs premières ondes de ska festif et rock'n'roll, les membres ont découvert d'autres univers et ont pu dresser des antennes rythmiquement plus world (cumbia, salsa, merengue...) : l'amusement reste le carburant essentiel de la bande mais de par leur hublot, ils nous proposent des morceaux plus matures, des critiques plus réfléchies, des compositions travaillées avec plus de profondeur. Les thèmes abordés restent des problèmes de sociétés, les sentiments humains, la rencontre et les petits évènements quotidiens qui peuvent bercer la vie de certains membres.... Le groupe aurait il atteint une nouvelle apesanteur ??? De nouveaux musiciens ont rejoint la troupe,de nombreux invités sont également venus coller leurs capsules... Les appareils dusatellite ont su, de ce fait, saisir un rayon de soleil du Mali : Baba Sissoko, qui enchante un morceau de sa voix et de son tamas. Le groupe est aussi revenu d'un de ses voyages avec Alex Coventi, le claviériste des 100 grammes de têtes, qui pianote des petits bouts de Jamaïque... Le rennais des Percubaba, Gaston, est venu - tel un astéroïde - poser un ragga vindicatif... Et quand on vous disait queSkarbone n'oubliait pas ses origines : Vankou, chanteur des Black Sheep, a apporté sa « punk-touch » (et son english-touch) sur ce skeud... Le groupe épris d'évasion s'est perdu au milieu d'ambiances des îles, c'est ainsi que Mathieu Borgne de la « calypsossiation » fait chanter son « steel-drum » sur quelques morceaux. Ca swingue également sur un titre avec la présence de certains souffleurs, collègues de bandas, et de l'illustre Bernie (Bernard Loncheval), le« Toots Tielemans » du saxophone wallon... (www.blogs.vlan.be)