Dès les premières notes, AEGIDE opte pour une base rythmique résolument rock (basse, batterie, guitare électrique et orgue) à laquelle se superposent deux influences a priori assez antagonistes: musique classique ( quatuor à cordes ) et électro ( synthés et programmations ). Les arrangements des cordes ont été réalisés par Jennifer Mc Aleer et les parties "machines" par Yoann Algans. On connaissait AEGIDE plutôt rêveur et ses chansons plutôt poétiques et nostalgiques. On le retrouve ici plus virulent, avec des textes engagés et contestataires traitant de sujets comme le manque de communication, les illusions politiques ou la fracture sociale. Au final, les programmations confèrent à ce disque une diversité d'ambiances et de timbres synthétiques, ce qui apporte un son très actuel à la formule "rock". Quant aux cordes, elles étoffent les harmonies, habillent les morceaux et marquent la continuation avec le style du premier album où le violon tenait un rôle majeur. (www.toulouseweb.com)