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AMERICAN DREAMZ
Paul WEITZ
- Ref. VA0099
- Produit en 2006, Etats-Unis d'Amérique.
- Langue AN, FR st. FR, AM. Durée :108'.
Depuis plusieurs années, Martin Tweed anime l'émission de télé "American Dreamz", qui pulvérise tous les records d'audience. Martin, cynique, veut lancer une nouvelle saison encore plus trash, démago et tire-larmes. Il réalise donc un casting sur mesure, durant lequel il découvre Sally Kendoo, jeune campagnarde sexy et arriviste, mais aussi Omer, immigré afghan ne rêvant que de Broadway. De son côté, le Président Staton, idiot impénitent, vient d'être réélu, et accepte la proposition de Martin de participer à la grande finale de l'émission. Personne ne sait qu'Omer a été envoyé contre son gré aux États-Unis par des terroristes qui voient en son ascension dans l'émission le bon moyen d'approcher le président et l'assassiner en direct. Mais Omer n'a pas l'âme d'un terroriste...
"Avec le concept ultra scénarisé de la télé-réalité, le petit écran a sournoisement emprunté au 7e Art. Il était donc normal que le cinéma finisse par renvoyer l'ascenseur. Avec "American Dreamz", Paul Weitz a choisi les télé-crochets façon "Nouvelle Star". Et force est de constater que le bonhomme a tout compris à ces émissions: la galerie de personnages est parfaite (notamment le sublime Omer), la satire est cruelle, cynique, et franchement hilarante. Mais Paul Weitz ne s'arrête pas là puisqu'il raille aussi, et souvent avec brio, le rêve américain, la politique et les fautes de son pays, ou encore le Président Bush, via un Dennis Quaid azimuté. Et bien qu'"American Dreamz" soit une caricature, le propos de Weitz s'avère nuancé, même sur des sujets aussi délicats que le terrorisme. Malheureusement, à force de vouloir accumuler les sujets, Weitz ne parvient pas à tous les traiter avec la profondeur qu'ils méritent. D'autant que sa réalisation paresseuse et un net manque de rythme amoindrissent la force du film. Mais au final, "American Dreamz" reste un spectacle extrêmement plaisant, souvent hilarant, maniant la satire avec réjouissance et affichant des acteurs furieusement à l'aise, à l'instar de Hugh Grant, décidément l'un des acteurs les plus jouissifs à voir évoluer." [www.monsieurcinema.com]
Intervenants
- Robert ELSWIT - photographie
- Craig EASTMAN - auteur de la musique
- Joe LERVOLD - auteur de la musique
- Stephen TRASK - auteur de la musique
- Christopher ALBA - prise de son
- Myron I. KERSTEIN - montage
- William ARNOLD - décor
- Sue CHAN - direction
- John C. HARTIGAN - effets spéciaux
- Mark FREUND - effets spéciaux
- Molly MAGINNIS - costumes