Quelque part en Europe, dans un futur proche. Thomas Nielsen est un brillant généticien dont les recherches portent sur l'agressivité. Il pense que l'homme ne devient pas mauvais mais qu'il naît ainsi. Pour prouver ce qu'il avance, il décide de se choisir un cobaye en la personne de Vincent Iparrak, tueur de femmes multirécidiviste. Parvenu jusqu'à sa cellule, il le convainc de participer à une série de tests. S'il démontre que celui-ci était violent dès sa naissance, il lui évitera la peine de mort. Thomas s'engage donc à éradiquer l'animal qui sommeille en Vincent. Celui-ci, cependant, choisit de tout arrêter le jour où il découvre le sens du mot "culpabilité". Thomas n'a plus d'autres choix que de devenir son propre sujet d'expérimentation. Les acteurs peinent à donner corps à cette histoire mal ficelée et visiblement, Andreas Wilson n'a été choisi que pour son art de manier le regard en coin. Seule la bande-son tire son épingle du jeu.