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Disponibilité et classement

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BAMAKO
Abderrahmane SISSAKO

  • Ref. VB0526
  • Produit en 2006, Mali, France.
  • Langue BA, FR st. FR, NL. Durée :118'.

Dans la cour d'une maison du quartier de Hamdallaye, à Bamako, tandis que les habitants vaquent à leurs occupations de tous les jours, un tribunal se met en place. Des magistrats et des avocats arrivent. Pendant quatre jours va se tenir le procès public de la mondialisation. L'union des pays les plus pauvres au monde assigne en justice trois grands organismes. Au banc des accusés: la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et l'Organisation Mondiale du Commerce, trois institutions qui fixent les règles du libéralisme avec des conséquences catastrophique sur la situation et le retard au développement de l'Afrique. Les trois organisations plaident non coupables.

"Cinéaste voyageur, Abderrahmane Sissako donne la parole à cette Afrique que l'on fait souvent taire. Il propose une parabole sans fard sur l'état d'un continent écrasé par le Nord et l'Occident. Mais ni complaisance ni sensationnalisme dans son propos. Les hommes et les femmes disent ce qu'ils ont sur le coeur, au cours d'un procès intenté aux puissances financières internationales. Les fameux FMI et Banque Mondiale, qui ont étouffé le souffle du continent et continuent de s'engraisser sur son dos. L'injustice, édifiante, navigue dans un double niveau de narration. Une construction ingénieuse qui mêle des scènes de tribunal tournées façon documentaire, et des moments de vie extérieurs. Chaque image traduit une Afrique qui vit, chante, pleure et meurt. Mais Sissako n'oublie pas le rire, avec une parenthèse parodique. Un western-spaghetti, où les dirigeants des instances mondiales deviennent des cow-boys qui déciment les Africains. Le cinéaste ose un geste artistique courageux, tel un passeur de colère et de souffrance d'une terre pleine de richesses, mais dont on n'exhibe souvent que les maux à sensation. Et quel plus beau symbole que la voix de Aïssa Maïga, qui chante à deux reprises, et dont le vibrato intense irradie l'écran." [www.monsieurcinema.com]

Si vous désirez prolonger la réflexion, nous vous recommandons l'excellent documentaire: "Djourou, une corde à ton cou" (d'Olivier Zuchat, 2004).

Rencontres avec Abderrahmane Sissako et Roland Rappaport - Présentation des avocats - Bande-annonce.