L'immense succès commercial de "Black Caesar, le parrain d'Harlem" a incité Larry Cohen a tourner cette suite. Tommy Gibbs, pour se venger des brutalités policières subies dans sa jeunesse, met sur pied une organisation de racket qui s'en prend uniquement aux personnes et aux biens des blancs. On trouve dans ce film la frénesie habituelle de Larry Cohen, dont la mise en scène ne se soucie pas du réalisme quotidien : corruption, kidnapping, extorsion et fusillades sont les ingrédients de ce spectacle baroque, à mi-chemin entre la comédie et le guignol.