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LA VIE SUR L'EAU
Mohammad RASOULOF

  • IRON ISLAND (JAZIREH AHANI)
  • Ref. VV0025
  • Produit en 2005, Iran.
  • Langue PE st. FR. Durée : 90'.

Venue des côtes sud de l'Iran, une petite communauté d'hommes, de femmes et d'enfants démunis s'est installée sur un vieux cargo abandonné en pleine mer. Leur chef, le capitaine Nemat, tente de persuader le propriétaire du bateau et les autorités de ne pas rapatrier le navire à terre. En patriarche despotique, il tente aussi de discipliner le jeune Ahmat, amoureux d'une jeune passagère, promise à un autre homme. Bien vite, sa rébellion et les corrections qu'il subit vont devenir l'exemple de la poigne de fer avec laquelle Nemat dirige sa communauté. Mais ils ne pourront pas éternellement rester sur le pétrolier, le capitaine vendant des pièces détachées du cargo, morceau après morceau. L'instituteur clame que le navire prendra bientôt l'eau et coulera, mais Nemat ne l'écoute pas.

"Avec "La vie sur l'eau", c'est à un conte métaphorique sur le fonctionnement social que nous invite le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof. Car ce cargo rouillé apparaît rapidement comme l'image d'une société, avec ses problèmes, sa misère et ses hiérarchies, remarquablement croqués par le cinéaste. Comme dans tout microcosme, des schémas sociétaux plus larges finissent par prendre le dessus, posant une chape de plomb sur ceux s'éloignant de la ligne de conduite dictée par le capitaine, devenu geôlier de la misère de ses pairs. C'est là que Rasoulof tient la moelle de son récit et l'empoigne avec une force narrative qui ne sera pas démentie. Il rapproche alors avec malice le vieux navire rouillé aux traditions orientales, et, à mesure que le jeune Ahmat défie les dogmes du mariage arrangé et se retrouve durement puni, le bateau semble de plus en plus en proie à une perte certaine. C'est cette poésie et ces associations d'idées qui poussent le spectateur à entrer dans un film intelligent, drôle, émouvant, et qui, loin de ne concerner que le peuple iranien, dresse un portrait au vitriol des sociétés étouffant les marginaux et les rebelles." [www.monsieurcinema.com]

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