Ce film de commande détourné propose une visite des usines Pechiney, guidée par un poème en alexandrins de Raymond Queneau. La genèse des objets plastiques de notre quotidien est abordée par son commentaire malicieux ("Ô temps, suspends ton bol...") et des couleurs et cadrages irréprochables (en cinémascope !). Ce texte de Victor Hugo en est l'introduction ironique : "L'homme se fait asservir par l'aveugle matière. Il pense, il cherche, il crée. À son souffle vivant / Les germes dispersés dans la nature entière / Tremblent comme frissonne une forêt au vent".
"Soulignons l'indépendance des images et de la bande--son, chacun de ces registres est autonome. Le contrepoint que cela suscite est à lui seul producteur d'ironie. C'est tout le contraire d'un film publicitaire ou de propagande. Ce que l'oeil voit et ce que les oreilles entendent n'est pas un message simple ou simpliste, mais au moins double, distancé, raffiné." (Pierre Lazlo, www.epistemocritique.org)
Avec
- Pierre DUX : Voix
Réalisation
Production
Équipe technique
- Alain RESNAIS : Montage
- Raymond QUENEAU : Auteur d'une oeuvre littéraire
- Sacha VIERNY : Photographie
- Pierre BARBAUD : Auteur de la musique
- Roland PONTOIZEAU : Effets spéciaux
- Claudine MERLIN : Montage
- Georges DELERUE : Auteur de la musique
Fait partie du média suivant :
19 COURTS MÉTRAGES DE LA NOUVELLE VAGUE
