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LE FANTÔME QUI NE REVIENT PAS
Abram ROOM

  • PRIVIDENIYE, KOTOROYE NE VOZVRASHCHAYETSYA
  • Ref. VF0191
  • Produit en 1929, U.R.S.S..
  • Langue MU st. FR. Durée : 84'.
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José Real, un ouvrier de chantier pétrolier, croupit derrière les barreaux d'une prison d'Amérique latine pour ses idées révolutionnaires. Son idéologie et son charisme font de lui un dangereux meneur de la cause ouvrière. Face à cette menace grandissante, les autorités locales et le directeur de la prison mettent au point un stratagème pour éliminer José, mais les camarades ouvriers organisent son évasion.

1929. Trotsky est expulsé d'U.R.S.S. et Staline est devenu le dirigeant suprême du pays. Cette année marque les dernières années d'une production cinématographique libre et inventive. Bientôt le réalisme socialiste triomphera sur les écrans soviétiques. C'est dans cette atmosphère crépusculaire que "Le Fantôme qui ne revient pas" faitson apparition, semble sortir de nulle part. En effet, il s'apparente davantage à des oeuvres d'auteurs postérieurs tels que Sjoeberg, Resnais ou Welles, qu'à ses contemporains. C'est un film unique, bizarre et inattendu. Adapté d'une nouvelle ("Le Rendez-vous qui n'a pas eu lieu") d'Henri Barbusse, écrivain français, il aborde un sujet de nature idéologique, lié au mouvement révolutionnaire ouvrier. Une première partie décrit le monde carcéral, la répression, la machination, tout en magnifiant la volonté, l'organisation, la solidarité et la puissance de la classe ouvrière. Dans la deuxième partie, c'est le sentiment de liberté qui prime. La question idéologique occupe certes une place importante, mais à y regarder de plus près, la trame, quasi fantastique, atténue le ton politique au profit de questions plus métaphysiques comme le rapport à la mort. Sur un plan technique, le film atteint une grande qualité artistique. Room parvient à créer une atmosphère fantastique, toujours à la frontière du réel et du rêve. La mise en scène - surtout le montage d'une très grande expressivité - participe de ce mystère. Room se permet en outre des audaces narratives comme de représenter physiquement et simultanément le présent, la mémoire et l'avenir dans l'espace clos d'une cellule dont les quatre coins d'un mur font office de repères temporels.

Intervenants

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