Une fresque gigantesque, librement adaptée par Claude Lelouch, d'après le célébrissime roman de Victor Hugo. Le film débute sur une horloge sonnant les trois coups de notre siècle pour s'achever en 1950. Bien que le cinéaste propose avec reconnaissance "sa" version des "Misérables", il reste malheureusement trop proche du texte original. Et à force de gratitude, cette fresque populaire tombe dans un hommage en continu, tant littéraire que cinématographique (centenaire du cinéma oblige), agrémentant le film de flashes-backs pesants, de costumes, de suie et de haillons...