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QUAND L'EMBRYON PART BRACONNER
Koji WAKAMATSU

  • TAIJI GA MITSURYÔ SURU TOKI
  • Ref. VQ0078
  • Produit en 1966, Japon.
  • Langue JP st. FR. Durée : 72'.

Après un flirt poussé, Yuka accepte de monter dans l'appartement de Sadao, son employeur. Celui-ci la drogue à son insu, l'attache, la fouette, l'insulte et finit par lui raconter la dispute qu'il a eue avec sa femme insoumise et aujourd'hui défunte. Lorsque Yuka se réveille et découvre les marques qui recouvrent son corps, elle rentre dans une rage folle. Sadao tente d'abord de la raisonner, puis, incapable de résister à ses pulsions sadiques, il reprend ses sévices sur la jeune femme. Mais l'"esclave" va peu à peu se rebeller...

Ancien Yakuza reconverti dans le cinéma, Koji Wakamatsu s'est illustré dans le "Pink-eiga" (films érotiques japonais). Il a progressivement détourné le genre et s'en est servi pour fouiller dans les recoins sombres de la société japonaise. Digne héritier de la Nouvelle Vague, il propose un cinéma stylisé et esthétique souvent tourné avec peu de moyens.

"Quand l'embryon part braconner" fut scandaleusement interdit aux moins de 18 ans à sa ressortie en France en 2007 sous le prétexte d'atteinte à la dignité de la femme. Pour Wakamatsu, la jeune femme symbolisait le Vietnam agressé par l'impérialisme américain jusqu'à sa révolte. La métaphore est évidemment double car il faut y voir la situation des japonais acceptant servilement l'impérialisme américain... Le cinéaste laisse libre cours à son goût pour l'onirisme, ici toujours maladif, par le biais de surimpressions renversantes de beauté.

Bonus DVD: Préface de Lucile Hadzihalilovic.

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