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SUNSHINE
Danny BOYLE

  • Ref. VS0339
  • Produit en 2006, Royaume-Uni, Etats-Unis d'Amérique.
  • Langue AN, FR st. FR, NL, AN. Durée :107'.

2057. Le soleil va mourir. La Terre et la race humaine avec lui si rien n'est fait. Une expédition est donc organisée, "ICARUS II". À bord du vaisseau spatial, un équipage de huit hommes et femmes, et une énorme bombe qu'ils doivent faire exploser à la surface du soleil. Quelques années auparavant, une autre mission avait tenté le sauvetage mais avait disparu en approchant l'étoile en fin de vie. À bord de l'ICARUS II, chacun oeuvre à sa spécialité, botanique, physique... Searle, le psychiatre, est fasciné par le soleil et passe une bonne partie de ses journées à le contempler. Un jour, le commandant en second capte un signal inconnu émis aux abords du soleil...

Le film ne perd pas de temps à instaurer son univers de science-fiction. Une voix-off place le décor, et l'histoire, au sujet original, peut commencer. Et si "Sunshine" n'est pas à proprement parler un film d'action, il s'avère d'une efficacité redoutable. Car Boyle gère très bien tout ce que son sujet trimballe de référentiel. Petit génie de l'image et du plan qui tue, il va le plus souvent bien au-delà de la citation. Balançant entre grandiose et intime sa mise en scène impressionne, toujours à deux doigts du tape-à-l'oeil, sans jamais y tomber. Ce film s'impose donc au regard comme un spectacle à la fois connu et totalement nouveau. Stanley Kubrick l'avait bien senti dans "2001", les grands espaces ouvrent des possibilités infinies de profondeurs. Et Danny Boyle n'a pas peur de s'y confronter. Avec ses images majestueuses du soleil et des extérieurs du vaisseau. Avec aussi toute la solennité de la musique d'Underworld et de John Murphy ou l'idée d'une fin programmée de l'équipage et de l'espèce. Boyle prouve ainsi qu'il est bien un auteur et non un efficace faiseur. Cet émouvant écrin cinématographique ouvre la voie à une belle réflexion sur le pouvoir de l'image, la fascination pour la lumière. En témoigne le personnage de Searle, envoûté par l'éclat du soleil (Kaneda, que voyez-vous). Images et lumières... Et si Danny Boyle parlait magnifiquement de cinéma, de cette capacité inépuisable qu'ont les belles oeuvres à captiver les spectateurs? [d'après www.monsieurcinema.com]

BD: Commentaires audio - Scènes inédites - Court-métrages - Bandes annonces.

Intervenants

Réalisation :
Scénario :
Équipe technique :